Maison de Li et Kazu

Alors qu'elle se rapprochait de son mari il répondit à sa question ou plutôt à son affirmation, si elle ne voulait pas qu'il risque sa vie lui en revanche ne voulait pas laisser la chinoise sans défense comme s'il se sentait responsable d'elle. Elle continua à se rapprocher de lui ne voulant plus penser à rien, qu'allait il faire, avait il comprit ses envies? Ou bien comme tout bon ami allait il lui poser la tête sur son épaule évitant soigneusement ses lèvres. plus elle se rapprochait du visage de Kazuki plus son coeur battait fort, il semblait vouloir s'échapper entre ses cotes, sortir de sa poitrine pour s'offrir à la vue de l'être aimé pour qu'il fasse la bonne chose. C'est à ce moment la que l'ébène se pencha lentement vers elle et fit entrer en contact ses lèvres avec les siennes l'embrassant tendrement.

Le coeur de la chinoise s'emplit d'une étrange sensation, elle avait pourtant de nombreuses fois embrassée Kazuki mais cette fois tout était différant, le baiser était plus intense, plus significatif, et pour cause, ils n'étaient pas en public ils étaient seul chez eux personne ne les voyait il n'y avait pas de raison autre que leur envie pour ce baiser. Cette idée excita la jeune femme ce qui ajoutait à son plaisir grandissant, la deuxième chose encore plus significative c'était son ami qui avait prit l'initiative de l'embrasser elle n'avait rien obligé et pour une fois elle ne se sentait pas coupable de profiter de ce doux contact. Son coeur qui jusque là battait la chamade sembla se stopper après quelques instants leurs lèvres toujours en contact, une étrange sensation de plénitude l'envahit, tout ses membres se détendirent l'instant qu'elle avait depuis si longtemps rêvée était entrain de se réaliser. Ils restèrent ainsi quelques instants avant que son ami ne brise ce moment, il recula d'un pas, sa respiration était haletante, il semblait perdu son regard resta posé sur elle comme s'il était anxieux, comme s'il pensait avoir fait une erreur. Li Wei ne bougeait pas comme enchantée par ce moment ne voulant pas le quitter, Kazuki recula d'un autre pas et trébucha tombant dans le fauteuil il semblait totalement gêné, voir honteux.

"Je.... Je.. Je suis désolé.. J'ignore ce qu'il m'a pris."

Le regard de son ami alla rencontrer le sol, Li wei ne savait que faire pourquoi l'avoir gratifiée de ce baiser, un baiser avec autant de signification pour se rétracter par la suite. Il n'avait rien faire de mal, il avait au contraire donné à la chinoise la force suffisante pour tout lui avouer et les paroles qu'il venait de prononcer la troublée profondément, avait il vraiment voulu l'embrasser ou était-ce simplement sur l'instant. Li Wei avança des deux pas qui les séparés pour se retrouver devant lui, à moins d'un pas, le visage de la jeune chinoise se baissa vers celui de Kazuki au moment ou il repris la parole.

"Je crois bien que... Je n'ai plus envie que ça ne reste qu'un simple rôle..."

A peine eut il fini sa phrase qu'elle posa une de ses mains sur celle de son ami et avec son autre elle lui releva doucement le menton pour l'embrasser sans même lui répondre, un baiser semblable à celui qu'ils venaient de partager, elle passa en même temps sa mains contre la joue de son mari pour la faire passer autour de son cou et de cette façon intensifia le baiser quelle offrait à l'homme de sa vie, puis décollant ses lèvres de celle de son mari elle prit la parole, timidement la voix basse comme si elle avait honte d'elle même, honte des années passées à dissimuler tout cela mais surtout honte d'avoir demandée à son ami d'être avec elle comme couverture, honte d'avoir profité de lui si longtemps.

"Kazuki, je ne veux plus non plus... si tu en as envie je veux devenir ta femme, je le veux depuis des années mais..."

Lorsque les dernier mots sortirent de sa bouche elle se tapit dans les bras du jeune homme espérant ne pas faire un mauvais rêve ne pas se réveiller sous peu, mais aussi avoir bien compris les paroles de son ami sous l'émotion du baiser...

Kazuki n'avait pas fait attention au fait que la jeune femme s'était rapprochée le temps de son recul. Ce fut pour cette raison que lorsque sa main alla à la rencontre de son menton, il eut comme qui dirait un semi-sursaut, pas suffisant pour augmenter d'avantage la cadence de son rythme cardiaque. Il se laissa faire, redressant de la sorte le visage vers celui de la belle, mais n'eut pas le temps de la contempler la durée qu'il aurait voulut, celle-ci se rapprochant trop près, bien trop près pour une simple conversation par ailleurs. Nouvelle fusion qui accéléra ses pulsations cardiaques, il venait tout juste d'avoir sa réponse. Visiblement, la jeune femme partageait elle aussi les mêmes sentiments que lui. Il apprécia grandement le fait de sentir la douce main sur sa joue, puis sur sa nuque, ressentant cet échange comme bien plus intense qu'auparavant, bien plus de signification qu'une pure impression que l'autre ne jouait que son rôle à la perfection. De son coté, il passa ses deux mains au niveau de la taille de Li, la lui attrapant de la sorte, comme pour s'assurer qu'elle ne s'évaporerait pas ainsi, simple hologramme créé par son esprit. Mais la chinoise était bien faite de chair et de sang, pour son plus grand bonheur. Il ne se sentait plus sale, sale de l'impression d'abuser d'elle, sale d'être lâche à en profiter, sale de connaitre la faiblesse de ses aveux. Kazuki se sentait renaitre, libéré d'un poids énorme, tant de temps à attendre, à douter, à craindre, tout était enfin terminer.

Li se décolla de nouveau, sans s'éloigner comme il l'avait fait lui, restant bien là, réelle. Pourquoi parler à voix basse. Il avait commencé certes, mais décida de se reprendre en main, bien que la rougeur de son visage devait le rendre bien moins crédible que ce qu'il désirait être. Il se remit donc à parler de manière normale, répondant de la sorte. "Je le veux oui... Je le veux également depuis quelques années... Mais je n'ai jamais réussit à te parler, encore moins avec la relation ambiguë qu'on entretenait... Jusqu'à aujourd'hui." Il accentua légèrement les deux derniers mots, signe que pour lui cette période de doutes, d'instabilité était belle et bien passée, laissant libre place à une nouvelle ère. Lorsqu'elle vint se blottir contre lui, il ne fit que passer ses mains dans son dos, traçant lentement maintes et maintes lignes imaginaires dessus, la serrant contre lui dans une étreinte enivrante par son sens. Un seul mot avait perturbé le cursus normal de son tympan. "Tu as dis mais... Mais quoi?" Y avait-il un pépin dans tout cela ? Une chose qui faisait que ceci allait devoir s'arrêter, et ne rester qu'un putain de rôle ? Si c'était le cas, il se sentirait broyé de l'intérieur. A ses pensées il ne fit que la resserrer d'avantage contre lui, sans pour autant ne jamais l'étouffer? Kazuki se laissa doucement partir en arrière, l'entrainant avec elle dans sa chute de seulement quelques centimètres. Son corps contre le sien, véridiquement, même dans ses rêves les plus fous il n'aurait jamais osé imaginer que cela se produirait un jour.

*Et là... J'ouvre les yeux, et me retrouve à regarder le plafond, tout juste sorti d'un rêve... Ou d'un cauchemar, à moins que ce soit lui qui commence...*

Il redécolla d'avantage sa tête, voulant la regarder dans les yeux en attendant sa réponse. Dans le regard du jeune homme était présente une faible lueur d'inquiétude, enroulé dans une once de tristesse. Ses mains finirent par se stopper, à la base de ses reins, tout au bas de son dos.

"Depuis tant de temps... Tout était sous nos yeux, mais on n'a jamais rien vu..."

Les bras de Kazuki était encore plus attractif qu'il y avait quelques heures, enfin elle lui avait tout dit, elle qui depuis l'adolescence fantasmait sur le chinois, rêvant d'avoir avec lui une relation épanouie de mari et femme. Dire que pendant si longtemps elle avait cachée cette réalité à tous préférant garder pour elle cette folie, folie d'une jeune adolescente aimant éperdument son ami d'enfance retrouvé après des années de séparation. Kazuki reprit la parole juste avant qu'elle ne se blottisse une nouvelle fois dans ses bras.

"Je le veux oui... Je le veux également depuis quelques années... Mais je n'ai jamais réussit à te parler, encore moins avec la relation ambiguë qu'on entretenait... Jusqu'à aujourd'hui."

