Maison de Li et Kazu

~~ Premier post Rp ~~

.10h.

La chambre du couple si particulier que composait Li Wei et Kazuki commençait à s'emplir de douce lumière. La chinoise se réveilla lorsque les rayons du soleil filtrant au travers des rideaux mal fermés vint se refléter sur son dos et une partie de son visage, une douce chaleur que la jeune femme appréciait sentir le dimanche matin. La journée de la veille avait était éprouvante gérer les bains un samedi demandait beaucoup de travail, que ce soit simplement en terme de présence, sans prendre en compte les mécontents, car les bains marchaient très bien ces temps ci et hier certain habitué n'avait pu avoir de place, ceux-ci n'ayant pas réserver pensant que leurs bains leur était toujours disponible, Li Wei leurs avait promis une place pour tout l'après midi d'aujourd'hui ce qui les avaient satisfaits. Se tournant sur elle même la lumière du soleil ayant disparue elle se retrouva nez à nez avec Kazuki, celui-ci dormant toujours profondément...

Le jeune homme était allongé à quelques centimètres d'elle le torse nu, les bras passant contre l'oreiller qu'il serrait dans son sommeil, le visage tranquillement posé sur celui-ci. Li Wei sentit en elle cette sensation de bien être, de désir montrer, son corps si proche de celui de son meilleur ami, sa main s’approcha des muscles de celui-ci suivant leur forme gardant la main à une quinzaine de centimètres la jeune femme posa son regard sur le visage de Kazuki espérant inconsciemment que celui-ci se réveil même si elle guettait ses yeux clos prête à arrêter au moindre mouvement. Après quelques minutes la brune souleva lentement le drap les couvrant pour sortir du lit prenant soin de ne pas le réveiller et s’assit sur un des deux fauteuils de la chambre regardant son mari. Li Wei l’observait souvent de cette façon lorsqu’elle se réveillée avant celui-ci imaginant ce que pourrait être leur vie si elle lui avouée ses sentiments lors de leur « mariage » au lieux de faire cette mascarade, mais l'essentiel était que cette couverture marchait à la perfection et puis la triade passait avant ses propres souci et besoin ne serait-ce en mémoire à son père Qiu...

Après quelques minutes restée comme sur ce fauteuil à suivre du regard la musculature de son mari Li Wei quitta sa nuisette de soie rouge qu'elle déposa sur le fauteuil avant de se diriger vers la salle de bain. Fermant la porte la jeune chinoise ouvrir le robinet, le puissant jet d'eau chaude laissa échapper une grande quantité de vapeur emplissant rapidement la pièce, Elle se glissa sous la douche après avoir sortir une large serviette qu'elle déposa sur le rebord du lavabo. la chinoise soupira laissant l'eau brûlante ruisseler sur son corps.

La respiration de Kazuki demeurait sourde, profonde, comme celle d'une personne encore bien posée entre les bras de Morphée. Il ne perçut nullement les mouvements de la belle chinoise se reposant à ses cotés, du lointain d'où son esprit demeurait. Il rêvait, signe qu'il ne tarderait sans doute pas à émerger lentement de son sommeil. Dans ses pensées, il était au beau milieu d'un grand bateau, des brumes tombées entièrement sur le pont, dissimulant l'équipage à ses yeux. Des bruits montaient à ses oreilles, puis il vit sa mère plus loin, courrant en tenant dans ses bras une enfant. Il s'approcha d'elle, et se rendit compte que c'était la petite fille aux yeux verts qu'il avait rencontré il y a de cela des années, lors de sa fuite. Une détonation, un sifflement, un cri. Une gerbe de sang s'échappa de sa mère, de même ensuite de la petite fille. Toutes deux s'étalèrent à terre, les yeux grands ouverts, du sang s'écoulant lentement de leur bouche... Une petite flaque de liquide vitale commençait à se formait, Kazuki sentit son coeur se serrer, sa gorge se nouer... Il courut vers elles, puis entendit une nouvelle détonation.... Puis plus rien.

L'ébène se redressa d'un geste brusque sur le lit, la respiration haletante, les sens en alerte. Il mit une bonne poignée de secondes à se rendre compte que tout ceci n'était qu'illusion, bien que le réalisme était fort au rendez-vous. Non... Il n'était pas sur un paquebot à moitié gelé, mais dans une chambre douillette, réchauffée par de doux rayons de soleil qui lui arrivaient dessus. Poussant un long soupire, Kazuki se laissa tomber sur le dos, effectuant pour cela une petite retournée rapide. Son regard se fixa sur le plafond tandis que sa respiration ainsi que les battements de son coeur semblaient reprendre une allure à peu près correcte. Il était encore perdu, et ressentait un grand besoin de se hisser totalement de ce cauchemar tout à fait stupide. Il poussa les draps rapidement, puis ne tarda pas à se mettre debout, seulement vêtu d'un pantalon en tissu noir. Il partit en direction de la salle de bain où il ne capta pas le bruit de l'eau, puis entra sans aucune hésitation dans la petite salle. Il aperçut Li Wei de dos sous la douche, mais ne sembla pas immédiatement capter de quoi il retournait, et la salua d'une manière des plus naturelles.

"Bonjour Li... Bien dormi?"

Il se plaça face au lavabo, puis ouvrit le robinet d'eau froide avant de recueillir du liquide au creux de ses paumes serrées l'une contre l'autre, au niveau de la tranche de ses mains. Le chinois se passa de l'eau sur le visage, afin de se réveiller un peu mieux, puis attrapa une serviette pliée avant de ressortir de la salle dont la vapeur commençait à envahir. Il referma la porte avec soin, et parti en direction de lit où il s'assit avant de s'essuyer son visage trempé. Il n'était toujours pas très bien réveillé, il n'avait pas capté une seule seconde l'état de nudité de Li, qui en temps ordinaire l'aurait bien mit mal à l'aise...

L’eau chaude était vraiment une bénédiction de bon matin la chinoise aimait rester sous le jet d’eau de longues minutes cela la relaxée et lui permettait d’oublier en général ses divers soucis qu’ils soient professionnels ou bien personnels. Bien que le personnel tournait toujours autour de la même chose, Kazuki, enfin la relation qu’elle avait avec Kazuki ou plutôt sa non relation. La jeune femme posa ses mains contre son visage lissant ses cheveux vers l’arrière laissant l’eau rebondir sur son visage ruisselant sur son corps, essayant d’oublier les pensées qu’elle avait pour le chinois lorsqu’elle entendit la voix de son mari.

"Bonjour Li... Bien dormi?"

Se retournant elle vit Kazuki là, dans la salle de bain, le jeune homme s’avança vers le lavabo et ouvrit l’eau commençant à se mouiller le visage. L’eau de la douche devint encore un peu plus chaude à se moment là mais Li Wei ne s’en aperçu à peine son attention étant totalement focalisée sur le jeune homme. Celui-ci était toujours torse nu la brune plaça sa main droite devant son entre jambe et sa main gauche devant sa poitrine essayant de cacher au mieux son anatomie, ne sachant pas comment réagir. Se retrouver nue devant lui ça… ça n’était presque jamais arrivé pour le moment, son visage se mit alors à rougir de façon totalement incontrôlée, Li Wei sentie en elle une grande appréhension montrer en elle qu’elle il se passer elle bafouilla une sorte de réponse.

"Ou..Oui…et…Toi…"

Le brun attrapa la serviette qula chinoise avait posée sur le bord du lavabo alors qu’elle essayait péniblement de lui répondre guettant les moindres mouvement du jeune homme, puis il sortit refermant délicatement la porte ne laissant pas de réponse à la jeune femme. Li ne savait que penser, elle se laissa tomber sur le sol de la douche s’appuyant dos contre une des parois laissant l’eau couler sans discontinuer les bras ballant le long de son corps. Il… il était sortit comme ça, sans… rien, Kazuki n’avait même pas semblait troublé ou même gêné de la voir nue, pourtant ce n’était pas comme s’il la voyait régulièrement dans son plus simple appareil. Li Wei avait déjà imaginée de nombreuses fois ce moment là alors qu’elle était assise à regarder son mari dans son sommeil. Le moment où Kazuki la verrait nue par inadvertance ce qu’elle devrait faire, ce qu’il allait dire, la gêne mutuelle qu’ils partageraient. Mais maintenant qu’elle était devant le fait accomplie cela ne ressemblait en rien a tout ce qu’elle avait imaginée tant de fois, cela était même le total opposé et la jeune femme n’y vit qu’une seule conclusion sur le moment son mari non son meilleur ami ne ressentait rien pour elle, rien de plus qu’amical ce qui lui brisa le cœur comme à chaque fois qu’elle devait redevenir une simple amie. Se levant elle coupa l’eau de la douche sans même se laver essuyant son visage elle sortit prenant une serviette dans le petit meuble, ses cheveux détrempés mouillant abondamment le sol carrelé.

S’enroulant dans celle-ci la chinoise s’approcha de la porte serrant le nœud en dessus de sa poitrine. Entre ouvrant délicatement la porte elle y collant son oreille essayant de savoir si Kazuki se trouvé toujours dans la pièce. Aucun bruit le jeune homme avait du descendre se préparer à manger, Li Wei ouvrit la porte en plein entrant dans la pièce. Son regard se posa directement sur Kazuki tout juste en face d’elle, le brun était là assit sur le lit le visage dans ses mains. La jeune femme resta la sur le pas de la porte la vapeur de la salle de bain emplissant doucement la chambre.

Kazuki ressassait sans cesse son rêve dans son esprit qui demeurait embrumé malgré l'eau fraîche, la vision des yeux éteints de Li résonnait en écho dans son crâne. Il avait prit peur oui, ce sentiment de perdre quelqu'un de cher lui déchirait le coeur en des milliers de petits morceaux. Pour ce qui était de sa mère, il l'avait vue mourir entre ses bras, et était parvenu à se faire à cette idée, donc ceci le troublait bien moins. De toute manière, il avait souvent fait ce genre de cauchemars peu après son décès, il y était... comme qui dirait habitué. Atroce à dire, mais ce n'était plus une femme qu'il avait à protéger, et ce depuis de nombreuses années. Dorénavant, le seul but de sa vie était Li Wei, il ne pouvait envisager qu'il pouvait arriver quelque chose à la jeune chinoise. Kazuki ne savait pas vraiment ce qu'il devait ressentir pour elle, dans un sens ce n'était qu'une amie, mais en dehors lors de leur rôle respectif de mari et femme, il ne savait pas, son coeur lui semblait vraiment léger, il n'avait aucun besoin de se forcer pour quoi que ce soit. Bien que ce soit devenu en quelque sorte un geste naturel, automatique, il était heureux à chaque contact de la jeune femme. Mais pour le moment, il n'en était pas vraiment à se stade là dans ses pensées, sa mort résidait au fond de ses iris impuissants. La perte...

