Mafia war's
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Dans la ville de Chicago en 1932 les mafias sont de plus en plus actives cherchant à assoir leur domination tout en agrandissant leur territoire pour évincer leurs ennemis
 
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 Francis Jefferson, "Le déraciné"

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Francis Jefferson
Pauvre chou facilement manipulable par les femmes
Francis Jefferson



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MessageSujet: Francis Jefferson, "Le déraciné"   Francis Jefferson, "Le déraciné" Icon_minitimeSam 24 Mai - 3:29

- 16 Juin 1914 -


- Maintenant souffle Francis !

- Allez fiston, montre lui à ta mère que les Jefferson ont du souffle !

Souriant à ses parents, le jeune garçon prit une grande inspiration et envoya son souffle frais sur les dix bougies présentes sur la gâteau, les éteignant toutes d'un seul mouvement, il fut emplie d'une certain fierté en voyant ses parents l'applaudir de vive joie en le félicitant de sa "prouesse" pulmonaire, à cet instant, il sentit le sang lui monter un peu à la tête, lui réchauffant doucement les oreilles, ce qui sembla amuser ses parents qui, fiers de fêter dignement le 10e anniversaire de leur fils unique, le félicitèrent chacun de leur façon, son père en le décoiffant affectueusement et sa mère en venant déposer un doux baiser sur sa joue cramoisie .

- Happy Birthday, son...

- Buon compleanno, figlio .

Souriant à s'en donner des crampes, il regarda ses parents qui l'observaient avec bienveillance, sa mère se retournant ensuite vers le gâteau pour en découper trois copieuses parts qu'elle disposa sur la table avant de se rasseoir en même temps que son mari pour commencer à déguster leur part alors que la jeune Francis avait déja commencé à dévorer la sienne avec gourmandise, tenant un solide appétit, il n'eut aucune difficulté à l'engloutir ni a en redemander une à sa mère :

- M'man, je peux avoir une autre part s'il te plait ?

- Bien sur Francis, mais mange moins vite tu va t'étouffer...

Ne prêtant pas vraiment grande attention à la remarque de sa maternelle, il se rua sur sa nouvelle part de gâteau lorsque l'assiette fut à nouveau remplie, ne remarquant pas les sourires que s'échangeaient ses parents en l'observant .

Quelques instants plus tard, l'assiette fut purgée de la moindre miette, c'est ce moment que choisirent ses parents pour terminer en beauté cette douce soirée :


- Et maintenant fiston, tu va fermer les yeux !

Sachant pertinemment pour qu'elles raisons son paternel lui avait fait une telle demande, il ferma les yeux en souriant, entendant son père se lever et sortir de la maison, il se risqua à entre-ouvrir un œil pour tenter de voir ce qui l'attendait par la fenêtre, sursautant soudainement en entendant sa mère s'exclamer juste à sa gauche :

- Hop hop hop, Jefferson junior, ferme moi ces yeux !

Souriante, la jeune femme posa ses mains devant les yeux de son fils, obstruant contre son gré son regard, ce à quoi il répondit par un sourire en posant ses mains sur celle de sa mère, sentant sa peau douce et fine sous ses petits doigts d'enfants, continuant d'écouter ce qu'il se passait, il entendit son père rentrer dans la maison et se poster devant lui en posant quelque chose de lourd sur le sol :

- Alors Francis ? Tu devine ce que c'est ?

Tendant l'oreille et reniflant l'air, le jeune garçon se creusa l'esprit afin de deviner ce que son paternel avait bien put aller chercher dans la grange, il se demanda, quelque chose de lourd, un bruit légèrement mécanique, une douce odeur de graisse lui montant dans les narines, il tira brusquement les mains de sa mère sur ses yeux en déclamant avec une joie non retenue :

- Une bicyclette !!!

Et, effectivement, sous ses yeux ébahis, se tenait une petite bicyclette étincelante, se jetant de sa chaise, il se rua dessus en l'examinant en détail, pendant ce temps, son père vint auprès de sa mère, la prenant dans ses bras en observant son fils s'émerveiller de son cadeau .

- C'est un grand jour Thierry, notre petit devient un grand...

Et alors que le petit garçon terminait son examen minutieux de la bicyclette, il se retourna et vit ses parents, les bras tendus dans sa direction dans lesquels se dirigea le garçon, terminant cette soirée dans une étreinte faisant incontestablement de ce jour le meilleur qu'eut connut le jeune Francis Jefferson .
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MessageSujet: Re: Francis Jefferson, "Le déraciné"   Francis Jefferson, "Le déraciné" Icon_minitimeLun 9 Juin - 19:38

- 26 Aout 1916 -


- Allez Francis, vient avec nous, c'est top, il y a plein de trucs bizarres !

- Ben, je sait pas quoi, c'est pas très permis tout ça, si on se fait prendre on va être vraiment mal, c'était la maison du doyen du village, le curé nous bottera le train à la prochaine leçon de catéchisme et nos parents nous priveront de sortie...