La phrase qu'il venait de prononcer emplit le coeur de Li Wei d'un intense bonheur, un bonheur bien plus prononcé que tout ce qu'elle avait put connaître jusqu'à ce jour. Enfin il savait tout et il n'avait pas un seul instant trouvée les sentiments de son amie stupide ou hors de sens, il ressentait lui aussi la même chose. Elle s'engouffra dans ses bras se pressant au plus profond de ceux-ci, depuis qu'elle vivait dans ce pays elle n'avait jamais était aussi heureuse elle avait trouvée sont âme soeur. Kazuki passa ses mains dans son dos pour l'étreindre lui aussi ce contact bien que des plus courant lorsqu'ils se trouvaient à l'extérieur procura une sorte de frisson à la petite asiatique, comme s'il était différant maintenant, comme s'il avait plus de sens. la voix de son mari se fit entendre au creux de son oreille.

"Tu as dis mais... Mais quoi?"

Mais quoi, n'était-ce pas évidant, du moins pour Li Wei ça l'était, Depuis ses 16 ans et demi elle était éperdument amoureuse de cet homme qui la serrait dans ses bras, chaque jour qu'elle avait passée en sa compagnie avait été un jour emplie de joie et les jours ou elle n'avait pue rester avec lui elle s'était arrangée pour au moins le voir quelques minutes, elle n'avait jamais trouvée une façon de lui le dire autrement et cela ne s'était pas arrangé lorsqu'il avait eut une personne à aimer. Li Wei n'avait jamais su comment attirer son attention sur les désirs qu'elle avait en elle et n'avait pue se contenter de rester loin de lui. Elle avait toujours essayer de se rapprocher de l'asiatique et pour cela elle s'en voulait affreusement, considérant avoir profiter de lui, n'ayant jamais remarquer l'attirance que portait aussi l'ébène envers elle. Kazuki se penchant en arrière lentement avec lui renforçant son reteinte sur la jeune femme par la même occasion pour qu'elle soit complètement accolée à lui, la situation était si agréable et si décalée avec tout ce qu'elle avait toujours connue de lui qu'elle en sourit, les mains de son ami glaisèrent lentement le long de son dos pour venir se poser sur ses hanches et finalement glisser jusqu'à ses reins s'arrêtant à la naissance de son fessier. Il décolla doucement sa tête de l'épaule de sa femme pour poser sur elle son regard, un regard qui semblait incertain, comme s'il se demandait s'il avait le droit de faire tout cela

"Depuis tant de temps... Tout était sous nos yeux, mais on n'a jamais rien vu..."

"Oui... c'est ma faute,... Depuis que nous nous sommes re-découvert il y a des années j'ai tout de suite sentit l'amour que je portais pour toi. Mais tu venais de perdre Himiko, je voulais te laisser du temps et à moi aussi... Et plus le temps passait plus notre amitié grandissait et plus je t'aimais. Mais je ne voulais pas te perdre si ce n'était pas réciproque... puis tu as trouvé l'amour et je n'ais plus osée te demander, tu semblais heureux alors je l'étais aussi pour toi. Ensuite je me suis imaginée à nouveau que je pouvais te perdre si je te parlais de mes sentiments et je ne pouvais l'envisager alors je suis restée silencieuse jusqu'à la mort de Qiu. Après... j'ai étais égotiste je n'ai pensais qu'a moi et a me venger, tu était là, mon meilleur ami, je savais que je pouvais compter sur toi, j'en ais profilée, j'ai profité de toi avec ce faux mariage, ces... Je suis désolée... Mais je t'aimais... je t'aime..."

La voix de la jeune femme était emplit de sincérité d'une autre chose qui pouvait ressembler a de la tristesse, elle semblait véritablement regretter ses actions passées, certes ce n'était sûrement pas la meilleur des façons de lui exposer les fait ni même le meilleur moment mais son coeur lui avait dit de le faire elle ne voulait plus jamais lui mentir ou même lui cacher une seule de ses pensées. Li Wei passa son deuxième bras autour du cou de son mari et se mit à se serrer contre lui se levant légèrement pour pouvoir poser sa tête tout au creux de l'épaule de Kazuki. Son coeur battait en alternance tant il frappait rapidement contre sa poitrine tant il était compresser comme si le bel asiatique le tenait dans ses mains prêt à lui arracher... Li Wei en général si sûre d'elle et de ses choix était totalement perdu, s'abandonnant complètement à la volonté de Kazuki en ce moment il pouvait tout faire mais surtout tout dire pour la plus grande peur de la tête de dragon.

"Ta faute ? Non... La mienne aussi alors."

Kazuki regarda la belle dans les yeux, incapable de détacher son regard devenu si doux du sien, incapable de rompre le lien qui accompagnait leurs paroles. Ses iris dérivaient par moment sur les lèvres de la jeune femme qui bougeaient, l'envie de l'embrasser une nouvelle fois s'empara de son esprit. Mais en bon gentleman, mais surtout mari, il écouta ce qu'elle avait à dire, sans ne jamais l'interrompre. La laisser aller au bout des choses, s'abreuver des dires qui lui faisaient peur, peut-être que le prochain mot serait synonyme de rupture. Puis elle arrêta de parler, stoppant son flot de mot sur quelque chose qui fit frissonner le jeune homme. Un mot si simple, si doux, et pourtant tellement difficile à prononcer. Un mot qui le fit chavirer, sautant de nuage en nuage comme s'il n'était aux prises que d'un rêve fort cruel. "Moi aussi.." Lui aussi pour quoi? La suite plus tard... Lui aussi, pour tout peut-être, pour un terme, pour n'importe quoi. Il n'eut pas le temps de continuer à parler que la chinoise s'approcha d'avantage de lui, posant sa tête au creux de son épaule. Il bougea un peu ses bras afin de la laisser faire, puis les replaça dans son dos, traçant une nouvelle fois avec lenteur maintes et maintes lignes ou courbes sur son haut, lui offrant de la sorte quelques caresses afin d'accompagner leur étreinte, chose qui ne devait pas être désagréable. Lui si froid, dur et distant à la fois avec tout le monde, c'était un tout autre homme avec Li, attentionné, doux...

"Tu sais... Même si j'avais perdu ma mère rien ne t'en empêcher... Mais il me fallait peut-être du temps, tu n'as pas tord." Dit il pour commencer, tachant de se rappeler en gros des paroles de l'autre protagoniste dans l'ordre afin de lui répondre le plus clairement possible. Sa voix se trouvait être relativement calme, rassurante, sortie du plus profond de lui même, du fin fond de sa myocarde. "Ca fait un moment que je t'ai au fond de mes pensées Li... Même quand je suis sorti avec cette fille... Tu sais, si on s'est quitté, ce n'était que de ma propre volonté, à chaque fois que je te voyais mes sentiments naissant ressurgissaient, bien plus fort que ceux que j'avais pour elle." Ben oui, ça ne faisait pas trois mois qu'il l'aimait la tête de dragon, quelques années, cinq ans peut-être, dans ces eaux là. "Si tu savais à quel point je te comprend... Tant d'heure à vouloir tout te dire, mais à chaque fois reculer le moment absolu si tes sentiments n'étaient pas les mêmes... J'ai aussi ce sentiment.. D'avoir profité de toi... Mais en fin de compte, personne n'a profité en quelque sorte du coup. On était tout deux bel et bien consentants visiblement, là est le principal à mes yeux pour le moment."

Puis il se tut, son regard parcourant avec avidité le mur d'en face, difficilement. Il poussa un léger soupire, et sourit en sentant le coeur de Li battre avec une telle frénésie. Ceci devait donner un joyeux concert avec le sien qui l'imitait depuis plusieurs minutes. Lentement, il remonta ses mains jusqu'à les déposer sur les épaules de la miss, puis la souleva avec douceur, juste assez pour pouvoir glisser sa tête en dessous, puis la regarder dans les yeux. Il y tenait, il ne fallait pas chercher. "Hé Li... Je t'aime beaucoup moi aussi..." Puis il avança son visage avant de l'embrasser une nouvelle fois avec d'avantage de passion, comme il n'en avait jamais donné, pouvant à présent étreindre ses lèvres sans gêne, sans peur que quoi que ce soit se fasse déceler. Il passa de la passion au langoureux, sans transition, comme ça, guidé par son esprit. Une étreinte qu'il voulut faire durer, autant de temps que sa femme voudrait en fait. Il se sentait libre, tellement léger pour quelques mots prononcés.

Une fois le baiser finit, il reprit une nouvelle fois la parole, tout en se redressant un peu. "Il serait peut-être temps d'aller aux bains... On ne va pas laisser la pauvre Hen se charger de tout pour nos propres intérêts..." Dure dure la réalité, il aurait bien aimé pouvoir rester sur ce fauteuil ainsi tout le reste de la journée, à caliner sa femme avec ses véritables sentiments pour elle. "Mais ça peut toujours attendre hein... Je dis ça pour elle, ensuite je ne suivrait que ta propre décision ma belle..." 'Partout où tu iras, je te suivrais...' Ce jour-là, il n'avait de yeux plus que pour elle, et en avait même oublié l'existence du journal. Un simple bout de papier, quelle importance après tout ce qu'ils venaient de se dévoiler ? Il attendit donc la réponse de la jeune femme, un geste, n'importe quoi. Il lui vouerai tout, même un culte, et puis c'était elle la chef après tout ici... Comme partout dans la triade d'ailleurs.