L'ébène redressa subitement la tête, la porte juste en face de lui s'était ouverte à la volée. Il plongea ses yeux dans ceux émeraudes de la chinoise, puis se releva lentement, puis s'avança vers elle avant de la serrer dans ses bras, peu importe sa tenue. "Je suis content... De te voir en vie tu n'imagines même pas combien.. ><" Il ne fallait pas s'étonner, il était encore à moitié dans les vapes. Ce geste n'avait rien d'amoureux ou autre, une sorte de soulagement, rien de plus. Il sentait sur son torse nu les cheveux mouillés de sa "femme", mais ceci ne suffisait toujours pas pour le faire réagir. Le temps qu'il reprenne conscience, cela commençait à réellement devenir urgent pour la pauvre Li qui ne devait plus trop savoir quoi penser. Au bout de quelque chose comme une minute, il desserra son étreinte, puis la regarda dans les yeux, avant de lui sourire, un sourire sincère. Un long soupire s'échappa de sa bouche entrouverte, puis il fit un pas en arrière, puis deux, se prenant le lit dans la jointure des genoux, ce qui le força à s'assoir, surprit. Un petit instant de flottement se fit sentir, il venait de redescendre de manière assez brutale à la réalité. Son regard se posa de nouveau sur Li...

*Mais... Elle est...*

Si si grand malin elle est belle et bien nue sous sa serviette. Son rythme cardiaque grimpa en flèche, tandis que ses pomettes commençaient à prendre une teinte rougeâtre. Il se remit debout, carrément mal à l'aise, avant de commencer à bégaiyer. "Heu... Ex.. Excuse moi.." Il était troublé, fortement troublé. Afin d'arranger son état, la vision de dans la salle de bain lui revint en pleine figure, lui pouvant apercevoir de dos la belle brune, enfin... C'était déjà mieux que s'il l'avait vue de face. Par gestes maladroits, il se mit en tête de reculer afin de sortir de la pièce, et commença donc par contourner lentement le lit sans ne jamais se retourner, gardant ses yeux bien fixés sur le visage de Li, qu'ils ne descendent surtout pas ailleurs. "Je... Je viens de me réveiller et.. Fin voila j'étais encore dans les vapes.. et..." Incapable d'alligner deux mots supplémentaires, les joues en feu, il finit par se retourner avant de se sortir de la pièce, en lachant de nouveau quelques paroles avant de fermer définitivement la porte. "Je vais te laisser hein... Te laisser te préparer en paix." Clac. Porte qui se ferme sans grande discrétion. Il se sentait con, mais con, à un point inimaginable. L'envie de se cogner la tête contre un mur le prit, mais il ne fit rien d'autre que de descendre les escaliers qui menait à l'étage inférieur. une fois en bas, il entra dans la cuisine où il tira sur la ficelle des stores de manière à remonter ces derniers.

*Rha mais merde qu'est ce que j'ai fait. Tu n'es pas con Kazuki, tu es très con*

Le chinois n'entendait plus rien pour le moment, complètement perdu. Son coeur battait à tout rompre, il n'arrivait pas à se détacher de l'image de la jeune femme dans la salle de bain... Non il n'était pas pervers, juste troublé.. et peut-être amoureux, il n'en savait trop rien. Depuis quelques temps, il ne ressentait plus exactement les mêmes choses qu'avant pour Li, mais il préférait faire comme si ne rien était, après tout ils n'étaient qu'amis, et ce ne devait pas être par hasard si elle lui avait demandé un mariage que comme un service...

Afin de se changer les idées, il partit vers les fourneaux puis alluma ce qui servait de gazinière avant d'attraper quelques ustensiles. Il commença à préparer un petit déjeuner pour eux deux, mais passa sa main un peu trop prêt des flammes... Beaucoup trop prêt d'ailleurs. "OUAILLE !!" Le brun recula d'un bond après avoir gracieusement gueuler ce qui avait du s'entendre jusque dans les étages supérieurs, puis partit sans attendre vers l'évier, la main rouge, légèrement brûlée au niveau de la paume. Il alluma l'eau froide, puis laissa le liquide débiter sur sa brûlure. Ce n'était pas très douloureux en soit, dans pas longtemps il ne sentirait plus rien, mais à peine réveillé les perceptions sont différentes. En plus complètement perdu dans les pensées... Il resta là sans bouger, sa main sous l'eau, le regard fixé sur un mur. De la sueur froide lui coulait toujours le long de la nuque, suite à l'évènement précédent... Il ne fallait plus qu'il y pense, et ne songeait même pas à revoir Li dans peu de temps, sa gêne ne ferait que revenir à l'affût, la vicieuse...

Li Wei regarda son ami se lever plongeant ses yeux noirs dans les siens, s’approchant d’elle il l’enlaça au centre de ses bras musclés

"Je suis content... De te voir en vie tu n'imagines même pas combien.. ><"

Sa tête appuyant contre le torse nu de Kazuki Li Wei ne compris rien à la situation, pourquoi celui-ci venait la prendre dans ses bras comme cela juste après l’avoir totalement ignorée dans la salle de bain. Ils restèrent l’un contre l’autre comme ça pendant une bonne minute Li Wei ne bougée pas ne sachant que penser, ressassant dans sa tête la phrase de son mari, la revoir en vie… elle ne l’avait quitté que hier soir en allant se coucher avant lui totalement exténuée par sa journée. La tête de le chinoise se leva vers le visage du brun ses cheveux détrempés passant contre le torse de celui-ci, alors qu’elle allait prendre la parole Kazuki desserra son étreinte posant son regard dans celui de Li Wei le jeune homme lui sourit, un sourire sincère qu’elle avait l’habitude de voir depuis des années, mais elle ne le compris pas cette fois ci. Son mari commença a reculer d’un pas d’un autre, pour… pourquoi, elle était bien dans ses bras la jeune femme voulait comprendre ce changement, lui si distant dans la salle de bain et si proche et câlin il y a quelques instants.

Le cœur de Li Wei battait la chamade essayant de comprendre elle s’avança d’un pas vers son « homme » celui-ci en reculant trébucha sur le lit. Quelques instant après il se releva semblant quelque peu affolé, il commença a bégayer un enchaînement de mots confus et gardant la chinoise dans son champ de vision gardant ses yeux dans ceux de Li Wei il commença a tourner autour du lit pour se rapprocher de la porte de la chambre.

"Heu... Ex… Excuse moi…Je... Je viens de me réveiller et… Fin voila j'étais encore dans les vapes… et... Je vais te laisser hein... Te laisser te préparer en paix."

"Mais... Je… Kazu’… reste…"

Le dernier mot fut totalement absorbé par le bruit de la porte claquant contre son embrasure. La chinoise totalement perdue s’assit quelques instant sur le lit à la place exacte ou se trouvé Kazuki il y a quelques instants, il lui avait suggéré se préparer ce qu’elle fit, détachant la serviette qu’elle laissa sur le lit, Li Wei ouvrit son armoire cherchant ses affaires les pensées absorbées par ce qu’il venait de se passer. Comment faire pour analyser tout cela, à peine réveillé c’était ce qu’il avait dit, ce n’était qu’un rêve qui avait déclenché tout cela, comment est-ce possible. De quoi Kazuki pouvait donc bien rêver, le contact qu’il avait eut avec elle tout à l’heure lui avait semblait si réelle, juste se réveiller… tout cela s’embrouillait dans sa tête elle était totalement perdue entre ses envies qui au contact du torse de son « mari » s’était à nouveau éveillées. Attrapant une Robe la jeune femme se dirigea à nouveau vers le lit pour s’y asseoir lorsqu’elle entendit un cri venir du bas. Un cri provenant de son homme sans réfléchir elle sortit de la chambre en courant plaquant contre elle sa robe et descendit les escaliers menant vers le ré de chaussé. Arrivée en bas elle se dirigea vers la cuisine pour tomber sur Kazuki seul, de dos, le jeune homme était appuyé sur l’évier le bruit de l’eau coulant dans celui-ci. Li Wei regarda le jeune homme sans un mot, que c’était il passé pour qu’il crie comme cela.

La jeune femme regarda autour d’elle, le feu était allumé plusieurs ustensile de cuisine sortit sur les plans de travail.

"Ça… ça va Kazuki ? Je t’ai entendu crier…"

Li Wei se cacha contre le mur ne laissant sortir de l’embrasure de la porte seulement sa tête tenant devant elle sa robe la chinoise essayant de l’enfiler le plus discrètement possible, celle-ci s’agrafant sur le coté facilitait la chose. Le coeur de la jeune femme battait la chamade s'inquiettant pour Kazuki se possant certaines questions

Le regard concentré sur un petit point situé sur le mur, Kazuki ne remarqua pas le fait que quelqu'un venait de descendre les escaliers. Sa main ne lui faisait pas vraiment mal, une petite chaleur se faisait ressentir au niveau de sa paume, rien de plus. L'eau lui faisait du bien, ce froid lui remettait les idées en place, comme un puzzle. L'image de Li ne le laissait pas indifférent, contrairement à ce qu'elle avait du croire, le fait de l'avoir vu nu l'avait fortement dérangé, ce n'était pas une chose dont il se foutait totalement. Non pas comme pour une personne que l'on verrait dans toute son intimité par inadvertance sans la connaître, ou alors un simple ami, on en rigole plus qu'autre chose. Alors que là, son coeur lui gueulait quelque chose qu'il avait du mal à comprendre. Il lui semblait ressentir quelque chose de plus pour elle, depuis quelques temps, chose qui s'était accentuée avec le mariage. Mais il tâchait dans la vie de tous les jours de ne rien y laisser paraître, c'était une amie, qu'une simple amie... Faire l'indifférent n'était pas toujours chose facile avec leur rôle, se bécotter dans la rue juste pour paraître mari et femme, et bien il fallait croire qu'il voulait que cela se concrétise également dans la vie réelle. Amis en privé, couple en dehors. C'était à en devenir complètement dingue, parfois il s'y perdait un peu...