- Allez, il a été enterré il y a deux mois, plus personne ne vient ici et la maison a déja été pillée, on ne fera qu'une visite pour... Nous recueillir...

Souriant à son meilleur ami, Francis haussa les épaules pour lui signifier que ça irait et qu'il le suivrait, aussi prit-il sa bicyclette et monta dessus pour suivre son camarade sur la route, profitant pleinement de cette après-midi ensoleillée et chaude, c'était encore une de ces douces journées de vacances ou il pouvait passer chaque seconde à s'amuser, faire des bêtises ou se reposer à l'approche de la future année scolaire, insouciant du temps qui continuait à avancer inexorablement et qui le reconduirait tôt ou tard sur les bancs du collège .

Roulant tranquillement sur la route qui menait à la nouvelle maison abandonnée, le jeune garçon sentait son rythme cardiaque accélérer, l'idée de faire une nouvelle bêtise l'excitait assez, mais sa conscience lui rappelait sans cesse le fait que faire cela était mal et qu'accumuler ce genre de faits le conduirait tôt ou tard au purgatoire, tout du moins, avec l'éducation hautement religieuse dont il avait bénéficié, c'était ce en quoi il croyait à cette époque, cependant, il continuait à pédaler derrière son ami, respirant la bonne de sa campagne natale qu'il avait déja parcouru de nombreuses fois de long en large .

Enfin, ils se trouvèrent à l'écart du village, devant une espèce de manoir assez imposant, signe de la vie aisée qu'avait vécu le doyen du village avant de glisser dans ses escaliers et de se tordre le cou bêtement, restant un moment en admiration devant ce grand bâtiment, jusqu'à ce qu'il ne soit ramené brusquement à la réalité :


- Eh bah alors Francis, tu dort sur ta selle ou tu viens me donner un coup de main à grimper le mur d'enceinte ?

- Ouais ouais, j'arrive, soit pas si pressé quoi, on a tout notre temps, j'ai dit à mes parents que je ne serais sans aucun doute pas de retour avant 18 heures et il doit être à peine 15 heures...

Descendant de son vélo, il vint l'adosser au mur d'enceinte avant de se rapprocher de son ami et de croiser ses mains afin d'offrir un appui pour son pied, l'aidant ensuite à grimper sur le mur de plus de deux mètres de haut en tentant de remonter le plus possible ses bras afin qu'il puisse se hisser, il fut content qu'il parvienne rapidement à monter dessus et donc de pouvoir laisser reposer ses bras quelque peu meurtri par l'effort qu'il avait fourni, cependant, au bout de quelques secondes, il tira son vélo la ou il avait porté son camarade pour monter agilement sur la selle, se rapprochant déja beaucoup du haut du muret, il fut aidé par son meilleur ami qui l'aida à terminer l'ascension en le tirant vers le haut, ce qui se fit en un rien de temps .

- Hey j'y pense Alex, tu est sur qu'on aura de quoi s'aider à monter de l'autre côté du mur, ce serait franchement débile de rester bloqué de l'autre côté, je ne tient pas à me risquer à grimper sur le portail, les pointes sont tranchantes comme des rasoirs et terriblement rouillées...

- Mais oui, craint rien, le vieux devait bien avoir une échelle chez lui quand même...

Sautant tout deux du muret, ils atterrirent dans le jardin laissé à l'abandon, commençant déja à devenir assez touffu et peuplé d'une faune tantôt inquiétante, tantôt amusante, ils ne tardèrent pas à trottiner en direction du manoir avant de risquer de marcher sur une vipère et de se retrouver dans une situation innommable pour prévenir des secours, cependant, arrivés devant la grande porte, il eurent un moment d'hésitation :

- Dis donc Alex, tu est vraiment sur qu'on ne risque rien la dedans hein ? Je dois bien admettre que je suis pas tranquille...

- Ben... C'est ce que mon grand frère m'a dit, on peut lui faire confiance, il est déja allé au cimetière en pleine nuit, il parait qu'il y a des araignées grosses comme des chiens qui vivent dedans, tu te rend compte ?

- Woaw, c'est dingue... La nuit il y a vraiment des trucs bizarre qui se passe ici...

Reprenant courage, il s'avança et ouvrit la porte du manoir, laissant entrer la lumière du soleil dans une salle sombre et poussiéreuse, il pénétra dans l'endroit et regarda avec un air craintif les murs et les meubles dépouillés ainsi que les babioles sans valeurs, cependant, maintenant qu'il y était, il n'allait pas faire demi-tour, aussi tira t-il son ami vers l'intérieur, sacré paradoxe, lui qui avait poussé Francis à venir ici, c'était maintenant lui qui craignait de visiter l'endroit .

- Allez Alex quoi, tu va pas mouiller ton pantalon maintenant, il n'y a rien ici...

Ne sachant apparemment pas quoi répondre, son meilleur ami se laissa entraîner à l'intérieur du manoir et put enfin à son tour examiner l'état des lieux qui, si il était déplorable, n'était finalement pas si effrayant que ça, reprenant à son tour courage en lui, il commença son expédition en se dirigeant vers ce qui semblait être la cuisine alors que le jeune Francis préféra directement monter à l'étage :

- Hey Francis, faut que tu voit ça, c'est plein de nourriture périmée ici, répugnant !