"Moi aussi..."

Elle venait de finir de parler se posant tendrement contre l'homme de sa vie elle écouta les paroles qui s'écoulaient de sa bouche, son petit corps complètement collée contre celui de Kazuki. Toutes les paroles qu'il venait de dire emplie son coeur de cette sensation de bonheur absolu, depuis des années il tenait à elle, bien plus qu'un ami aurait pu le faire, il avait même renoncer à la femme avec qui il y a des année il avait eut une aventure uniquement pour pouvoir être un jour avec elle. Il lui avoua que c'était cette relation qui lui avait permit de comprendre les sentiments qu'il éprouvait pour Li Wei, cette relation qui avait secrètement fait souffrir la jeune chinoise pensant qu'il avait trouvé l'âme soeur et qu'elle ne pourrait jamais être autre chose que sa meilleur amie elle qui à cette époque l'aimait depuis déjà 2 années. Il avait suivit tout deux le même chemin, la même peur du rejet de l'autre, ou bien la même peur de l'incompréhension... Kazuki passa ses mains le long de ses formes pour la soulever lentement laissant son corps glisser lentement sous la jeune femme pour que son visage se retrouve à nouveau en face de celui de sa belle, ses yeux la transperceraient complètement elle était à nue devant lui laissant ses émotions vagabonder dans tout son être.

"Hé Li... Je t'aime beaucoup moi aussi..."

Beaucoup pourquoi avait il rajouté beaucoup, il y avait autre chose? elle avait fait une erreur, elle avait dit quelques choses qui ne fallait pas? Non tout ne pouvait pas s'arrêter comme ça, non pas maintenant. Alors qu'elle sentait son coeur battre de plus en plus fort ébène rapprocha son visage du sien et l'embrassa une nouvelle fois. Comme les baisers aux quelles avait déjà eut droit les instants avant celui-ci il était parfait, passionné à souhait les lèvres de son petit chinois était appétissante à souhait. Les mains de la jeune chinoise glissèrent sur le cou de son homme pour se porter contre l'arrière de son crâne pour accentuer le baiser voulant se prouver qu'il n'avait dit cela uniquement par pudeur, n'ayant osé dire qu'il l'aimait tout simplement. Le baiser dura de longs instants Kazuki guidant la danse la jeune femme ne faisant que le suivre avant qu’il ne détache une nouvelle fois ses lèvres.

"Il serait peut-être temps d'aller aux bains... On ne va pas laisser la pauvre Hen se charger de tout pour nos propres intérêts... Mais ça peut toujours attendre hein... Je dis ça pour elle, ensuite je ne suivrait que ta propre décision ma belle..."

Le retour à la réalité, enfin la réalité de tous les jours, leur autre couverture, la seule qu’ils ne pourraient jamais effacer tant qu’ils étaient dans cette situation. Elle ne pouvait pas non plus laisser Hei tout faire et puis Kazuki l’avait averti qu’ils ne seraient pas là pour ouvrir mais sûrement pas qu’ils ne viendrait pas en effet.

"Tu as raison mon cœur, elle va être débordée avec les clients qui devait venir pour l’ouverture. Je vais chercher mes affaires et je reviens tout de suite."

Li Wei déposa un doux et rapide baiser sur le front de Kazuki avant de quitter ses bras. La rupture de ce contact qui s’était instauré entre eux fut difficile, c’était la première fois depuis des années qu’elle pouvait exprimer ses véritables sentiments avec le jeune homme, la première fois qu’elle pouvait sans risque être avec lui au lieu de l’observer assise dans le fauteuil d’en face le matin pendant son sommeil. Se levant elle déposa un nouveau baiser sur les lèvres de son mari pour se diriger vers la chambre. Une fois qu’elle eut montée les marches elle entra dans la chambre et commença par ramasser la chaise sur le sol avant de se saisir de sa robe ainsi que sa veste. Elle redescendit en courant pour se retrouver au plus vite auprès de Kazuki elle était prête pour se rendre aux bans.

Les bains====>

==> Les bains

Juste après être sorti des bains, Kazuki se mit à marcher d'un pas rapide dans la rue, énervé au plus au point. Il ne lui avait pas fallut grand chose ce jour-là, et ceci ne devrait retomber qu'en peu de temps. Mais il conserverait sans aucun doute encore une rancœur envers Rai, cet homme qu'il n'avait jamais pu encadrer. Il le voyait principalement comme un jaloux, un espèce de vieux avant l'âge orgueilleux comme ce n'était pas permis. L'ébène n'appréciait pas forcément qu'on le prenne pour un con, voir même pas du tout, comme beaucoup de personnes d'ailleurs. Il retourna rapidement chez lui, puis attrapa de quoi écrire ainsi qu'une feuille. Il écrivit un mot dessus, puis le laissa sur la table du salon avant de repartir aussi rapidement qu'il était venu, prenant bien soin de refermer la porte derrière lui.

Citation :: Je passe chez le serrurier. A plus tard.
Kazuki.

==> The million dollar hotel

[Post principalement de transition]

___________________________________________________________________________________________
~°~ Edit du 08/08 ~°~

==>Quartier neutre

Suite à la prise des transports en commun, Kazuki se retrouva bien vite chez lui. Il n'avait pas passé une des meilleures nuits de sa vie, et ressentait une envie de se poser tranquillement le temps d'un petit moment. Il entra chez lui après avoir déverrouiller la porte d'entrée, puis enleva son manteau qu'il déposa à l'endroit prévu à cet effet. Suite à cela, il parti vers le salon et vit le journal en jetant des regards furtifs. Il le saisit puis partit s'assoir dans le canapé, bien à son aise. Suite à plusieurs minutes à parcourir les différentes pages, ses yeux se mirent à le piquer. Puis, le chinois se laissa aller à l'emprise du sommeil. Il replia le journal qu'il posa sur ses genoux tout en le tenant, puis balança sa tête en arrière avant de fermer ses yeux. Au bout d'une petite poignée de minutes, le thorax du jeune homme se levait de manière régulière, tandis qu'une respiration un peu plus forte qu'à l'habitude s'échappait de sa bouche entrouverte. Il était parti au sein des bras de Morphée...

====> Les bains de Liang

La jeune femme marchait doucement sur les trottoirs du quartier chinois, la réunion avec ses deux officiers s'était éternisée pendant un long moment s'étalant dans l'après midi, ce qui ne lui posait pas de problème. Le sujet était bien trop important pour qu'elle ne se permette de l'écourter tout deux savait ce qu'ils devait faire des à présent, Li Wei espérait que tout aller bien se passer et que cette histoire n'était qu'une mauvaise blague mais il fallait vraiment le vérifier. C'était lors de ces moment là qu'elle détestée être la tête de dragon, devoir attendre que les personnes sous ses ordres n'agisse alors qu'elle aurait pu le faire elle aussi, mais Qiu avait été clair ne jamais se déplacer elle même. Sans même s'en rendre compte la chinoise s'était retrouvé devant chez elle.

Secouant sa veste Li Wei entra chez elle déposant celle-ci sur le porte manteau de l'entrée plaçant sous celle-ci une serviette pour éponger l'eau qui allait s'écouler de celle-ci. Même si elle l'avait secouée il restait de nombreuses plaque blanchie par la neige. La jeune femme se dirigea aussitôt dans le salon pour laisser un petit mot à son mari, entrant dans le salon elle eut la belle surprise de trouver Kazuki allongé sur le divan dormant profondément un journal dans la main. Cette vision fit sourire tendrement Li Wei qui se rapprocha du divan prenant place à coté de son homme, son torse se levait doucement avant de retomber tout aussi délicatement, il y avait encore une journée elle aurait eut peur qu'il ne se réveille la surprenant alors qu'elle le contemplait dans son sommeil. Mais il y avait encore certaines chose qu'elle ne savait pas comment prendre, depuis les quelques mois tout ce qu'elle avait fait n'avait été guidé que par son envie et son amour, chaque baiser et chaque étreinte qu'elle avait pu offrir a Kazuki était des actes bel et bien réel, mais en était il aussi le cas pour Kazuki? Ou était il totalement le même dans l'inimitée, pas celle qu'il avait laissé transparaître...

Li Wei détacha des mains de Kazuki le journal et le posa sur la table basse puis comme le matin même elle le regarda mais sans crainte, sans la peur d'être découverte cette fois çi. Au contraire elle en serait même presque heureuse. Se rapprochant de son mari elle déposa un baiser sur ses lèvres avant de poser son visage sur le torse de Kazuki l'entourant de ses bras en prenant soin de ne pas le réveiller, elle voulais simplement être ainsi dans les bras de l'homme qu'elle aimait.