*Zen...*

Il poussa un long soupire une fois de plus, puis entendit une voix derrière lui, ce qui lui fit tourner la tête. Li Wei venait d'apparaitre dans une faible ouverture de la porte. Il se força à lui faire un léger sourire, bien que ses joues redevenaient peu à peu pourpres. "Oui oui ça va ne t'en fais pas..." Il sortit sa main de sous le filet d'eau puis la leva un peu au dessus de son épaule, la montrant à sa tendre et chère épouse, enfin amie... "Je me suis juste brûlé bêtement. 'Fin, ça m'a surpris c'est tout." Il se sentait encore plus idiot, puis une fois ces quelques paroles prononcées, il coupa l'arrivée d'eau. Il regarda un instant sa paume de main, il n'y avait presque plus rien de visible, une petite tâche rouge. L'ébène revint devant les fourneaux, puis mit de l'eau à bouillir sur le feu. Il voulut presque oublié ce qui avait bien pu se passer un peu plus tôt, puis se décida à se concentrer que sur ce qu'il exécutait, la préparation du petit déjeuner. Il attrapa de l'huile d'arachide puis en mit un peu dans l'eau, l'équivalent d'une grande cuillère à soupe environ. Il reposa ses yeux vers la porte, puis ouvrit la bouche afin de pouvoir faire vibrer ses cordes vocales, sa voix exprimant toujours un petit peu de gêne, mais self controle pour le coup si l'on puit dire. Il avait déjà assez perdu son calme comme ça un peu auparavant...

"Des nouilles sautées ça te vas?" Kazuki aurait aimé reparler un peu de l'incident qui s'était passé auparavant, mais se dit que ce n'était pas une très bonne idée en fait... Il ne savait pas comment la chinoise pouvait bien réagir, mais répondrait à des questions si cela survenait. Après tout, son comportement avait été... étrange. Une petite explication aurait en effet peut-être besoin de s'imposer.

Li Wei regarda Kazuki se retourner assez gênée passant son bras vers sa hanche pour agrafer sa robe l'ayant enfilée dans sa totalité. Le jeune homme sortit sa main du filet d'eau lui la montrant tout en prenant la parole.

"Oui oui ça va ne t'en fais pas... Je me suis juste brûlé bêtement. 'Fin, ça m'a surpris c'est tout."

Li Wei était soulagée il n'avait pas fait ce qu'elle avait imaginée et bien heureusement, Kazuki n'était pas ce genre de personne à s'en vouloir autant. Le jeune homme coupa l'arrivée d'eau puis se dirigea vers elle une casserole d'eau froide à la main, le coeur de la chinoise se mit à battre plus fort encore, n'ayant pas encore réussi à finir d'agrafer sa robe elle se trouvait à demi-nue derrière le mur, baissant la tête sur son coté droit pour voir ce qu'elle faisait. La jeune femme fixa rapidement l'attache la plus haute en sautant quelques une pour ne pas se sentir gênée devant le regard de son ami, relavant sa tête vers lui s'attendant à le voir auprès d'elle Li Wei fut déçu... Celui-ci s'était mit aux fourneaux, elle s'avança dans la cuisine lorsque le brun se retourna vers elle et prit la parole.

"Des nouilles sautées ça te vas?"

Nouvelle déception, au lieu de lui reparler de l'incident dans la chambre, non au lieu de parler de son attitude, de son attitude dans cette chambre Kazuki venait de lui demander ce qu'elle voulait manger. La jeune chinoise hocha la tête des nouilles lui irait très bien, s'approchant d'un des plans de travail elle pris une chaise s'asseyant puis fini de s'habiller de façon plus convenable fermant les dernières attaches de sa robe. Ses pensées étaient toujours préoccupées par l'incident avec son mari. Comment interprété cela elle n'en avait toujours aucune idée surtout que celui-ci semblait faire comme s'il ne s'était rien passé. Le regardant travailler elle pris la parole cherchant avant ses mots pour ne pas se retrouver comme une nouille.

"Kazu' tout à l'heure... Dans la chambre, tu as... tu as dit que tu étais heureux de me voir en vie. Tu..."

Li Wei ne sut comment finir sa phrase, lui demander de tel façon finirait par aboutir au fait qu'elle l'aimait, que depuis qu'elle l'avait revu dans ses bains le petit faible qu'elle avait pour lui s'était transformé en amour et que la seule façon pour elle de... de profiter ce cet amour fut de lui avoir proposé ce mariage factice. Sur cette pensée Li Wei se sentit assez misérable, profiter de son ami de la sorte pour son simple plaisir c'était... misérable. Reprenant la parole elle fini sa phrase sur un ton plus compatissant.

".... t'inquiète trop pour moi tu sais. Il ne va rien m'arriver, tu devrais t'occuper un peu de toi.?"

Kazuki eut un petit sourire lorsque la belle acquiesça, ce qu'il préparait n'allait pas lui déplaire au moins. Il attrapa le sachet de pâtes déposé sur une étagère un peu au dessus de lui, puis le déposa sur l'un des comptoirs. Par la suite, il suivit la brune du regard, elle vint s'asseoir non loin de lui, après avoir au préalable attrapé une chaise. Forcément elle n'allait pas se mettre par terre... Il s'apprêtait à continuer à sortir d'autres ustensiles et ingrédients nécessaires à la préparation du petit déjeuner, mais s'arrêta dans son élan lorsque Li se mit à parler. Il se posta face à elle, l'air parfaitement serein. Le regard plongé dans le sien, il la contemplait tout en l'écoutant. Bien entendu, ceci n'était qu'une façade, son coeur se remettrait à battre à un rythme plus rapide. Ce qu'elle prononça lui fit revenir en mémoire le rêve qu'il venait tout juste de faire, ce qui lui fit faire une petite moue triste. Quand à la suite de trop se soucier d'elle, ce fut une couleur pourpre qui s'installa sur ses joues, une fois de plus.

*Penser la prochaine fois à se réveiller avant de sortir du lit...*

Ba oui, parce que là le jeune homme se retrouvait dans une situation assez facheuse. Il ne pouvait rien dévoiler, à la moindre bévue il était grillé. L'ébène jeta un coup d'oeil vers la casserole, il y avait du temps avant qu'elle ne se mette à bouillir. Il attrapa donc à son tour une chaise, puis la plaça en face de celle de Li, à environ un mètre de cette dernière puis s'assit dessus. Il fit un faible sourire presque effacé, puis prit la parole à son tour, afin de lui répondre. "Hum... Comme je te l'ai dit j'étais vraiment mal... Mais mal réveillé. Je sortais tout juste d'un cauchemar, j'étais encore dedans si tu veux.." Il s'arrêta un instant, jaugeant un peu la réaction de la chinoise du regard. Mais avant d'avoir pu voir quoi que ce soit, il reprit sur sa lancé, bien décidé à mettre les choses au clair... Puisque ça semblait la tracasser un peu... Pourquoi d'ailleurs? "En fait j'étais sur le bateau où on s'est rencontré...Ma mère te tenait dans ses bras, elle semblait terrifié et courrait. Puis... Vous vous êtes fait tirer dessus..." Il se stoppa là, non désireux de continuer plus loin. Son visage devait avoir prit une air des moins joyeux, mais il se ressaisit bien vite, puis se remit à sourire de nouveau.

"Mais tu es là c'est le plus important ^^" Il croisa ses mains sur ses genoux, puis la regarde, tout simplement. "Et puis tu sais... je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose de mal. Je prend soin de moi ne t'en fais pas." Il venait juste de prouver le contraire en se passant par inadvertance la main dans les flammes juste auparavant, mais bref passons.

La jeune femme attendait la réaction de son vis à vis, s'occuper plus de lui elle n'avait rien trouvée d'autre pour finir sa phrase, pour éviter de lui dire qu'elle voulait s'occuper de lui, qu'elle ne rêvait que de ça, agir comme sa femme à tout moment de la journée que ce ne soit plus une façade. Ce fut la 30 eme fois au bas mot depuis les quelques mois qu'ils vivaient ensemble que Li Wei se défilait sur ses sentiments, préférant perdre un amant ou mari que perdre dans le même temps un ami... L'ami en question se saisit d'une chaise et s'assit en face d'elle il semblait gêné les pommettes légèrement rougies puis il pris la parole, au fur et a mesure qu'il parlait son air était de plus en plus grave.

"Hum... Comme je te l'ai dit j'étais vraiment mal... Mais mal réveillé. Je sortais tout juste d'un cauchemar, j'étais encore dedans si tu veux... En fait j'étais sur le bateau où on s'est rencontré...Ma mère te tenait dans ses bras, elle semblait terrifié et courrait. Puis... Vous vous êtes fait tirer dessus... Mais tu es là c'est le plus important ^^"

Au fil des paroles le visage de la chinoise se décomposa lui aussi, les souvenirs du bateau lui revenaient en pleine figure, revoyant la perte de sa famille, le visage de son frère les yeux plein de larme lorsque celui-ci lâcha la main de sa soeur, les souvenirs des bon moment avec ses parents même si le moment à l'époque ne si prêtait pas. Puis les souvenirs de la jeune femme passèrent immédiatement sur le marin... celui chez qui ils avaient trouvés refuge, ce marin qui avait pendant si longtemps abusé de la mère de Kazuki et qui avait commencé à s'en prendre à elle alors qu'elle n'avait que 12 ans. Le sourire qu'elle avait sur les lèvres lorsqu'elle avait demandée à Kazuki de s'occuper plus de lui avait totalement disparu. Son ami savait il pour sa mère, ce qu'elle avait du faire pour qu'ils aient un toit au dessus de leur tête et ce qu'elle avait fait pour elle... Li Wei n'avait jamais abordée le sujet avec lui elle s'était contentée de l'écouter parler de la mort de Mihiko et de le consoler s'il en avait besoin.

"Et puis tu sais... je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose de mal. Je prend soin de moi ne t'en fais pas."

"oui... Merci..."

Cette phrase ne collait peut être pas à la situation ou à la réponse de son ami, mais les pensées de la chinoise était restaient dans le passé. Li Wei se demandait si elle devait enfin aborder le sujet depuis toute ses années, si Kazuki faisait toujours ce genre de cauchemar c'est qu'il n'avait pas encore réussi à oublier la mort de sa mère et remettre tout cela sur le tapis n'était peut être pas une bonne idée. Du moins pour le moment, se levant Li Wei commença à se diriger vers la porte.

"Je... Rien... Ne pense plus à ce qu'il s'est passé tout à l'heure ce n'est rien. Ton eau va déborder Kazu', je monte finir de m'habiller...."

Voilà comment fuir une conversation de façon très maladroite, ce genre de chose n'était pas très courante chez l'asiatique, faissant généralement preuve de bien plus de discernement et de logique. Mais ce sujet comme l'amour qu'elle portait envers Kazuki était deux chose avec laquelle elle avait bien trop de mal et en parler ne la mettait pas à l'aise du tout...