- Je viendrais voir après, je suis sur qu'il y a des trucs intéressants à l'étage !

Montant tranquillement les marches craquant sous son faible poids, il grimpa à l'étage, se retrouvant dans un couloir sombre ou étaient visible trois portes, avançant prudemment, il ouvrit la première, tombant sur une salle de bain dans un état plus que déplorable, la tuyauterie fuyait, le sol était humide et mou, les murs semblait recouverts de traces à l'air répugnantes, comme si quelqu'un s'était amusé à étaler des viscères sur le vieux papier peints, aussi, ne tenant pas à regarder cet endroit peu ragoutant plus longtemps, il continua son périple tout en entendant des bruits de vaisselles tombant sur le sol en bas .

Continuant d'avancer dans le couloir, il tenta d'ouvrir la seconde porte, mais celle-ci semblait verrouillée, le jeune Francis envoyant quelques coups de pieds dedans, ne put que ronchonner sur le fait qu'il n'avait même pas réussi à l'endommager, haussant les épaules, il cria en direction de l'escalier :


- Hey Alex, viens monte ! Il y a une porte fermée à clé ici, tu pourra venir m'aider à l'ouvrir, il y a peut-être quelque chose d'intéressant à voler la dedans !

N'attendant pas son ami, il se décida à visiter la troisième salle, ouvrant la porte, il tomba sur une chambre peu endommagée comme si elle avait été plutôt épargnée par les pillards, il fut en revanche déçu du fait qu'en ouvrant les commodes et le bureau, il ne trouve rien d'intéressant, sauf une clef qui, étrangement, semblait avoir été dépoussiérée récemment, levant les sourcils, il la prit et la glissa dans sa poche, continuant à fouiller respectueusement l'endroit jusqu'à ce que soudainement :

- Alors monsieur Jefferson junior, êtes vous satisfait du menu ?

Se retournant, il éclata de rire, Alex s'étant revêtu d'un tablier de cuisine et tenant une casserole pleine de nourriture pourrie ou l'on pouvait voir se développer une colonie de larves et se tenait comme un grand cuisinier qui attendait des compliments sur sa cuisines .

- Allez Alex, arrête de déconner, je croit que j'ai trouvé la clef de la salle fermée la, mais c'est bizarre, on dirait qu'on y a touché récemment, ton frère ne t'a rien raconté la dessus ?

- Ben non, ce doivent être les précédents visiteurs qui y ont touché sans doute, mais c'est bizarre qu'ils aient remis la clef la alors...

Ne tenant pas plus longtemps, il accourut vers la porte fermée à double tour afin de pouvoir assouvir sa curiosité, cependant, il attendit que son pauvre ami, se prenant sans arrêt les pieds dans le tablier bien trop grand pour lui, ne l'ait rejoint, prenant la clef dans sa poche, il la glissa dans le trou, lui faisant faire deux tours afin de déverrouiller la porte, il l'ouvrit en grand pour s'apercevoir qu'ici, dans cette salle, les volets semblaient avoir été fermés, empêchant la moindre lumière d'éclairer l'endroit .

- Zut on y voit rien, il est ou l'interrupteur ?

Entrant dans la salle plongée dans le noir alors que son ami cherchait un éventuel interrupteur près de la porte, il tenta de distinguer quelque chose dans la pénombre la plus totale, semblant reconnaitre un bureau et des armoires ou se trouvait plein d'autres trucs qu'il ne distinguait pas, s'avançant vers l'une d'elle, il hésita une seconde avant de tâter un objet sur l'armoire, sentant le verre froid sur ses doigt, il sourit et prit le bocal dans ses mains :

- Hey c'est marrant, le doyen avaient des bocaux, ça se peut il gardait des animaux morts ici, il était biologiste c'est ça ?

- Oui, mais il me semble qu'il était spécialisé dans une certaine branche...

Soudainement, le temps sembla s'arrêter, Alex venant enfin de trouver l'interrupteur, le vieux mais très beau lampadaire s'alluma, illuminant la salle de sa faible lueur, s'en suivit deux cris déchirants et plein de détresse, des cris qui ne furent néanmoins jamais entendus du fait que le manoir se trouvait à l'écart du village, cependant, après un bruit de verre brisé puis de vaisselle cassée, il ne fallut qu'une minute trente, montre en main, pour que les deux garçons accourent à l'extérieur du manoir et, a défauts d'avoir trouvé une échelle, se ruent sur le portail qu'ils grimpèrent et passèrent, ne manquant pas de se déchirer allègrement leurs vêtements d'été dessus, enfin, se jetant sur leurs vélo, ils pédalèrent à une vitesse plus qu'étonnante, ne s'arrêtant que lorsqu'ils furent à plus d'un kilomètres de l'endroit, très essoufflé, Francis eut cependant la force de dire d'un ton effrayé :

- Arachnologiste... C'est ça ?
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