Kazuki s’était doucement affaissé sur le coté en raison de son sommeil qui prenait de plus en plus le contrôle sur son corps. Il n’était plus maître de lui-même, perdu dans les bras de Morphée, avalé par l’inconscience qui le ravageait en cet instant présent. Au fur et à mesure que les minutes passaient, il se retrouva totalement sur le coté, la nuque cruellement penchée sur le coté à vous en offrir un mal de chien lors de votre réveil. Emporté dans son sommeil, il bougea de manière instinctive, se retrouvant de la sorte allongé sur le dos, une jambe raide sur le canapé et l’autre pendant dans le « vide », tête posé sur le tissu comme s’il se trouvait dans son lit. Plus rien ne le retenait en cet instant, juste le néant complet qui obstruait son esprit. Ses mains serraient le journal comme un bien précieux, quelque chose qu’il craignait de perdre, que cela s’envole comme par magie… Ou que l’on le lui vole, n’ayant plus conscience de sa situation actuelle. Un bruit violent aurait pu le réveiller de mauvais poil, et nul n’aurait pu connaître la réaction qu’il aurait pu avoir à cet instant là. Stressé dans la journée, puis heureux, puis énervé. Sûrement aurait-il bondi hors de sa place pour se ruer vers l’intrus, pressant ses mains contre son cou avant de se rendre compte qu’il s’agissait de sa bien aimée.

Toutes ses pensées se mêlaient dans son rêve, ou constituait en partie intégrante ce songe. Il rêvait de toute cette partie là, comme si un danger oppressant arrivait vers lui, pour glacer son corps de sa mort durant son sommeil pourtant tellement réparateur. Dimanche peut-être, mais l’insomnie était au rendez-vous depuis quelques temps, et l’impossibilité de siestes pour récupérer en raison du travail exécuté. Mais aujourd’hui, la mise était différente. Curieusement, il parvenait à s’endormir en pleine journée, de la lumière en abondance dans la pièce dans laquelle il se trouvait, mais lorsque la nuit venait à poindre, ses yeux se refusaient de rester clos durant de nombreuses heures. Il préférait ne pas user de ses herbes, bien qu’il était sur de ce qu’il concoctait, il ne voulait pas devenir accroc à ce genre de choses, et encore moins de ne plus parvenir à s’endormir sans ces artifices. En réalité, l’enclenchement de son rêve s’était fait à l’arrivée de Li, le silence complet de la maison ayant été coupé par les sons de vie de la jeune chinoise. Il n’allait pas tarder à se mettre en phase de réveil, avant de découvrir l’ironie qui avait voulu qu’il s’endorme sans ne même se rendre compte, cet acte qu’il cherchait désespérément à faire depuis tant de soirées, et pourtant qui se réfutaient à son esprit.

Une nouvelle fois de manière instinctive, il referma les poings, quelque chose avait changé. Malgré la douceur utilisée par sa femme, le manque était toujours là, l’ébène s’en était rendu compte dans son inconscient. Il ouvrit vaguement les yeux, soulevant d’une manière infirme ses paupières avant de les refermer, n’ayant simplement laisser passer qu’un petit zeste de lumière. Il sentit un doux contact sur ses lèvres, auquel il ne répondit pas, encore à moitié dans l’autre monde. Il se réveilla un peu plus au sentir du contact contre lui, ce qui le força d’ouvrir de manière plus dure les yeux, bien qu’il sache déjà qui était là. Il reconnaîtrait parmi des milliers le doux parfum de dégageait Li, la silhouette si magnifique à ses yeux de la jeune femme. Kazuki ne bougea pas dans l’immédiat, se laissant bercé par le rêve éveillé qu’il faisait en cet instant présent. Au bout d’une poignée de seconde, il bougea son bras le plus vers l’extérieur pour le passer dans le dos de Li, d’une manière lente. « Tu es rentrée… Je t’attendais.. » prononça t’il d’une voix encore endormie, relativement faible. Sa gorge était sèche, à cause de la grande quantité de froid inhalée les heures auparavant. Il passa son autre main sur la tête de la jeune femme, glissant ses doigts dans ses cheveux et le massant délicatement. Il savourait ce câlin, encore plus que tous les autres faits auparavant. Celui là était réel, et non un simple rôle dans la rue, il pouvait laisser enfin libre court aux sentiments qu’il éprouvait à son égard.

« Je suis passé chez le serrurier toute à l’heure… Il devrait passer dans la soirée.. »

Il aurait voulu en parler plus tard, savourer ce moment comme il se devait, mais les affaires devaient sûrement passer avant tout. Puis ce n’était qu’une simple information, rien qui ne pouvait entraver leur union du moment. Ses yeux étaient de nouveau fermés, il se réveillait doucement, dans ses bras la personne auquel il tenait le plus au monde. Pour l’instant il n’y avait plus grand chose qui l’importait, ni le vol connu dans la matinée, ni même la question de ce que Rai avait de si important à leur dire.

Alors qu'elle s'était pressée tendrement contre son mari la jeune chinoise s'était mise à penser à tout ce qui allait changer dès à présent comment leurs journée allaient se passer maintenant. Ils n'auraient plus a faire semblant de n'être qu'ami, enfin c'était plutôt l'inverse mais pas pour Li Wei elle avait du depuis si longtemps cacher son attirance pour Kazuki qu'elle ne voulait plus perdre une seule seconde profiter pleinement de sa présence, mais il n'allait pas falloir en faire trop aux yeux de tous le chinois était son mari depuis déjà de long mois bien qu'il n'en soit rien réellement. La tête de dragon se posée de très nombreuses questions elle n'avait jamais eut de réelle relation avec quiconque au contraire de Kazuki qui lui était expérimenté il avait déjà eut des relations avec les femmes. Le visage de la chinoise se tourna vers celui de son mari ses yeux se levant vers lui le regardant tendrement, sa tête suivait le mouvement insufflé par la cage thoracique de l'être endormi sur lequel elle était accolée ce simple mouvement, ce contact et ce regard qu'elle posait sur lui suffisait à l'apaiser même si chaque question ne pouvait la quitter si facilement. A ce même moment le bras de Kazuki l'enlaça passant dans son dos.

« Tu es rentrée… Je t’attendais.. »

« Excuse moi je ne voulais pas te réveiller. »

Sans plus de réponse Kazuki toujours assez endormi passa son autre main dans les cheveux de la jeune femme massant doucement sa tête dans un geste tendre que Li Wei apprécia grandement lui souriant. La brune déposa un nouveau baiser sur les lèvres de l'homme de ses rêves avant de reposer sa tête sur le torse du jeune homme, cette étreinte dura un moment avant que Kazuki ne représente la parole

« Je suis passé chez le serrurier toute à l’heure… Il devrait passer dans la soirée.. »

« D'accord, je suis repassée pour te laisser un mot, je voulais aller à la police pour déclarer le vol de mon sac, mais, je peux y aller plus tard si tu veux. »

Li Wei se relava pour se retrouver en position assise restant tout de même contre Kazuki faisant glisser les bras de celui-ci autour de sa taille avant de reprendre la parole.

« Pour tout à l'heure... ça va mieux? »

Elle ne savait pas vraiment comment aborder le sujet, Kazuki semblait ne pas avoir apprécié la situation dans les bains. Elle ne voulait pas le mettre de mauvaise humeur non plus mais la situation actuelle était inquiétante et il devait être mis au courant.

Le vol du sac... C'était vrai, rien de tel qu'un peu de sommeil avant d'enivrer vos sens, et vous faire perdre la réalité de vue. Petite perte de mémoire passagère, le temps d'émerger doucement des bras de Morphée. Un réveil comme il avait toujours voulu avoir, avec sa petite femme dans ses bras, sentir la chaleur de son corps traverser ses propres vêtements jusqu'à la ressentir sur sa peau. Un sentiment si doux, tellement léger que l'apaisement qui s'en ressent après arrive dans un silence des plus totaux. L'ébène ne bougeait pas, ne laissant qu'une grande amplitude de mouvements à la belle, ne répondant qu'au baiser qu'elle lui offrit. Il avait l'impression de nager bien loin d'ici, largement au dessus de la voute céleste. Il la regarda par la suite avec un petit sourire en coin, presque imperceptible sur son visage aux traits endormis. La princesse venait tout juste de se réveiller dans son cercueil de verre suite au baiser de son prince charmant... "Je vais venir avec toi si ça ne te gêne pas. Le serrurier ne va pas arriver avant un petit moment encore..." Kazuki ne tenait pas à la laisser partir de nouveau seule dans le froid. C'était la personne la plus importante d'un clan, sa propre supérieure, et pourtant il ne la voyait toujours que comme une frêle créature à défendre de la force de ses bras, et de son épée, comme tout valeureux guerrier puisse protéger de ses muscles ardents sa douce.