Kazuki jeta un coup d'oeil vers la chinoise, et remarqua bien rapidement que son air avait changé. Au fond des rétines de l'ébène, de l'inquiétude mêlée à de la tristesse était perceptible. Sans n'ajouter le moindre mot suite à la petite interjection qu'elle avait prononcé, bien qu'elle lui eut semblé porteuse de mauvaise augure, il la regarda se lever. Elle allait vers la porte, avait elle mal prit ce qu'il venait tout juste à dire? Mh. Dans tous les cas, Li ne se trouvait plus la seule à psychoter, loin de là. Il acquiesça d'un signe de tête ses dires, ajoutant un petit mot avant de la laisser disparaître dans l'ouverture laissée par la porte. "D'accord." Le brun resta pendant une poignée de secondes dans le vague, jusqu'au moment où son oreille parvint à percevoir le bruit d'eau qui boue, et plus particulièrement celui de la substance qui déborde grâce à son petit "pchit" caractéristique de son arrivé sur une surface très chaude.

"Merdeuh..." Après tant de classe dans ses dires, il se mit debout en poussant sa chaise à l'aide de l'arrière de ses genoux, puis baissa un peu le volume de la flamme qui proliférait en dessous de la casserole. Il remit d'un geste rapide les chaises à leur place initiale, puis revint vers les plans de travail avant de prendre le sachet de pâtes. Il en versa un peu dans l'eau bouillante, remua à l'aide d'une grande cuillère en bois puis la reposa. Il resta quelques secondes à suivre du regard les bulles provoquées par l'ébullition, buguant littéralement sur cette flotte. Il sortit de ses pensées en voyant la moue triste du le visage de la brune quelques instants auparavant, puis sortit d'un pas vif de la cuisine. Kazuki stationna cependant un petit moment au bas des escaliers. Il était inquiet oui, mais ne voulait pas pour autant se faire griller. Rho et puis zut, après tout en temps que meilleur ami il avait bien le droit à un peu d'inquiétude non? De toute manière il n'était pas vraiment sur de ce qu'il ressentait, no soucis donc...

Il grimpa les marches sans bruit, comme à son habitude, le jeune homme misant énormément sur sa furtivité, il était rare qu'on l'entende se déplacer. Une fois en haut, il s'avança vers la chambre dont la porte était ouverte. Il se pointa à l'entrée, tapa deux coups sur l'ouverture histoire de signaler sa présence puis s'avança d'un pas tout en prononçant, ne sachant pertinemment pas si elle était là où non. "Li... Heu... Tu te sens bien..?" Faute d'avoir planifier quelque chose à dire, il se retrouva un peu comme un con, mais parvint à sortir deux ou trois trucs qui n'étaient pas dénués de sens, et qui résumait bien ce qu'il voulait dire...

"D'accord."

Ce fut le seul mot qu'elle entendit avant de passer la porte, la chinoise monta les marches menant jusqu'à la chambre à chaque pas la même question que lui dire, lui parler de ce que sa mère avait du subir et dans le même temps que sa propre expérience vienne sur le tapis ou laisser le passé au passé. La jeune femme n'en avait aucune idée, entrant dans la chambre elle se laissa tomber sur le lit, se blottissant à la place où kazuki dormait chaque nuit. Avant ce jour Li Wei pensait avoir dépassé ce stade, avoir oublier ce marin mais en fin de compte en fermant les yeux elle le voyait clairement s'approchant d'elle commençant à l'attraper et à l'embrasser... La jeune femme se releva attrapant la serviette alla sur passer de l'eau sur le visage.

Puis s'approchant de son armoire et se saisit de ses sous vêtements qu'elle posa sur le lit. Li Wei se sécha les cheveux avant de remonter sa robe sur ses hanches pour enfiler son dessous, puis elle dégrafa le haut de sa robe qu'elle laissa tomber sur son ventre retirant son bras gauche de celle-ci et commença en enfiler son soutient gorge lorsqu'elle entendit taper à la porte. très rapidement suivit par la voix de son ami.

"Li... Heu... Tu te sens bien..?"

Apercevant le chinois entrer dans la chambre, elle prit rapidement la parole se trouvant dans une position assez peu confortable, a croire que cette journée était censé la forcer a se montrer nue a tout le monde.

"Ha Kazu'... je... attends deux secondes"

Se retournant vers la fenêtre pour cacher son anatomie au jeune homme, bien qu'il ait déjà pu l'observer deux fois depuis leur réveil, la jeune femme fini d'enfiler son soutient gorge puis remonta le haut de sa robe sur sa poitrine la refermant aussi vite qu'elle put. Elle replaça ensuite le tissu sur ses cuisses les couvrant bien que légèrement c'était toujours mieux que de laisser celles-ci à l'air... Après avoir fini la chinoise signifia qu'elle avait fini se retournant vers la porte ne sachant pas si son mari était entré dans la pièce... Que lui répondre, si ça aller, bien sur que ça n'allait pas, après ce qu'il s'était passé il y a quelques minutes sous la douche et ces souvenirs qui venait de remonter à la surface comme ça pouvait aller. Li Wei se décida à tâter le terrain, pour savoir si elle devait ou plutôt si elle avait le droit de parler de cette vielle histoire avec Kazuki, mais surtout si parler de cela n'allait pas gêner son ami, lui rappellera de mauvais souvenir et ré-ouvrir un ancienne plaie.

"Je... je vais bien... Enfin c'est juste que cela ma rappelée de mauvais souvenirs, reparler de ta mère après si longtemps... Elle a fait télement pour moi..."

Voilà c'était lançée, suivant la réponse du jeune homme la chinoise lui parlerait de tout ce qu'elle savait, sinon une fois de plus elle mettrait sous silence ce secret comme elle l'avait fait déjà plusieurs fois. Elle s'aprocha du lit et s'y assit attendant la reponse de Kazuki.

Musique d’ambiance

Kazuki entra dans la pièce sans vraiment se méfier, pensant que la jeune femme avait déjà terminé de se rhabiller, vu le temps qu'il avait mit avant de monter. Mais à sa grande surprise, il put observer le haut de son anatomie féminine. Ce ne fut pas comme les quelques minutes auparavant où il avait sérieux la tête coincée dans son arrière train, là il était parfaitement conscient... Une teinte rouge reprit effet de ses joues, et il en ferma instinctivement les yeux avant de se retourner pour sortir dehors. "Excuse moi je pensais que tu avais fini." Son ton était maladroit, rapide. Il avait limité bouffé tous les mots qu'il venait tout juste de prononcer, mais cela restait tout de même relativement compréhensible. Il ne se retourna de nouveau que lorsque la voix de Li Wei parvint jusqu'à ses tympans, à ce moment là il revint dans la chambre et put se rendre compte avec une sorte de soulagement qu'elle était habillée. Elle avait bien commencé cette journée, et c'était peu dire. Deux moments vraiment gênants, que demande le peuple? Il poussa un léger soupire à l'entente des paroles de la brune, puis partit s'assoir à coté d'elle sur le lit, attendant d'être installer pour répondre.

"Désolé ce n'était pas le but... De t'attrister."

Il ne dit rien de plus, se demandant ce qu'elle voulait dire par l'avoir autant aidée. Il pensait certainement que c'était juste le fait de l'avoir "ramassée" dans le bateau, puisqu'il ignorait ce que ce foutu marin avait tenté de lui faire. Il savait pour sa mère... Il savait ce qu'il lui faisait subir. D'ailleurs il avait retrouvé sa trace... Enfin maintenant il n'y en a plus. Mais il se garda bien de le dire, un jour, peut-être, à l'occasion. "Ba... On s'est surtout entraidés tu sais... Vu la merde où on était, il fallait bien ça. On allait pas te laisser comme ça." Il se tourna vers elle et lui fit un grand sourire. Un sourire sincère, démontrant une certaine compassion. "Fin bon le passé nous rongera toujours plus ou moins... Je pense. Mais en fin de compte, c'est pas une si mauvaise chose je pense. Ça nous à permit de nous rencontrer après tout. Fin bon, je n'ai pas de regrets de mon coté. Pas trop, je pense que ma vie aurait été bien plus mauvaise que ça..." Il garda son regard dans le vide, repensant à toute la pauvreté dans laquelle pouvait baigner sa famille autrefois. Mais maintenant, il n'était plus que l'ultime vestige de la famille Ryong.

Li Wei garda son regard sur Kazuki, après les paroles qu’elle venait de prononcer elle aurait bien aimée savoir si elle pouvait continuer et se confier au jeune homme. Celui-ci vint s’asseoir à ses cotés.

"Désolé ce n'était pas le but... De t'attrister."

Li Wei garda ses yeux émeraude sur son ami, l'attrister, ce n(était pas vraiment ça... enfin si c'était tout à fait ça tout ce qu'il s'était passé la bas Li wei s'en était pendant longtemps voulu, si elle n'avait rien dit la mère de Kazuki n'aurait pas était violentée, bien que ce n'était pas une solution. La jeune femme s'en était rendu compte à ce jour mais dans son enfance tout avait été perçu différemment. Si Mihiko n'était pas intervenue elle serait peut être morte elle aussi à ce jour. Le chinois reprit la parole.

"Ba... On s'est surtout entraidés tu sais... Vu la merde où on était, il fallait bien ça. On allait pas te laisser comme ça… Fin bon le passé nous rongera toujours plus ou moins... Je pense. Mais en fin de compte, c'est pas une si mauvaise chose je pense. Ça nous à permit de nous rencontrer après tout. Fin bon, je n'ai pas de regrets de mon coté. Pas trop, je pense que ma vie aurait été bien plus mauvaise que ça..."

Le sourire de Kazuki présent au début de ses paroles ne l'avait pas quitté mais son regard lui semblait emplit d'une certaine tristesse. Comme.. s'il s'imaginait ce qu'aurait pu être sa vie, Li wei se posa alors la même question que serait sa vie si elle n'avait pas rencontrer Mihiko ainsi que Kazuki. Elle ne serrait sûrement plus de ce monde... comment une gamine comme elle à l'époque aurait pu survivre sans personne dans un pays ou elle ne connaissait rien. Et par la suite sans eux elle serait sûrement tombée sur une personne comme ce marin sans personne pour la protéger. Se levant elle passa devant le regard de son mari et plia les genoux pour que son visage soit au niveau de celui-ci. Puis sur un ton doux elle prit la parole.

"Tu sais Kazu', quand je t'ai revu pour la première fois aux bains il y a des années de cela et... que tu m'a appris que ta mère était morte, je... Depuis ce jour, je vais régulièrement la voir pour la remercier, elle a sub... Fait beaucoup de choses pour que nous restions des enfants tout les deux...."

Alors qu'elle parlait la chinoise commença à sourire à nouveau comme si le fait de parler de ça l'avait soulagée, que Kazuki ignore tout ce qu'il s'était passé avec le marin ou pas, peu importé, Li Wei voulait qu'il sache que sa mère était à ses yeux des plus importante.

"Je sais que tu n'y va pas souvent mais... Tu ne voudrais pas y aller avec moi ce matin après avoir mangé? Si tu ne veux pas ce n'est pas grave Kazuki ne te force pas pour moi s'il te plait."

L'asiatique préféra ne pas en dire plus si Kazuki ne voulait pas venir il ne serait pas prêt à entendre ce qu'elle avait à lui dire et autant qu'elle le lui avoue auprès de Mihiko cette femme qui lui avait sauver la vie deux fois.

Le grand vide visible dans son regard se stoppa lorsque Li se mit debout, ses rétines suivirent le mouvement de la jeune femme. Elle vint se poster devant lui, ajustant sa tête au même niveau que celle du jeune homme. Kazuki la regardait avec un peu d'étonnement, se demandant ce qu'elle voulait pour se mettre ainsi. Parler, juste parler de chose qui lui firent mal au coeur. Mère... Morte. Alléluia. Des souvenirs lui revinrent en trombe dans son esprit. Oui il avait fait son deuil depuis tant d'année, mais l'évocation restait tout de même douloureuse. Il la regarda avec une moue triste, essayant de dissimuler au maximum ce qu'il ressentait en ce moment même. Mais bon, c'était peine perdue, elle avait déjà pu griller depuis bien longtemps la tristesse qui régnait en cet instant dans son âme. "Oui.. Elle était forte... Pour tout supporter comme ça." Elle en avait fait des sacrifices pour les deux mômes la Mihiko, on ne pouvait contredire sur ce point là. Li Wei allait t'elle donc souvent se recueillir sur sa tombe? Ce que ne faisait pas Kazuki. Il y allait assez rarement, préférant essayer d'oublier un peu cette facette de son passé. Toute cette pauvreté, cette misère dans laquelle il avait régné gamin, la mort de sa soeur sous ses yeux. Il ne voulait cependant pas effacer sa mère de sa mémoire, certainement pas, jamais même. Cela aurait été un outrage envers sa mémoire. Mais bon, il fallait vivre dans le présent, et non dans le passé. C'était de cette manière que le brun voyait les choses, il lui fallait protéger la chinoise en ces temps, une des seules choses qui importait à ses yeux. Il suffisait qu'elle lui demande n'importe quoi, il se serait exécuté. Même si cela avait été du suicide. Il lui faisait entièrement confiance, c'était indéniable, le fait qu'il puisse lui confier son âme ne faisait strictement aucun doute.

*Je me demande... ce qu'il se serait passé si elle était toujours parmis nous..*

Certainement des choses bien différentes. La voyant sourire, l'ébène fit de même, les traits de son visage étant retombés peu avant. Il l'écouta parler, mais ne répondit pas tout de suite. A la place, il replaça une mèche de la jeune femme qui lui barrait un peu son doux visage derrière son oreille. "Si tu veux... Ca fait un moment que je n'y suis pas allé en y repensant. On ira donc après manger. T'en fais pas, je ne force pas ^^" Sourire un peu forcé oui, il n'avait plus vraiment une gaieté de coeur là. Il se releva doucement, puis passa à coté de la jeune femme. "Viens on va manger alors... Les pâtes ne devrait pas trop tarder à être prête là.." Sans n'ajouter un mot de plus, il ressortit de la pièce puis descendit à la cuisine. En effet les nouilles étaient prêtes, il fit chauffer une grande poêlle avant de retirer la casserole du feu et d'égoutter les pâtes. Une fois chose fait, il versa les condiments dans la poêlle puis remua rapidement, attendant que Li descende dans le même temps.

Le visage de son mari montra juste après ses paroles des signes de tristesse, la jeune femme le fixa essayant de le rassurer avec son sourire car elle aussi avait en ce moment beaucoup de peine, Mihiko l’avait sauvée et jamais elle n’avait pu la voir face à elle pour lui dire merci pour la remercier comme il le fallait. Elle y avait pensée de nombreuses fois mais le mieux qu’elle povait faire eté de la remercier chaque semaines avec des fleurs et quelques mots. Kazuki prit la parole d’une voix peu engageante.

"Oui.. Elle était forte... Pour tout supporter comme ça."

Tout supporter comme ça, ces quelques mots lui attrapèrent la gorge comme si Kazuki savait ce qu’elle avait du subir avec l’homme, avant qu’elle n’ait le temps de réagir à ces paroles le brun approcha sa main du visage de la belle et replaça délicatement une des mèches de cheveux qui lui barré le visage derrière l’oreille. Li Wei fut assez surpris ne s’attendant pas du tout à cela, lui souriant le jeune homme prit la parole avant de se lever.

"Si tu veux... Ca fait un moment que je n'y suis pas allé en y repensant. On ira donc après manger. T'en fais pas, je ne force pas… Viens on va manger alors... Les pâtes ne devrait pas trop tarder à être prête là..."

Le chinois disparu en silence de la chambre, laissant la jeune femme seule, celle-ci aurait bien voulu le prendre dans ses bras pour le rassurer, même s’il disait ne pas se forcer son visage semblait dire l’inverse. La brune se leva à son tour prenant la serviette elle alla la poser dans la salle de bain avant de descendre vers la cuisine. Elle pouvait comprendre ce que ressentait son ami elle-même ayant récemment perdue son tuteur elle savait ce que cela faisait de perdre une personne pour qui l’on était cher et à qui l’on tenait. Même si Qiu n’était pas son vrai père, même si elle n’était pas de sa famille et s’ils n’avaient aucun lien de parenté à l’origine elle l’avait aimait de tout son cœur. Arrivant dans la cuisine elle s’approcha de Kazuki qui finissait de préparer le repas et se mettant sur la pointe des pieds elle lui déposa un baisser tout ce qu’il y avait de plus amical sur la joue. Sans aucune arière pensée un simple baisser d'une amie s'inquitant pour la personne qui tenait le plus de pace au monde dans son coeur

"Ne tant fait pas Kazuki ça se passera bien, Je… Je sais ce que tu ressens, tu vera…"

Li Wei attrapa la poêle puis se dirigea vers la salle à manger se saisissant des assiettes ainsi que des couverts posés sur un des pals de travails. La jeune femme s’installa contre la table puis servit les nouilles dans les deux assiettes avant se placer devant une d’elle.

"Tu en as assez kazu’ ?"

Toujours le nez plongé dans ses pâtes, Kazuki poussa un long soupire qui semblait réellement venir des tréfonds de son âme. Il remua rapidement le repas qu'il préparait actuellement, puis laissa le tout mijoter tranquillement à feu doux. Il sortit ensuite quelques affaires sur le plan de travail, du genre des baguettes et des assiettes... Il revint par la suite devant la cuisinière, puis tourna la tête en voyant un mouvement dans son coin d'oeil. Li Mei venait tout juste de faire son apparition dans la cuisine, puis vint faire une bise sur la joue de son meilleur ami. Ce n'était certes qu'un simple baiser d'amitié, mais l'ébène se prit à se délecter du doux contact des lèvres de la jeune femme sur sa peau. Sur le coup, Kazuki se dégoûta lui même d'avoir ce sentiment là, c'était une amie et rien d'autre, du moins en réalité et non pas en façade. C'est bien vrai ça, y'en avait déjà bien assez quand les deux se retrouvent en public. En repensant à ça... Rha merde non, ça suffit ce genre de pensées ! Son esprit changea du tac au tac, le jeune homme était une personne très lunatique du bon matin. Lorsque la chinoise lui parla, il n'était plus du tout sur le même sujet. Il en était même très très loin. Ce fut pour cette raison qu'il lui répondit d'une manière machinale, presque robotique. "Heu... oui..." Le brun n'était nullement l'un de ses hommes au cerveau descendu bien bas, mais la vision de la jeune femme nue comme un vers dans sa douche ne le laissait pas de glace. Non, il ne pensait pas à mal, ces pensées n'étaient pas du tout portées sur le plaisir charnel, que ce soit en cet instant là ou encore en temps ordinaires. Une bête étrange qui n'avait non pas du mal avec le charme féminin -qui le laissait carrément froid-, mais avec ce que dégageait la jeune femme. Pour ce qui était pour toutes les autres femmes, il s'en foutait complètement. Il se montrait de la même manière méprisable par rapport aux gens qui allaient à l'encontre du clan, qu'ils soient de sexe féminin ou masculin.

"Merci ça ira très bien." répondit il à la jeune femme qui venait tout juste de servir les pâtes avant de s'attabler. Ce fut à ce moment là qu'il se rendit compte qu'il avait eut ce que l'on pourrait qualifier de léger blanc. Avant de s'asseoir, il partit vers l'un des placards où il y récupéra deux verres, puis enfin vers le frigo qu'il ouvrit avant de se saisir d'une sorte de cruche remplie de jus d'orange. Revenant ensuite vers la table, il déposa tout ceci au beau milieu avant de servir les deux verres, et s'assit. Il fit un large sourire à Li avant de prendre son verre et se délecter d'une fraîche gorgée, puis de commencer à manger. "Mh... Pour l'incident de ce matin... Ça te gêne si on n’en tient pas rigueur? ^^;" Sur le moment il n'avait plus trop en tête l'histoire du cimetière, mais plutôt celui du fait d'avoir vu sa belle amie complètement dénudée. Enfin, une fois que ses pensées se seraient dissipées, il reviendrait enfin sur le présent...

"Merci ça ira très bien."

"Bon appétit alors Kazu'..."

Li Wei reposa la poêle sur la table et commença donc à manger après avoir eut la réponse de son mari. Celui-ci repartit rapidement vers la cuisine et revient avec un pichet plein de jus d'orange pressé de la veille ainsi que deux verres. Il les posa sur la table avant de les remplir et de s'asseoir à coté de la jeune femme le sourire aux lèvres.

"Mh... Pour l'incident de ce matin... Ça te gêne si on n’en tient pas rigueur? ^^;"

Li Wei le regarda d'un air assez troublée, son ami s'était déjà excusé pour cela, pourquoi reparler de ça maintenant. posant sa fourchette la jeune femme répondit naturellement sans attendre.

"Ne tant fait pas Kazu' c'est oublié, ça peut arriver de temps en temps tu sais, à vivre ensemble tout les jours des petites choses comme ça nous arriverons sûrement à nouveau... Et puis c'est pas comme si c'était grave, tu as bien du voir d'autre fille nue hein..."

La chinoise essayer de garder un ton disons courant comme si cela ne l'avait pas dérangée, en fait ça ne l'avait pas dérangée que Kazuki la voit nue, sur le coup bien sure que si, mais en y repensant c'était surtout la réaction qu'il avait eut qui l'avait dérangé. Comme, comme s'il n'avait rien ressentit à ce moment là... La jeune femme se demanda si son ami n'avait pas une aventure avec quelqu'un. Elle rattrapa sa fourchette pour finir rapidement son assiette et essayer de ne plus penser a ça, c'était normal pour lui s'il voyait quelqu'un après tout tant qu'il arrivait à le cacher a tout le monde, même si ça lui plantait un pieux dans le coeur de l'admettre Kazuki n'était pas son mari et s'il voulait avoir une relation il en avait le droit. Et puis au pire si elle apparaissait au grand jour elle passerait tout simplement pour une femme trompée sa couverture ne tomberait pas pour autant.