Il se redressa également à son tour, en toute légèreté, simplement pour ne plus avoir la tête posée sur le rebord du canapé. L'épisode avec Rai lui revint rapidement en tête, cet espèce de vieux qui pensait tout connaitre de la vie pour quelques rides supplémentaires. Son nez se fronça en même temps que ses sourcils, le souvenir n'était pas des plus agréables. Mais il n'allait pas non plus en faire toute une comédie, se jeter à terre et taper des pieds comme un sale gamin à qui l'on aurait refusé un piètre sac de billes. "Ouais.... Ouais ça va. Tant que je recroise pas son chemin aujourd'hui." Paf. Aucune envie non. Même demain, même dans dix ans, quedalle. Il connaissait son caractère, mais lui en avait un encore plus mauvais il fallait croire. Mais quelque chose effleura tout de même sa raison, si bien que son air redevint normal, yeux fixés sur l'un des murs. "Au fait... Il voulait quoi ? Parler du beau temps et de la pluie ou bien aurait il eu quelque chose d'intéressant à dire ? Ou peut-être que les bains ne fournissent pas assez de fonds au goût de monsieur." Rancœur au fond de la voix, pourtant aucunement tourné envers la jeune chinoise. Et afin de le lui signifier, il l'invita d'un geste de la main de s'assoir sur le canapé tout en repliant les jambes pour la laisser faire, puis se remit en position assise.

Kazuki répondit a son baiser de belle façon ce qui ne déplus aucunement à la tête de dragon bien au contraire. Les baisers de son mari lui semblait encore plus envoûtant et délicieux que ceux qu'elle avait la chance de recevoir avant de savoir que lui aussi partagé les même sentiments qu'elle à son sujet. Le jeune homme toujours vaseux prit la parole d'une voix assez fondante.

"Je vais venir avec toi si ça ne te gêne pas. Le serrurier ne va pas arriver avant un petit moment encore..."

Suite à ces paroles il se redressa doucement pour se placer dans une position plus confortable Li Wei toujours contre lui, elle avait passée ses mains autour de sa taille et sans se faire prier suivi le mouvement de son mari levant la tête au fur et à mesure qu'il se redressé pour garder son visage dans son regard. Elle se doutait bien qu'il ne devait pas être au mieux de sa forme sur la discussion qui allait suivre car c'était un fait établi il n'aimait pas Rai et ses façons de faire.

"Ouais.... Ouais ça va. Tant que je recroise pas son chemin aujourd'hui."

Elle comprenait peu être mieux pourquoi maintenant, Kazuki était assez froid avec son entourage et la petite discussion qu'ils avaient eut le matin même plus le fait qu'il lui propose de venir avec elle au commissariat avait soulevait une idée dans la tête de la jeune chinoise. Se pourrait il que son mari soit une personne jalouse? Ou du moins en ce qui la concernait. Rai bien l'excessif n'avait essayer que de la protéger comme il le faisait depuis des années maintenant mais il était possible de Kazuki ne sente blessé de ne pas avoir pu faire de même... Il était son mari maintenant et ce depuis plusieurs mois aux yeux des gens, s'il avait accepté n'était-ce pas à l'époque uniquement pour la protéger? Car tout était bien plus compliqué depuis la triade avant qu'il ne soit ensemble dans cette maison leur relation était simple et établie pour tout les deux Kazuki était le garçon inaccessible à ses yeux qui faisait depuis qu'il était tout petit ce qu'il pouvait la protéger. Sans lui elle n'aurait jamais survécu à sa petite enfance, enfin sans lui et sa mère... Avait il peur que cela change...

"Au fait... Il voulait quoi ? Parler du beau temps et de la pluie ou bien aurait il eu quelque chose d'intéressant à dire ? Ou peut-être que les bains ne fournissent pas assez de fonds au goût de monsieur."

Li Wei s'assit correctement sur le canapé avant de lui répondre ce qu'il venait de lui dire. Cela confirmé un peu sa pensée bien qu'elle ait du mal à imaginer que Kazuki était une personne jalouse. Cela ne collait pas tout à fait avec ce qu'il dégageait, c'était peut être simplement Rai qu'il jalousait ou n'aimait tout simplement pas.

"ça na rien à voir avec ça Kazuki... Il voulait nous montrer l'article d'un journaliste ou d'une journaliste on en sait rien. Dans celui-ci cette personne laisse un passage sur une interview d'Al Capone. Apparemment il serait près à sortir... Lin doit retrouver ce journaliste pour que l'on récupérer l'article entier."

Puis l'embrassant dans le cou elle se releva lui prenant la main pour qu'il la suive car plus vite ils auraient réglé cette histoire de sac à main et plus vite ils seraient de retour ici, de plus même si le serrurier ne devait pas arriver tout de suite ils ne devraient pas le rater.

"Et arrête de faire ton jaloux Kazuki."

Cette dernière phrase avait été dite avec un sourire en coin comme pour essayer de percer ce sentiment de jalousie qui pouvait habiter son mari, a moins qu'elle ne se soit complètement tromper et que ce n'était que de la fierté.

"Un article... Il sait lire lui maintenant ?"

Non, il ne l'aimait pas, mais alors là pas du tout. A dire vrai, il ne pouvait pas le voir en peinture ce gars là, en d'autres temps propres à l'Amérique, il l'aurait bien défié dans un duel au pistolet, les deux cow-boys s'enlisant dans une lutte à mort. Un claquement de doigt dans son esprit, qui lui fit remettre les pieds à terre. Ou plutôt le doux contact des lèvres de sa femme à l'encontre de son cou. Il la laissa faire, sentant un léger frisson lui parcourir l'échine à ce contact, puis elle lui prit la main en l'invitant à se relever. Ce qu'il fit, il donnerait tout pour elle, tout pour cette personne qui lui ferait perdre la tête pour un rien. Il en était fou amoureux, et rien ne pourrait jamais le faire changer d'avis. Il la suivit sur quelques pas, puis s'arrêta à l'entente de ses paroles. Il conserva sa main au creux de la sienne, mais ne put s'empêcher de la faire se tourner un peu en tirant doucement sur son bras, pour pouvoir la regarder dans les yeux. Ses yeux... La mâle se voyait dedans, ce qui lui fit un drôle d'effet sur le coup. Jamais il n'avait pu se voir ainsi, de peur qu'elle sache toute la vérité.. Mais maintenant que cette dernière était dévoilée, il pouvait laisser libre court à ses envies.

"Pourquoi... Jaloux ?"

Il ne comprenait vraiment pas. Certes, il aurait du mal à accepter qu'un homme vienne draguer sa bien-aimée, enfin c'était bien faible comme propos. Avec trois dents en moins, l'autre comprendrait bien vite que c'était chasse gardée. On tape avant, on discute après, douce pensée du chinois. Mais sur le coup, le mot prononcé par Li était indescriptible à son esprit. Avant qu'il ne put pousser plus loin son interrogation, quelqu'un frappa à la porte, brusquement si bien qu'il en sursauta. Il en fallait peu pour le perturber aujourd'hui le pauvre petit... Il lâcha la main de Li, les sourcils légèrement froncés. Ils n'attendaient pas de visite, là, dans la nuit aux flocons de neige. "Je vais voir." Il voulut faire l'homme dégagé, tranquille d'esprit, mais sa démarche était un peu trop... robotique pour que cela passe inaperçue. Avec ce qu'il s'était produit dans la matinée avec le pick-pocket, on était jamais trop sur de ce que la suite pouvait réserver. Le brun avait tendance à surprotéger la jeune femme, à vouloir être un rempart entier contre les aléas de la vie, la moindre accident était entièrement de sa faute dans sa manière de penser.

*T'vas voir toi...*

Prêt à dégaigner ses poings, se défendre comme un lion en cage. Il attrapa la poignée de porte, puis la tourna d'un geste lent, entrebâillant par la suite la porte afin d'y jeter un coup d'œil discret. Sur le coup, il ne reconnut pas la personne qui se tenait là, dans le faible rayon de lumière. Puis lorsque sa voix retentit, Kazuki ouvrit en grand la porte, l'invitant à rentrer. Le serrurier. Il lui expliqua en quelques mots la situation, détaillant quelque peu plus que ce qu'il lui avait déjà dit. Puis il revint vers Li. "Je crois qu'il va falloir remettre à un peu plus tard notre visite chez les flics... Monsieur s'occupe de tout, il ne devrait pas en avoir pour très longtemps d'après ses dires." Ensuite il croisa les bras, puis regarda de nouveau sa moitié en penchant légèrement la tête sur le coté, sans ne se soucier des divers bruits exécutés derrière lui, synonymes d'une poignée qui se démonte.

"Dis, qu'est ce qui te pousse à dire que je suis jaloux...?"

Alors qu'elle se dirigeait vers l'entrée Kazuki la retint tirant doucement son bras, Li Wei ne s'y entendant aucunement fit demi tour pour se retrouver contre Kazuki pratiquement nez à nez. Son mari la regardait dans les yeux, elle en fit donc de même comme hypnotisée par ceux-ci, depuis qu'il savait tout tout avait changée chaque petits gestes n'avaient plus à être réfléchi. Le jeune homme prit la parole pour la questionner sur ce qu'elle lui avait dit peu de temps avant.

"Pourquoi... Jaloux ?"