"Kazu'... je... "

Voyant que son mari avait fini son assiette elle changea totalement de sujet pour ne pas paraître trop cruche à se poser des questions toute seule et à se faire ses films de romantique

"je vais faire la vaisselle, on ira quand tu sera prêt."

Li Wei attrapa son verre de jus d'orange qu'elle bu d'une traite avant de se saisir des assiettes et des divers couverts puis se dirigea vers la cuisine posant tout cela dans l'évier qu'elle emplit d'eau chaude y rajoutant du peu de produit. Après quelques instants elle commença à les laver en essayant de se sortir cette idée stupide de la tête, même si Kazuki était bien libre de faire ce qu'il voulait cela l'aurait rendue malade d'apprendre que son ami avait ne relation sans qu'elle le sache, comme.. comme la première fois ou il lui avait présenté son amie à l'époque. Elle avait pensait à cette époque là à se trouver quelqu'un elle aussi mais n'y était pas arrivée...

Kazuki resta un peu dans le vent quand aux paroles que prononça la chinoise. D'autres femmes nues... Mise à part celle avec qui il sortait avant, bien avant de se marier avec Li, non. Sauf peut-être par inadvertance aux bains, mais cela ne lui avait jamais bien marqué l'esprit. Mais un peu troublé par ces paroles, il ne répondit rien. De toute manière il ne savait pas quoi dire sur le coup pour ne pas se faire griller quant à son amour caché envers la brune. En fait, voir une femme nue le laissait complètement de glace, à vrai dire il s'en foutait complètement. Sauf pour Li, là c'était bien différent, à condition de ne pas être à peine réveillé, toujours plongé dans de "doux" rêves qui lui trituraient affreusement l'esprit. En réalité, ce matin il ne l'avait pas vue comme telle, dans sa nudité, il ne l'avait pas réalisé. Comme si elle ne fut que fantôme dont la silhouette échappait à ses iris endormis, et que seule sa voix pouvait se faire entendre. Bien qu'après la vision lui soit revenue, se trouvant bien loin de le laisser indifférent.

*J'ai pas l'air con moi... Pourquoi elle pense que j'ai quelqu'un? J'ai fais quoi au juste... Je lui aurais dit en plus...*

Tout en psychotant, il continuait de manger, bien qu'il n'ai pas faim. Il remettait un peu cause la confiance que Li semblait avoir envers lui, s'évanouissait t'elle ? L'ébène termina son repas dans ne prononcer le moindre mot, le regard fuyant de celui de Li Wei. Il voulut lui dire que personne n'était dans son coeur -sans ne bien sûre dire en dehors d'elle-, mais ne savait strictement pas comment s'y prendre. Il replongea ses yeux dans ceux de la jeune femme à l'entente de sa douce voix, puis attendit la suite... qui ne semblait pas vouloir venir dans l'immédiat. Il bugga une poignée de secondes, puis tendit machinalement son assiette à Li. "Oui.. Tiens." Il resta un petit moment assit, puis se leva au moment où la jeune femme commença véritablement la vaisselle. Il attrapa un torchon au passage, puis entreprit d'essuyer ce qui était propre. "Attend... Je vais te filer un coup de main." Une fois que ce fut fini, il laissa le tout sur le plan de travail, ses iris fixant sans discontinuer le mur en face de lui.

"Tu sais.. Je ne sais pas si tu pensais que j'avais l'habitude ou autre de voir des femmes nues mais... Non. A.. A part la fille que j'avais connu il y a maintenant quelques années, et... et toi, sinon non, personne d'autre." Il marqua une légère pose, juste le temps de reprendre convenablement son souffle. "Enfin, j'ai personne tu sais. Et puis, je te le dirais si c'était le cas de toute façon."

Voila c'était dit, une bonne chose de faite. Enfin.. Peut-être qu'il avait trop parlé, mais n'en avait pas l'impression. Dans tous les cas, il fit un pas en arrière, sans ne prendre la peine de ranger, sentant de la chaleur lui monter aux joues sans raison particulière. "Je vais me préparer... Je n'en ai pas pour longtemps." Plus une excuse qu'autre chose, mais de toute manière il n'allait pas aller dehors avec un bas de pyjama, torse nu. Il sortit d'un pas lent, normal de la cuisine, mais une fois hors de la vision de Li... Il se rua limite dans les escaliers, et grimpa à toute vitesse en haut, sans bruit. Une fois dans la chambre, il attrapa quelques affaires puis s'habilla de manière convenable, un pantalon un peu large noir avec un débardeur blanc, surplombé d'une veste noire, ouverte. Bien que personne ne sache qui les deux personnes étaient vraiment, on ne sait jamais, les fuites existent. Il accrocha ses deux kamas de chaque coté de sa taille, assez en hauteur pour ne pas le gêner dans ses mouvements. Ensuite il se saisit d'une sorte de long manteau lui descendant jusqu'aux genoux, puis se vêtit avec, dissimulant ses armes avec. Dans cette veste résidait quelques poches internes, dans lesquels quelques instruments pour se défendre également subsistaient.... Parano? Un peu oui, mais bon, mieux vaut prévenir que guérir. Une fois prêt, il retourna en bas, un peu moins de cinq minutes après.

"Voila c'est bon, on part quand tu veux."

Le jeune homme entra dans la cuisine attrapant une torchon il se plaça juste à coté de Li Wei et commença a essuyer la vaisselle propre.

"Attend... Je vais te filer un coup de main."

La chinoise apprécia l'aide cela lui ferait gagner du temps Kazuki avait toujours était attentionné avec elle et encore plus depuis qu'elle lui avait proposée de devenir son mari. Certes ce mariage était des plus factice mais plus le temps passait plus la jeune femme trouvait en lui l'époux idéal les sentiments à son égard grandissant chaque jours. Après de longues minutes silencieuse le brun prit la parole pour revenir aux paroles qu'elle lui avait tenu avant de venir dans la cuisine.

"Tu sais.. Je ne sais pas si tu pensais que j'avais l'habitude ou autre de voir des femmes nues mais... Non. A.. A part la fille que j'avais connu il y a maintenant quelques années, et... et toi, sinon non, personne d'autre.... Enfin, j'ai personne tu sais. Et puis, je te le dirais si c'était le cas de toute façon."

Li Wei écouta les paroles de son mari avec attention, après tout même si elle n'avait pas posé la questions directement c'était une des questions qui lui brûlaient les lèvres, l'homme qu'elle aimait n'avait personne il venait de lui confirmer. Le coeur de la jeune femme lui sembla devenir très léger lorsque Kazu' fini de parler, celui-ci avait semblait être gêné lors de sa réponse ce n'était peut être rien mais elle avait trouvée ça mignon. Kazuki sortit de la cuisine se retournant vers Li.

"Je vais me préparer... Je n'en ai pas pour longtemps."

C'était vrai il était toujours torse nu avec son large pantalon en toile, pour le plus grand plaisir de la jeune femme celle-ci le dévorant du regard depuis tout ce temps essayant de faire passer cela pour de l'attention. La jeune chinoise ne lui répondit rien attrapant la vaisselle sèche et commença à la ranger, elle était perdue dans ses pensées, savoir que le jeune homme n'avait pas de relation depuis tout ce temps souleva des questions en elle, était-ce par sa faute, Kazuki avait peut être décidé de ne plus voir personne pour ne pas mettre en danger leur couverture, avait elle le droit de priver son ami de vie sentimentale. Car même si elle était des plus heureuse qu'il n'ait personne cela ne l'encouragerait pas pour le moment à lui dévoiler ses sentiments... Après avoir fini de ranger les affaires elle retourna dans le salon ou elle prit le pichet de jus d'orange le plaçant dans le réfrigérateur. La brune se dirigea ensuite vers l'entrée ou elle se saisit d'une paire de botes noire et s'installa dans l'un des fauteuils pour les enfiler.

"Voila c'est bon, on part quand tu veux."

"J'arrive Kazu'."

Kazuki venait de faire son apparition vêtu de la tète au pied cette fois ci, Li Wei le regarda en souriant et fini d'enfiler sa deuxième bottes puis elle se leva enfilant son blouson de cuir et attrapa son sac à main. S'approchant de son mari elle lui pris la main et sortit de la maison refermant la porte à clé derrière eux. De petits flocons de neige commencèrent à se déposer sur les deux jeune gens, le quartier était animé comme tout les dimanche matin, descendant les petites marches qui étaient placées devant la maison la jeune femme s'arrêta à mi hauteur retenant Kazuki pour retrouver son visage au même niveau que celui de son mari, Li Wei étant bien plus petite que celui-ci et laissa ses lèvres entrer en contact avec celle de l'homme de sa vie laissant ses mains se poser autour du cou du jeune homme. Les joues de la chinoise prirent une teinte rosée alors qu'elle embrassait tendrement son mari, car pour elle se baiser n'avait rien d'anodin c'était comme à chaque fois celui qui lui disait je t'aime Kazuki je t'aime de tout mon coeur. Puis ne laissant le baiser se prolonger trop longtemps elle détacha ses lèvres et prit la parole.

"Pour les fleurs on peut aller chez Laong au coin de la rue il en a de très belle."

Un sourire et elle se plaça à ses coté lui tenant le bras, Li Wei était a ce moment là la femme la plus heureuse au monde même si sont couple était factice, même si Kazuki ne partageait pas ses sentiments, même si ce qu'elle venait de faire était des plus immoral profitant de leur couverture pour l'embrasser Li Wei était heureuse...

===> Chez Laong

<==== Balade en amoureux

Kazuki sembla assez surprit de la proposition de sa compagne, plongeant son regard dans celui de sa belle il prit la parole.

"Heu... Si tu veux, on sera plus vite arrivé en plus..."

Li Wei attendit la suite de la phrase mais celle-ci ne vient pas, pourquoi voulait il toujours se montrer fort comme ça, c’était humain d’avoir froid surtout que la jeune femme portait sa veste par-dessus la sienne. Parfois la chinoise détestait cette attitude, cette sorte de fierté qui émanait de l’homme qu’elle aimait voulant se faire passer pour quelqu’un pouvant encaisser tout et n’importe quoi. Il pouvait admettre avoir des faiblesses lui aussi, le froid ce n'était pas comme un adversaire en combat singulier, il n'y avait rien a faire contre lui mise à part se couvrir... Les deux tourtereaux se dirigèrent vers les taxi pour entrer dans le premier venu, Li Wei s'assit suivie par son ami. Alors qu'il saluait le chauffeur lui donnant la destination la petite brune quitta le manteau de Kazuki le gardant sur les épaules, l'ébène après avoir fini s'assit à son tour se collant contre elle et se penchant il prit la parole.

"Tu avais raison, il fait bien plus chaud ici... Une fois rentrés tu vas pouvoir te changer, ça ne devrait pas prendre trop de temps... Ça va mieux, tu as moins froid?"

En guise de réponse la tête de dragon attrapa le long manteau de son mari et le plaça sur eux pour qu'il profite tous deux de la chaleur du vêtements, puis posant sa tête contre Kazuki elle passa ses bras autour de lui pour profiter au mieux de leur chaleur commune car en effet même s'il faisait bien plus chaud qu'a l'extérieur Li Wei était toujours glacée sa robe n'ayant pas du tout séchée, la neige c'était bien beau mais aujourd'hui c'était une véritable plaie pour la pauvre Li.

"Ça va un peu mieux que dehors oui... Mais j'ai hâte d'arriver pour quitter cette robe et on va être en retard aux bains il faudra appeler Hei qu'elle ouvre pour nous. Il faudra faire changer les serrures on sait jamais aussi dans mon sac il y avait les clé de la maison..."

Tremblante les bras de la jeune femme serrèrent son ami pendant tout le voyage, la lourde veste de celui-ci les couvrant leur apportait une chaleur plus que bienvenue . Le chauffeur du taxi les regardait de temps à autre, il engagea la discutions après quelques minutes parlant de tout et de rien mais surtout du temps qu'il faisait puisqu'il semblait avoir compris que le jeune femme était transie de froid. Il leur raconta une histoire qui lui était arrivé avec sa femme il y avait des années alors qu'ils se baladait dans la rue avec elle, un camion les avait dépassé par jour de pluie et après avoir roulé dans un trou d'eau celui-ci les avait complètement inondé par chance c'était en été mais ils s'étaient retrouvé par la suite à demi nus dans l'arrière court d'une maison pour faire sécher leurs vêtements en attendant le soleil. Il ponctué les énervements par des rires rauques qui furent accompagner de ceux de Li Wei bien plus aigu s'imaginant la scène et le ridicule de la situation, il fini sa petite histoire en soupirant c'était le bon vieux temps. Le taxi se stoppa devant leur maison quelques instant après la fin de l'histoire, Li plongea ses mais dans les poches de son mari pour se saisir de clés.

"Je te prends tes clés pour rentrer me changer mon coeur, merci monsieur pour votre histoire je n'ai pas vu le temps passé. Kazu' tu lui règle la course s'il te plait merci encore monsieur."

Sortant enfin les clés d'une des poches du brun elle déposa un rapide baiser sur les lèvres de son mari, elle attrapa par la même occasion en sortant le journal qu'ils avaient jetés sur la baquette en entrant dans le taxi et se dirigea vers la porte d'entrée. La jeune femme l'ouvrit elle déposa les clés ainsi que le journal sur la petite table basse à l'entrée avant de quitter ses botes en vitesse les laissant en plein dans le passage pour montrer en courant vers la chambre. Une fois en haut elle se dévêtue pour prendre une grande serviette dans l'armoire et s'y enrouler dedans s'essayant sur le lit.

Ni vu ni connu, Kazuki avait passé l'un de ses bras dans le dos de la jeune femme, lui frottant doucement comme précédemment afin de tenter de faire entrer de la chaleur plus rapidement au sein de son être. "On les fera changer t'en fais pas... Je l'appellerai en arrivant." Le reste du voyage se passa sans la moindre encombre, visiblement le chauffeur avait la langue bien pendue. Kazuki se contentait de sourire, certainement d'une manière plus polie que due aux propos burlesque qu'il émettait. L'ébène ne trouvait pas ça nécessairement drôle, le coup de la malchance voila tout. De toute manière, ce n'était pas vraiment le genre à rire en toute innocence avec des inconnus, même rire tout court d'ailleurs. Et puis, son humeur n'était pas vraiment au beau fixe, avec ce qu'il venait de se passer. Du mal à digérer, ça, et ça durerait certainement encore un petit moment. A la fin du voyage, le chinois poussa un soupire presque imperceptible, enfin arrivé, bien que ce n'ai pas duré un long moment. Enfin, dans sa tête si, il avait hâte d'en découdre avec cette situation. "Vas y, j'arrive." Lâcha t'il tout en libérant la brune de son étreinte. Il la suivit du regard quelques secondes, puis se replongea dans le moment présent. Attrapant sa veste, il en sortit son portefeuille avant de tendre au chauffeur le prix de la course (60 cents). Puis il le remercia ainsi que le salua, et descendit de voiture avant de se diriger vers la maison.

*J'espère qu'elle va pas chopper la mort avec ça*

Façon coutumière de dire attraper froid. Se plonger un peu dans le pathétisme, ça soulage en de rares occasions. Il entra au sein de la bâtisse, puis referma soigneusement la porte derrière lui. Il s'avança un peu, ramassa les bottes de Li pour les mettre un peu plus sur le coté et s'avança vers le téléphone. Il se saisit de ce dernier, puis composa le numéro de la personne précédemment citée par sa femme. Approchant le combiné à l'oreille, il se mit à parler dès qu'une voix féminine se fit entendre. "Hei.. Bonjour c'est Kazuki. Juste pour vous prévenir qu'aujourd'hui on arrivera un peu en retard, vous pourriez ouvrir les bains do... Oui.. D'accord, merci." Il raccrocha, et partit poser sa veste sur le dossier d'un fauteuil avant de s'assoir dedans. Voila une bonne chose de faite, plus qu'à attendre le retour de la petite chinoise. Hors de question d'aller là-haut, après l'épisode de ce matin... Et voila qu'une petite teinte rougeâtre reprit place sur ses pommettes. Il tâcha d'annihiler bien rapidement cette vision, fermant les yeux et laissant sa tête se poser sur le dossier. Il prit de l'air dans ses poumons, puis parla d'une voix forte afin que Li entende ce qu'il avait à lui dire.

"Voila c'est bon, Hei est prévenue elle va ouvrir."

La chinoise se sentait réellement mieux depuis qu'elle avait quittée le morceau de tissu glacial, maintenant qu'elle était pratiquement sèche les frissons qui lui parcouraient le corps depuis une bonne demi heure avaient cessés. La chaleur de leur foyer était dès plus agréable, la jeune femme fini de se sécher le corps lorsque la voix de son ami retenti depuis le bas de bas maison.

"Voila c'est bon, Hei est prévenue elle va ouvrir."

"Merci Kazu', je me change et j'arrive juste après.... Je vais bien t'inquiète pas."

Li Wei avait précisée aller bien puisque apparemment son ami ne comptait pas montrer pour constater de lui même, en même temps avec ce qu'il avait vu ce matin et la gêne qu'il avait ressentit c'était peut être compréhensible, il ne voulait pas une nouvelle fois violer l'inimitée de sa femme. Mal grès tout cela attrista un peu la belle brune, elle s'était fait des idées une nouvelle fois lorsqu'ils étaient dehors elle pensait avoir ressentit un quelque chose de plus que les autres fois, comme si Kazuki était plus proche, mais encore une fois ce n'était que comédie, pour le rôle qu'ils s'étaient donné. Maintenant qu'elle au calme elle se mit a repenser à l'agression et elle se sentait affreusement coupable, c'était encore une fois à cause d'elle que tout cela avait mal tourné, elle voulait juste passer un moment spécial avec son mari, il semblait tellement plus proche d'elle... Plus elle pensait à tout ça plus elle s'en voulait, ses sentiments non avoués pour l'ébène auraient pu lui coûter la vie, si le voleur avait plongé sa main dans son sac et qu'il avait fait feu sur Kazuki elle ne se le serait jamais pardonnée.

Certes il lui avait dit qu'il n'avait pas était forcé de venir avec elle dans la triade, mais tout ce qu'il arrivait en ce moment, la jeune chinoise n'arrivait pas à ne pas s'en sentir coupable et cette pointe dans son coeur ne la quittait pas, son amour pour Kazuki l'avait mit en danger. Se levant l’asiatique laissa sur le lit sa serviette pour se diriger vers l’armoire, elle y piocha des vêtements sec prenant un pantalon, un top ainsi qu’une robe qu’elle enfilerai une fois arrivée aux bains. Elle la déposa sur le lit et s’assit a coté commençant à se vêtir. Le pantalon de toile vint la couvrir, puis sur sa peau nue elle enfila le top à bretelles. Alors qu’elle faisait ces gestes, ses pensées elles étaient toujours centrées sur les événements passés et le risque que Kazuki avait prit à suivre cet homme comme ça elle n’arrivait pas à s’en défaire. Il était inconcevable qu’il risque encore sa vie pour elle et surtout à cause d’elle, si elle n’était pas tombé son ami n’aurait rien eut à craindre. Elle se leva et saisissant la chaise elle la lança contre l’armoire, sa force ne lui permit pas de la casser ou même d’abîmer l’armoire même si le cœur y était, mais un bruit sourd se fit entendre. C’était rare qu’elle perde son sang froid à un tel point mais la simple pensée de mettre Kazuki en danger lui était impossible, il fallait qu’elle mette les choses au clair…

Elle laissa la chaise sur le sol et descendit vers le salon laissant par la même occasion sa robe de travail dans la chambre ainsi que son manteau et la robe humide sur le sol. Arrivant dans le salon elle se dirigea aussitôt vers son ami, celui-ci était assit dans un fauteuil, elle resta devant lui ne sachant par quoi commencer ou même que faire…

Musique d'ambiance

La tête posée sur le rebord du canapé, Kazuki fixait avec insistance le plafond, défiant du regard les moindres courbes qui pouvaient apparaitre dessus due à de légères fissures. Rien n'aurait pu le sortir de ce moment d'apaisement, rien ne venait troubler sa tranquillité. Plus qu'à fermer les yeux, puis partir se balader au pays des songes. Rien, sauf des pensées qui vinrent s'infiltrer une nouvelle fois dans son esprit, le torturant afin de lui laisser des cicatrices éternelles... Des regrets. Il regrettait profondément de n'avoir jamais fait part de ses sentiments à la jeune femme, une fois de plus. Il pensait profiter de la jeune femme avec ce tour exécuté dehors, même si cela n'était né que d'un commun accord. Un long soupire s'échappa de ses poumons, traversant bruyamment ses lèvres, jusqu'à s'arrêter aussi rapidement qu'il n'était survenu.