Li lui sourit tendrement, il ne s'en rendait même pas compte. Son attitude avait tout d'un homme jaloux il avait suffit que Rai ne s'approche un peu d'elle pour qu'il parte au quart de tour... Elle s'apprêtait à lui expliquer ce qu'elle pensait tout cela sans être médisante car jamais elle ne pourrait reprocher à son mari de la surprotéger lorsque l'on sonna à la porte ce qui fit sursauter Kazuki et dans un même temps elle même ne s'attendant pas à autant . Qui cela pouvait bien être? Ils n'attendaient personne mit à part le serrurier mais il avait encore bien du temps, apparemment contrarier de n'avoir la réponse à sa question Kazuki se dirigea vers l'entrée.

"Je vais voir"

Li Wei le suivit du regard et comprit aussitôt qu'il n'était pas d'humeur à recevoir du monde mais elle ne voulait pas s'en mêler préférant laisser à son mari faire si cela pouvait le calmer un peu de crier sur quelqu'un... La chinoise se dirigea vers le fauteuil et s'y installa attendant que son mari revienne auprès d'elle ce qui se fit assez rapidement laissant réapparaitre son homme devant ses yeux.

"Je crois qu'il va falloir remettre à un peu plus tard notre visite chez les flics... Monsieur s'occupe de tout, il ne devrait pas en avoir pour très longtemps d'après ses dires."

La tête de dragon sourit ce n'était pas si grave elle irait demain dans la journée elle allait pouvoir passer la soirée ici bien au chaud en compagnie de l'homme de ses rèves. Celui-ci penchant la tête lui reposa alors la question.

"Dis, qu'est ce qui te pousse à dire que je suis jaloux...?"

"Je dis ça comme ça... Tu as eut la réaction d'une personne jalouse aux perles c'est tout ce que je voulais dire. D'accord il a un peu poussé mais c'était pour notre bien, je connais Rai depuis des années maintenant et jamais il ne me draguerais Kazu' il est juste très protecteur... Un peu comme toi."

Li Wei se leva pour aller dans les bras de son mari posant sa tête contre lui essayant de lui montrer que ce qu'elle venait de dire n'était pas négatif ni même cible sur lui. Mais elle connaissait Rai depuis des années et s'était fait à son caractère il avait toujours était très gentil avec elle même s'il lui faisait peur au début l'homme étant assez impressionnant. Il l'avait déjà aidée par moment lorsqu'elle avait des soucis avec des personnes un peu trop collantes...

La réponse que prononça la jeune femme laissa le chinois un peu... de glace. Ce n'était pas le fait que Rai eut parlé ou autre à Li, c'était tout autre chose... Comme si cet homme voulait à tout prix prouver sa supériorité face à lui, Kazuki avait un esprit assez d'acier. Instinct primaire, comme le sont tous les animaux, et la plupart des mâles, malheureusement... Il ne pouvait laisser passer cela, ce n'était pas non plu sa boniche, si l'autre n'était pas content de ce qu'il pouvait faire pour le clan, il n'avait qu'à se barrer. Sur ses pensées, Kazuki avait dévié le regard des yeux de sa femme, pour les fixer sur un point au dessus d'elle, sur le mur d'en face. Regard de braise, il soupira un peu coup, avant d'ouvrir à son tour la bouche, toujours sans la regarder, bien qu'elle soit venue dans ses bras. A ce moment là, il ne bougea pas. "Jaloux... Non... Je n'aime pas qu'on me traite comme une sous merde comme il a pu le faire. Comme si j'allais mener le clan à sa perte." Et si... cela arrivait ? Il serra l'un de ses deux poings, ne prêtant pas attention au serrurier qui venait tout juste de jurer dans son dos, et du bruit de métal heurtant le sol. Soudain, il sentit la chaleur du corps de la chinoise pénétrer sa chair, sa réaction étant celle d’un frisson. Non…

Il releva sa main droite, qui vint se poser sur la joue droite de Li. Une main légèrement tremblante, avide d'un tout qu'il n'avait jamais ressentit avant. Il pencha la tête, afin de retrouver le regard de la belle. Lui, ses yeux étaient ceux d'un fou, un type tout juste bon à incarcérer, jeter la clef dans la faille un puits sans fond et en oublier l'emplacement. Visage animé d'un rictus au coin des lèvres, il ne savait plus ce qu'il était, où était sa raison, ce qu'il faisait ici. Ses doigts glacés parcouraient la peau de Li, son pouce caressant lentement sa pommette, les autres enveloppant la partie droite de sa mâchoire. "Tu sais... Que j'ai confiance en toi. Que je ne crains rien de Rai vis à vis de toi..." Sa phrase était restée en suspend, comme en attente d'une réponse pour lui confirmer ses dires. Peut-être était-il partie sur un autre registre dans son esprit. Ses iris s'arrêtèrent sur les lèvres de la chinoise, et il eut soudainement envie d'en prendre possession, et de faire cette personne sienne, l'union de deux êtres d'une manière l'on ne peut plus charnelle. Un autre bruit derrière eux, qui lui donne l'effet d'une grande claque.

*Qu'est ce que..*

L'espace d'un instant, ce n'était plus Li en face de lui, mais un simple bout de chair si tendre, tellement appétissante qu'il aurait eu envie de mordre dedans et de la dévorer dans son intégralité. Il ôta sa main, la posa sur l'épaule de la tête de dragon puis fit un pas en arrière. Non, il devait se ressaisir, dans l'immédiat. Il ne fallait pas, tout ce dont il avait pensé n'aurait mené qu'à une destruction future. Un besoin égoïste, pulsion qu'il ne connaissait guère et qu'il avait toujours refoulé. Sans un mot, il se retourna, pour fixer le serrurier, et vit qu'il n'en aurait certainement pas pour énormément de temps à remettre le tout en place.

"Li... On part voir les flics après ?"

S'occuper les esprits, chasser ses démons intérieurs. Son sang bouillonnait au fond de lui même, il se sentait tout autre, plus mâle, plus primitif. Il n'osait plus regarder Li, il ne voulait pas, il avait peur.. Peur de lui même, peur de faire du mal à celle qu'il aimait plus que tout au monde.

Alors qu'elle s'était pressée contre son mari celui-ci ne bougea pas, il ne sembla pas y prêter attention comme s'il s'en moquait éperdument. Peut être qu'elle en avait trop fait, tout ce qu'elle avait dit ne se voulais pas méchant au contraire mais peut être que Kazuki avait été blessé par tout ça lui qui voulait tant la protéger. Peut être le fait qu'un autre homme essaye de prendre soin d'elle le perturbait... N'osant pas bouger Li attendit que l'homme dans lequel elle était blottit ne prenne la parole.

"Jaloux... Non... Je n'aime pas qu'on me traite comme une sous merde comme il a pu le faire. Comme si j'allais mener le clan à sa perte."

Li Wei ne savait pas vraiment ce qu'elle devait dire à ce moment là, malgré leur proximité le brun semblait rester de marbre devant elle n'ayant qu'un frison alors qu'il avait fini de parler. Il était vrai que le bâton rouge n'avez pas été tendre avec Kazuki mais la tête de dragon avait mit les points sur les I avec son papa de substitution. Rai n'avait pas à parler ainsi à son mari et encore moins maintenant et ça il le savait mais c'était son caractère qui était fait ainsi, c'était peut être pour cela qu'il était devenu le bâton rouge suffisamment colérique pour que les gens marchent au pas mais assez censé pour savoir quand il faisait des erreur, dans la plus part des cas... La jeune femme voulait s'expliquer sur tout ce que Rai avait dit et tout ce qu'elle lui avait rétorqué aussi mais ne le prendrait il pas mal qu'elle l'ai défendu, il semblait assez perturbé par tout ça...

"Kazu', tu le sais que je tiens à toi plus que tout maintenant. Je ne veux pas qu'une personne vienne se mettre entre nous. Rai sait qu'il est allé trop loin en te prenant à parti j'ai été clair avec lui sur ce sujet. A mes yeux tu es plus important que tout ça..." [Chinois]

La jeune femme répondait a toutes les interrogations de son mari en chinois n'aimant pas que les gens sache ce qu'elle avait au plus profond d'elle et bien que le serrurier ne se trouvait pas à portée auditive. La main de son mari vint se poser sur sa joue interrompant dans ses paroles, celle-ci tremblait légèrement, avait il peur de la perdre à cause de tout cela? Les doigts glacés de Kazuki glissaient lentement contre sa joue. Jamais elle ne le permettrait, jamais il n'aurait à souffrir à cause d'elle quitte à lui proposer de n'être plus que son mari et rien d'autre. Les yeux de son homme redescendirent vers les siens ce qui lui permit de constater que cette histoire le touchait bien plus qu'elle n'y pensait, le regard de son mari était véritablement indescriptible, jamais elle ne l'avait vu comme ça. Pourquoi était il ainsi alors qu'elle pensait qu'il serait encore plus proche d'elle maintenant, il n'avait fait que s'éloigner malgré les gestes tendre qu'il avait envers elle en ce moment, sa main enveloppant doucement sa mâchoire il reprit la parole.

"Tu sais... Que j'ai confiance en toi. Que je ne crains rien de Rai vis à vis de toi..."

"Oui... Jamais je ne ferais quelque chose qui te ferait souffrir Kazu'. Je..." [Chinois]

La main de Kazuki se détacha de la joue de sa femme avant qu'il ne s'éloigne lui même, pourquoi était il si distant... Li Wei ne savait vraiment plus que faire, Avait elle dit une chose qu'elle n'aurait pas du? La jeune femme avait complétement oublié tout ce qu'il se passait autour d'elle seul kazuki était important elle voulait l'aider mais comment faire si lui ne le souhaitait pas. Plus elle essayer et plus celui-ci se renfermait sur lui même sans aucune explication. Devait elle a nouveau s'en approcher et le prendre dans ses bras ou le laisser réfléchir seul à tout ça? Alors qu'elle se retourna la jeune femme passa la main devant ses yeux essayant de cacher au mieux les larmes naissantes dans son regard.

"Li... On part voir les flics après ?"

"Je n'en ais plus envie... Il se fait tard j'irais demain..."

Fausse excuse pour ne pas laisser son mari ainsi, elle avait recommencée à parler anglais par ailleurs, s'il n'était pas bien sortir n'était pas la meilleurs des idées, elle pourrait aller au commissariat dès demain cela ne poserait pas de problème. La jeune femme se dirigea vers le serrurier pour lui demander de se dépêcher, elle ne voulait plus personne dans leurs maison, son mari avait besoin de calme et ce n'était pas cet homme qui allait le lui donner avec tout ses outils tintant régulièrement contre le sol. L'homme se releva et commença à ranger ses outils ayant fini, Li Wei sortit aussitôt de sa poche son porte monnaie et lui glissa deux billets d'un dollars dans la main avant de prendre les nouvelles clefs de la maison. C'était une bonne chose de faite, alors que le serrurier sortait la chinoise se redirigea vers Kazuki, que devait elle faire pour qu'il se sente mieux... Li Wei le prit par la main l'entrainant lentement vers le divan pour le faire s'y installer.

"Je vais te préparer un thé mon cœur ça te fera du bien..."

Plus envie.. Quel changement rapide d'idée songea Kazuki. Mais son sac... Son sac, prit par cet homme qu'il n'était point parvenu à rattraper de par sa faiblesse intérieur. Cet homme qui aurait pu blesser sa femme, l'être qu'il aimait plus que tout au monde, qu'il arborait telle la divinité de ces lieux. Lui n'était pas comme les autres personnes de la triade qui ne pouvaient mettre un visage sur celui qui se faisait appeler la Tête de Dragon, lui l'aimait pour ce qu'elle était, depuis de longues années, d'un amour si profond qu'il serait bien impossible à dessouder quelque soit l'artifice utilisé durant ces quelques années de paix entre les deux grandes guerres. Pourtant, l'ébène savait qu'elle n'était pas faible et savait se défendre, mais c'était plus fort que lui. Si Li avait été une statue, lui aurait été son coffre en forme de siline, destiné à protéger la magnifique sculpture qu'elle était. A son sens, il se conduisait plus comme un macho à penser qu'une femme ne puisse savoir se protéger par ses propres moyens. Mais d'un coté, face à un type de plus de deux mètres de haut, en montagne de muscle, que pourrait elle... Et que pourrait-il aussi en même temps mais bon, c'était lui l'homme.

Il ne bougea pas d'un centimètre lorsqu'elle s'éloigna de lui pour aller à la rencontre du serrurier, et ne daigna pas tourner la tête pour voir ce qu'il se passait dans son dos. Il s'en doutait de toute manière, et inutile de se préoccuper de telles futilités. Bientôt, les deux époux n'auraient plus rien à craindre chez eux, même si ce petit bouseux de voleur avait retrouvé leur trace, aucune des clefs qu'il avait prit ne pourrait ouvrir la moindre ouverture de cette demeure. Kazuki resta perdu dans ses pensées, perdu avec lui même. Il se sentait faillir dans un puits sans fond, sans ne savoir où se rattacher. Ne risquait-il pas de perdre celle qu'il aimait à trop s'accrocher à elle de la sorte ? Ne lui prenait il pas tout son espace, sans ne rien lui laisser pour respirer ? Il ne savait pas que faire, après tout la meilleure chose à faire serait encore de voir avec la première personne concernée. Une fois qu'elle en aurait eu terminé avec l'artisan... Mais quelle chose dure à la fois, laisser s’éloigner l’être qu’il désirait tant ressentir contre sa chair, apaiser tant d’années à espérer par la chaleur de son corps pressé contre le sien.

L'homme se laissa prendre la main machinalement, l'autre était parti... Il suivit Li jusqu'au divan, sans n'émettre le moindre signe de refus. Sans ne prononcer la moindre parole, il prit place, mais ne daigna pourtant pas lâcher la main de sa douce moitié, et la serra d'avantage dans le creux de sa propre paume. "Pourquoi me faire du bien... Je ne me sens pas mal, qu'est ce qui te pousse à croire cela ?" Il redressa la tête afin de croiser son regard, puis l'attira vers lui sans la forcer. Enfin, si mais sans douleur, jusqu'à ce qu'elle se retrouve assise sur ses propres genoux. "Tu fais encore référence à Rai..? Ne t'en fais pas, tout va bien, j'ai toujours eu tendance à m'emporter un peu vite." Kazuki lâcha sa main et alla passer la sienne dans les cheveux de la jeune femme, d'un geste lent aux racines implantées dans sa nuque comme pour la faire frémir. "Mais j'ai besoin de savoir... Si tu trouves que je ne te laisse pas assez respirer, dis le moi... Je ne veux pas être un fardeau pour toi, et ne veux surtout pas te perdre, pas maintenant que nous nous sommes retrouver comme cela aurait du se passer il y a des années..." Il avait baissé le ton lors de ses derniers mots, glissants presque jusqu'à l'oreille de la chinoise, d'un ton doux et harmonieux.

Alors qu'elle allait s'éloigner du divan pour aller préparer un thé pour son mari ce qui lui permettrait d'oublier un peu tout ses tourments celui-ci la retint par la main serrant celle-ci plus fortement comme s'il avait peur qu'elle ne disparaisse.

"Pourquoi me faire du bien... Je ne me sens pas mal, qu'est ce qui te pousse à croire cela ?"

Sans même lui laisser le temps de répondre, de s'expliquer sur ces paroles tout à fait logique dans sa tête, bien qu'elle aurait eut du mal à formuler une explication clair sans partir dans une suite de mots n'ayant aucun sens ne voulant pas trop brusque Kazuki, le jeune homme releva le visage pour que leur regard se croise à nouveau entrainant la jeune femme vers lui. Li Wei ne résista en aucune façon ne voulant dans un premier temps ne pas blesser son mari mais aussi n'ayant aucune raison de refuser un doux contact avec l'homme de ses rêves. La jeune femme prit alors place sur les genoux de son mari gardant ses yeux en contact avec les siens pendant qu'il lui parlait.

"Tu fais encore référence à Rai..? Ne t'en fais pas, tout va bien, j'ai toujours eu tendance à m'emporter un peu vite."

"Pardon mais j'ai eut l'impression que cela t'affectais bien plus que ce que tu laissais voir..."

Alors qu'elle lui répondait Kazuki passa tendrement une de ses mains dans la chevelure de sa compagne et surenchéri rapidement.

"Mais j'ai besoin de savoir... Si tu trouves que je ne te laisse pas assez respirer, dis le moi... Je ne veux pas être un fardeau pour toi, et ne veux surtout pas te perdre, pas maintenant que nous nous sommes retrouver comme cela aurait du se passer il y a des années..."

Mais pourquoi une telle idée, la tête de dragon n'avait vécu depuis si longtemps que pour cet instant, cette vie qu'elle avait tant espérée auprès de Kazuki bien qu'elle n'aurait pu l'imaginer dans un telle situation il y a de cela quelques années. Li Wei n'avait jusqu'à ce jour jamais eut de relation avec quiconque et bien que son mari se trouve peut être trop envahissant ce n'était pas du tout le cas de la jeune femme qui aimait une tel proximité et bien plus encore depuis les paroles qu'ils avaient échangés sur leurs sentiments réciproque comme l'avait soulevé le chinois. Passant sa main le long du visage de Kazuki, Li Wei lui répondit pour ne pas qu'il ne se fasse de mauvaises idées.

"Mais non mon cœur, je ne te trouve pas du tout trop envahissant, ni même trop présent. J'aime que tu sois avec moi aussi souvent mais... Avec tout ce que l'on s'est caché si longtemps je ne sais pas trop comment faire. Enfin tu sais pour tout ça..."

La jeune femme semblait assez dérangée de parler ainsi de sa première relation de couple non feinte avec l'homme qu'elle avait toujours aimée. Elle se doutait qu'il était au courant de son inexpérience dans ce domaine bien qu'elle n'en ait jamais vraiment parlée ouvertement mais ses gestes les premiers temps de leur "mariage" avait du lui mettre la puce à l'oreille. Passant ses bras autour de cou de Kazuki la brune rapprocha son visage de l'oreille de son compagnon.