*Quel con. C'est trop tard maintenant, beaucoup trop tard. Comment pourrais je lui dire la moindre chose, dorénavant. Elle ne dois me considérer que comme un ami depuis toutes ces années, j'imagine du moins. Non, inutile de se faire un film, il ne peut pas être possible de toute manière. Tout serait tellement plus simple si elle savait, mais après va savoir si l'on se côtoierait toujours... Si l'on serait marié de manière réelle, ou alors si on ne se connaitrait même plus. Rha..*

Et oui, torture interne. Pour chasser tout cela, il se remit debout, puis partit chercher le journal posé juste à l'entrée. Suite à cela, il repartit prendre place dans le fauteuil, puis ouvrit l'assemblage de feuilles à une page au pif, et n'eut pas le temps de se mettre à la lecture qu'un grand bruit provint d'un peu plus haut. Il releva la tête, comme s'il allait voir au travers des murs et plafond. Mais rien, il posa le journal sur la petite table puis mima le fait de se lever... Puis entendit de nouveau des bruits de pas. Non il ne monterait pas, il ressentait en quelque sorte que tout allait bien là haut. L'idée qu'une personne ai pu s'infiltrer dans la baraque et s'en prenne à Li ne lui traversa pas la tête, il se recloua au fond du siège rembourré puis attendit patiemment son retour... qui arriva bien vite. De légers bruits de pas dans les escaliers parvinrent à ses tympans, puis il accueillit avec un sourire la chinoise dans le salon. "Ca va mieux, tu as moins froid?" Il tâchait de garder un air naturel, mais au fond de lui, son cœur battait à tout va, comme s'il eut voulut perforer ses côtes afin de s'éjecter de lui même en dehors de sa cage thoracique. Ses pommettes devaient aussi avoir prit une légère teinte rosâtre, il ne savait pas... Dire, ne rien dire. Ici, il fallait faire attention aux moindres faits et gestes, ils n'étaient pas en dehors.

*C'est... trop.*

D'un geste lent, il se remit debout, pratiquement accolé à sa femme. Il baissa la tête afin de la fixer dans les yeux, et ne sut pas vraiment que dire sur le moment, se délectant de son regard. Il leva sa main, lentement, avec douceur, puis la posa sur le bras de la jeune femme sans un mot, toujours en la dévorant du regard, jusqu'à remonter doucement sur son épaule. Il ne réfléchissait plus à son geste, comme porter par une musique. Ses yeux se posèrent sur la bouche sa bouche, l'envie d'y gouter une nouvelle fois lui traversa l'esprit, rien qu'une fois, en dehors de tout rôle à jouer, juste à parler avec son cœur. Et pourtant, il n'en sentait pas le courage, un simple mot d'excuse ne suffirait pas après. Il ne fit que redescendre sa main droite le long de son bras, jusqu'à parvenir à sa main puis la prendre au sein de la sienne. Il fit de même avec l'autre main, en l'attrapant sans artifice d'avantage. Il entremêla chacun de ses doigts, puis resta ainsi, immobile, à la fixer, seule preuve de son vivant ne demeurant que son buste qui se soulevait d'une manière régulière. Que dire, que dire. N'était il pas en train de faire une énorme boulette, poussé par ses sentiments enfouis, à la limite de piquer une crise de nerf ?

"Si tu savais..."

Mots mystères, sans explications. Pour le moment. Peut-être. Ou bien tout un sens déjà prononcé pour elle.

Li Wei arriva dans le salon pour admirer son ami assit en face d’elle, il était dans le confortable fauteuil du salon, un sourire se dessina sur les lèvres de celui-ci, il semblait soulagé qu’elle n’ait rien ou il était tout simplement heureux de la voir arriver en réalité peu importé à ce moment là. La chinoise se demandait comment elle allait pouvoir lui annoncer qu'elle ne voulait plus qu'il risque sa vie inutilement pour elle, qu'elle ne supporterait pas de le voir blessé par sa faute.

"Ca va mieux, tu as moins froid"

"Oui je vais mieux, beaucoup même, j’ai plus froid… Merci pour ta veste ça m'a fait du bien. "

A peine eut elle fini sa phrase qu'il se leva lentement se rapprochant d'elle pour se retrouver à moins d'une dizaines de centimètres d'elle, elle leva les yeux vers le visage de son ami celui-ci avait une teinte légèrement rougie, son regard était empli de douceur, lentement il passa sa main sur le bras de sa compagne pour remontrer jusqu'à son l'épaule, sa regard toujours posé dans le sien. Ce geste la surprit grandement il était à l'intérieur il n'avait plus aucune raison de le faire, mais en même temps cela lui fit tellement plaisir il devait être très inquiet pour elle. Rapidement la main du jeune homme redescendit le long du bras de la jeune femme la caressant doucement pour venir se poser contre ses deux mains qu'il avait tendrement saisit. Le coeur de Li Wei battait plus fort elle n'avait pas l'habitude de tout ça, surtout ici la signification était toute autre qu'a l'extérieur, les doigts des deux jeunes gens s'enlacèrent les un contre les autres Kazuki gardant ce regard plein de tendresse il commença à parler, les yeux de la chinoise totalement envoûtaient par les lèvres si tentante de son ami.

"Si tu savais..."

"Je sais que je ne veux plus que tu prenne de risque par ma faute, je... je tiens trop à toi pour que tu sois blessé par ma faute Kazuki...."

Alors qu'elle parlait son coeur ne cessé de battre de plus en plus fort, les gestes de Kazuki augmentant la tension présente en elle, mais aussi l'envie de tout lui dévoiler, de l'embrasser pour qu'il comprenne, pourquoi faisait il ça, était il juste inquiet? Ou bien était ce encore une fois elle qui comprenait mal les choses, après tout elle n'avait jamais eut personne à ses cotés, personne qu'elle aimait à ce point. Comment faire pour déceler les véritables sentiments de la comédie qu'ils jouaient à l'extérieur puisque pour elle rien n'était comédie. Elle se devait de faire quelque chose, pour être sur de ce qu'il se passait, mais ne pas trop en faire non plus pour pouvoir revenir en arrière si tout se passé mal. Lui parler c'était impossible il comprendrait directement... Ne sachant que faire elle se contenta de se mettre sur la pointe des pieds pour rapprocher son visage de celui de l'homme de sa vie laissant à Kazuki le choix et la compréhension de ce geste.

L'air de Kazuki se détendit d'avantage suite aux paroles de la jeune femme. Cela pouvait être drôle à voir de la part d'une personne de l'extérieur, les deux craignant qu'il arrive le moindre mal à l'autre, restant sur leurs gardes pour que le pire n'arrive pas. Et aussi les sentiments qu'ils éprouvaient, qui semblaient en cet instant si proches d'être découverts, avoués après tant d'attente. Des secondes qui s'écoulaient comme des années au pied d'une montagne, avec une lenteur ahurissante. Que faire, que répondre. "Mais ce n'est pas ta faute.. C'est celle de l'autre. Et je ne suis pas blessé, je ne me ferais pas blesser..." Un ton assuré, bien que la pensée derrière n'était pas de la même hauteur. Il savait qu'avec ses lames, il n'avait pas grande chance devant les artilleries qui apparaissaient à cette époque. La seule chance pour lui était bien de dégainer le plus rapidement possible et de se jeter sur son adversaire dans une situation critique. "Mais je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit." En gros, c'était quoi qu'il t'arrive je ferais tout pour te protéger, digne d'un des plus grands Romeo et Juliette. Ses yeux se posèrent un instant sur les meubles en bois cirés situés dans son angle de vue, comme absorbé par la vision d'un monde parallèle. Puis il rebaissa son regard, ses iris rencontrèrent de nouveau ceux de Li, qui lui semblèrent plus proches cette fois-ci.

*Je ne...*

Il la vit rapprocher un peu plus son visage. Avait elle comprit ses pensées ? Quelles étaient donc ses intentions? Un pur hasard, ou le geste que la chinoise accompagna était celui qu'il détenait en tête depuis si longtemps, sans ne jamais pouvoir l'avouer de ses propres paroles résonnant en ces lieux. Depuis leur union falsifiée, il ne savait plus où se mettre. Et aujourd'hui, il allait enfin être fixé, après tant de temps d'attente. Pourquoi n'y était il pas parvenu plus tôt, tout lui semblait si simple en cet instant présent. Juste à se baisser un peu, puis impossible de revenir en arrière, tout chamboulerait dans leurs vies du tac au tac. Non, vu sa lancée, il ne pouvait plus revenir comme ça en arrière, il le regretterait amèrement toute sa vie, il le ressentait au fond de lui même, tel un trépas. Kazuki se pencha doucement en avant, se rapprochant de plus en plus de la tête de la jeune femme, jusqu'à unir leurs lèvres et lui offrir un baiser encore plus intense, bien plus que tous ceux qu'il put lui donner à l'extérieur. Forcément, il ne voulait pas qu'elle comprenne ses sentiments, les lui cacher jusqu'à la nuit des temps. Non, là il n'avait plus besoin de se retenir, il parlait avec son cœur, même s'il ignorait que ce soit une bonne chose ou non. Du grade de meilleur ami, allait il passer à celui de mari véritable, ou alors tout se briserait suite à cet embrassement ?

Le sang affluait à tout va dans ses tempes, il sentait sa respiration devenir douloureuse au niveau de ses branches, comme armée de milliers de petits piquants lui déchirant tout de l'intérieur. Ses mains exerçaient une petite pression de manière saccadée tout le long de l'instant, il ignorait s'il pouvait les passer dans son dos -chose qu'il avait grande envie de faire-, mais en même temps il en ressentait une certaine frayeur. Ne connaissant pas la réaction de Li, il recula la tête tout en la lâchant, le regard un peu hagard, fou ne sachant pas où se placer, il recula d'un pas, son buste de redressant de manière rapide et régulière sous la forme d'un léger halètement. Il finit par parvenir à se recadrer sur Li, puis la fixa, la fixa comme si plus rien n’existait autour, guettant ses moindres faits et gestes, les moindres paroles qu’elle pourrait prononcer par la suite. Quant à lui, il finit par buter dans le fauteuil, jusqu’à se retrouver une nouvelle fois assit. "Je...." Pauvre homme. Il ressentait presque autant de gêne que le matin même. "Je.. Je suis désolé.. J'ignore ce qu'il m'a pris." Il rabaissa les yeux au sol, honteux de sa position actuelle, honteux de ce qu'il venait de faire, honteux du fait de ne rien lui avoir dévoilé plus tôt. "Je crois bien que..." Il baissa d'un ton, comme s'il eut voulut qu'elle n'entende pas la suite de ses paroles, et pourtant cela resta tout à fait audible pour elle compte tenu de la faible distance qui les séparait. "Je n'ai plus envie que ça ne reste qu'un simple rôle..." Il demeura dans son siège, incapable de faire le moindre geste, les mains crispées sur le tissu, au bord.

» ~~~ Maison de Zhao Li Wei et Ryong Kazuki ~~~