"Tout à l'heure tu semblait si loin de celui avec qui j'ai passée la plus part de ma vie cela m'a fait peur... J'ai peur de te perdre à cause de tout ces mensonges que j'ai du créer ces derniers mois, pour cacher que j'avais envie de toi, que tu comptais bien plus que moi à mes yeux..."

Kazuki ferma les yeux au contact de la main de la jeune femme sur son visage, l'espace d'une ou deux secondes, comme pour goûter encore plus à ce doux contact. Ce contact dont il avait souvent longuement rêvé, et qui eut pour don de le calmer dans l'immédiat. Les pulsions étaient toujours présentes au fond de son être, mais n'étaient plus en position de dominance pure et simple. Il redevint lui même, enfin plutôt la personne qu'il était devant la jeune femme. Personnalité hasardeuse, froide et distante en public, totalement différente seul avec l'être qu'il chérissait le plus au monde. Ses billes noires replongèrent dans les yeux de son interlocutrice durant ses paroles. Il savait pour le mariage, forcément, mais ignorait encore la durée précédente, celle depuis combien de temps Li lui vouait un amour infaillible. Ou il ne savait plus, tout était flou en cet instant dans sa tête. Il ne savait que penser, ou comment réagir. Tout ce qu'ils avaient fait à présent était feint, et ce n'était jamais allé plus loin qu'un câlin ou une embrassade enflammée. "Je ne sais pas trop non plus... Tout ce que je sais, c'est que c'est une chose qui viendra d'elle même, avec naturel. Il ne faut pas vouloir synthétiser ou précipiter les choses tu sais, on a tout notre temps... Toute la vie à dire vrai." Non il n'était pas très expérimenté, la seule femme avec qui il avait pu avoir des relations l'avait quitté bien rapidement. Tout n'était pas bien rapide... Kazuki préféra ne pas trop y faire allusion, ignorant si cela pouvait blesser la petite chinoise, chose qu'il voulait absolument éviter.

Il écarta d'avantage les bras lorsqu'elle passa les siens autour de sa nuque, puis posa ses mains dans son dos, avant d'y tracer avec lenteur maintes lignes imaginaires, se plongeant peu à peu dans une étreinte. "Tu n'as rien à craindre de cela... Moi aussi je me suis empêtré dans divers mensonges pour conserver mon intégrité, bien que cela devenait de plus en plus difficile. Jusqu'à être percé à jour, depuis ce matin." L'homme resserra son étreinte, amenant ses propres bras vers lui, jusqu'à sentir la jeune femme contre son torse. Alors il posa son menton sur l'épaule de la belle, puis demeura silencieux quelques secondes, sentant contre sa peau les battements de cœur de sa moitié. Il prit une légère inspiration, et souffla de nouveau maints mots. "J'ai aussi peur de te perdre, c'est bien pour cela que si un jour quelque chose ne va pas, vis à vis de nous, dis le moi..." Il s'arrêta de nouveau, puis déposa un baiser dans le creux du cou de la belle, et garda la tête positionnée ainsi. Li devait certainement pouvoir sentir sur elle sa respiration à cadence normale. Ces mains continuaient de caresser lentement son dos, d'une manière presque maladive, presque de la peur à perdre quelque chose à laquelle il tenait énormément.

"Si tu as peur, on prendra le temps qu'il faut hein. Après tout, je t'ai peut-être prise un peu de court ce matin..."

"Je ne sais pas trop non plus... Tout ce que je sais, c'est que c'est une chose qui viendra d'elle même, avec naturel. Il ne faut pas vouloir synthétiser ou précipiter les choses tu sais, on a tout notre temps... Toute la vie à dire vrai."

Les yeux dans les siens Kazuki savait trouver les mots pour la soulager, pour qu'elle trouve confiance pendant les moment de doute comme celui-ci et sur des sujets aussi important à ses yeux malgré son inexpérience. La jeune femme savait que les hommes avaient des besoins qu'ils ne pouvaient pas toujours cacher ou étouffer mais pour Kazuki c'était bien différant jamais il n'avait montré ce genre de chose envers elle et ce malgré l'amour qu'il lui portait depuis longtemps aprioris... Lui aussi l'observait elle alors qu'elle dormait rêvant de tout lui avouer? N'osant pas la toucher de peur que tout cela ne se sache et ne pose problème entre eux si l'amour qu'il se rentait n'était pas réciproque... Alors qu'elle pensait à tout ce la le jeune homme la prit un peu plus profondément dans ses bras la serrant tendrement comme si les paroles qu'il venait de prononcer pouvait la blesser. Puis il réagit aux parole de la jeune femme sur ce qui la paniquée le plus depuis qu'ils s'étaient tout dit.

"Tu n'as rien à craindre de cela... Moi aussi je me suis empêtré dans divers mensonges pour conserver mon intégrité, bien que cela devenait de plus en plus difficile. Jusqu'à être percé à jour, depuis ce matin."

La câlinant de plus en plus intensément le jeune homme fini sa phrase sur ce sujet épineux après avoir posé sa tête auprès de son oreille comme si ce qu'il s'apprêtait à dire ne pouvait et surtout ne devait être entendu d'elle seule.

"J'ai aussi peur de te perdre, c'est bien pour cela que si un jour quelque chose ne va pas, vis à vis de nous, dis le moi..."

"Je ne te mentirais jamais plus Kazuki, je veux même tout te dire sur ses mensonge que je t'ai tenue depuis toute ses années, car cela fais maintenant dix ans que... Je veux vivre cette histoire avec toi... Mais... Jamais je n'avais osée t'en parler car j'avais bien trop peur que tu ne veille plus me parler ensuite... C'est pour cela que j'ai mentie aussi lorsque je t'ai demandé de devenir mon garde du corps..."

Alors qu'elle parlait Kazuki déposa un baiser dans le cou de la jeune femme la gardant dans ses bras caressant son dos lentement ce qu'il fallait bien avouer rendait la jeune chinoise dingue de lui. Depuis des années elle n'osait faire cela et son mari lui venait de briser toute les limites qu'elle n'avait jamais pensée dépasser. Kazuki reprit la parole sur une voix douce et qui couplée à cette douce caresse faisait fondre la jeune femme.

"Si tu as peur, on prendra le temps qu'il faut hein. Après tout, je t'ai peut-être prise un peu de court ce matin..."

"Tu... Ta réaction m'a fait peur... Mais j'ai surtout eut peur de te perdre définitivement lorsque tu n'a pas réagit au fait que j'étais nue devant toi... Je n'ai jamais eut personne dans ma vie, jamais pour rester... Pour toi, alors j'ai peur d'être si loin de ce que tu attend d'une femme."

Li Wei s'était mise à parler de plus en plus bassement alors que sa phrase avançait de peur que cela pose un problème avec Kazuki. C'était la première fois qu'elle parlait de cela ouvertement et c'était encore plus gênant d'en parler avec l'homme de sa vie et dans cette situation. Serrant le chinois dans ses bras elle dit bassement.

"Je t'aime depuis toujours mon cœur malgré que je... Ne sache pas comment te le montrer..."

~~~~~ Un messager parmi tant d'autre ~~~~

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Quelques coups sur la porte interrompirent les embrasses prolongées des deux jeunes chinois, l'homme dernière la porte apportant une lettre pour eux. Une fois la porte ouverte le jeune homme tendit l'enveloppe au petit couple vérifiant qu'il s'agissait bien de la bonne maison puis ouvrant la main pour recevoir un petit geste de leur part il leur sourit. Aussitôt fait aussitôt le messager disparu. Dans l'enveloppe scélé d'un seau à la cire comme dans l'ancien temps vous pouvez trouver une lettre.

Bonsoir.

Cela fait bien longtemps que je ne vous ais pas vu tout deux, j'espère que vous allez bien et que Li tu t'es remise de la mort de ton père. Je sais que cela n'a pas du être facile depuis qu'il nous a quitté je dois avouer avec beaucoup de mal à revivre normalement je n'imagine même pas ce que cela doit être tour toi. Cela me rappelle le jours ou l'on a fêté son quarante troisième anniversaire tout les huit une des dernière fois ou je vous ait vu tout les deux.

J'ai appris que les bains t'avaient étés transmis c'est bien, prend en bien soin ton père y a mit tout son coeur, sais tu qu'il avait monté cela alors qu'il n'avait que quarante deux dollars en poche, les bains n'avaient que six petites pièces c'est bien loin de tout ce que tu as connu, c'est une des choses que l'ont a oublié aussi avec le temps. J'aimerais bien te voir toi et ton mari désolé de ne pas avoir pu venir au mariage mais j'avais disparu avec deux amis.

Porte toi bien je vais faire tout ce qui est possible pour venir vous voir et assure toi de faire tout ce qu'il faut pour que les bains soit prospèrent.

N.

» ~~~ Maison de Zhao Li Wei et Ryong Kazuki ~~~