HISTOIRE DU CLAN DEPUIS 1931, PRISE DE POUVOIR
En 1931, tout allait mal, l'arrestation d'Al Capone avait eu pour but de faire totalement exploser en de nombreux clans la mafia Italienne, qui s'affrontaient entre eux pour récupérer l'intégralité du territoire. Ce fut à cause de ses affrontements incessants que l'ancien officier de la division attaque, qui n'était autre que Carissimo outré par les actions de ses anciens frères d'arme qui préféraient s'entretuer plutôt que de s'allier pour profiter des mésententes qui régnaient dans le monde du crime organisé. Ce fut pour ça qu'il rentra de Sicile et bâta le rappel des troupes avec l'aide de ses hommes qui lui étaient restés fidèles, entama une grande opération de nettoyage. Le but de Carissimo était simple et il monta de nombreuses opérations, coup de poing visant les petits chefs de clan, mais pour se faire, il dut obtenir bon nombre sur les habitudes de ses cibles. Ce fut ainsi que l'information prit une grande place dans la mafia Italienne, Carissimo allant jusqu'à dépenser des sommes astronomiques pour connaitre l'heure laquelle mangeait tel parrain et dans quel endroit surtout.
Le rassemblement d'information avait pris cinq mois et Carissimo attendit un peu plus d'un mois afin de planifier correctement cette opération où il tentait le tout pour le tout. Ce fut pendant la trêve instaurée pour Noël par les chefs italiens, le 24 décembre à midi plus précisément, qu'il joua l'avenir complet des Italiens dans une gigantesque opération. Ce jour fut appelé le "Noël de sang", car 98% des chefs italiens furent éliminés en l'espace de deux heures et tous selon le même rite. Il mangeait des hommes tout habillé arrivait et lestait le parrain et ses proches officiers de plusieurs kilos de plomb avant de disparaitre avant l'arrivée de la police sur les lieux. Carissimo quant à lui, partit avec ses 4 plus fidèles hommes et alla s'occuper personnellement du traitre qui avait osé se lancer dans le marché de la prostitution et le rackette des commerces italiens. Les journaux ont raconté que ce fut le seul à ne pas être tué sur place, mais que lorsque le corps fut retrouvé, ils ne purent l'identifier que grâce à son costume qui était le même qu'il portait au restaurant et en l'associant aussi au contenu de son estomac qui comportait le menu qu'il avait mangé avant de se faire tirer de force du restaurant par cinq hommes. La police guère intéressée par les meurtres de mafieux avait bâclé l'enquête et l'avait classé faute de preuves.
Le 25 décembre 1931, tous les petits clans avaient appris la mort de leur patron et avaient décidés de se réunir pour venger leur boss. Quelle fut leur surprise lorsque Carissimo entra les bras couverts de sang, suivi de tout son clan armée jusqu'aux dents et traversa la salle comme si de rien était pour atteindre l'estrade où il tint un discours qui resta dans les écrits :
" Je suis le responsable de tout ceci, mais je compte bien avec ce bain de sang mettre fin à ces conflits qui nous affaiblissent plus qu'autres choses. Rappelez-vous, il n'y a pas encore si longtemps que ça, nous étions fratello di battaglia (frère de bataille frère d'arme quoi) nous impressionnons tout le monde par la cohésion dont on faisait preuve, mais maintenant, on se bat pour des morceaux de notre territoire. Pourtant, c'est déjà le nôtre, que ferez-vous quand les flics arriveront chez vous pour perquisitionner, si vous ne pouvez compter sur votre voisin ou alors quand ces chinois qui gangrènent petit à petit la ville seront aux portes de notre quartier. Si vous n'êtes pas soudés, il vous arrivera la même chose qu'à tous les autres. On se fera bouffer, moi je dis basta, arrêtons de faire couler notre propre sang pour des broutilles et rassemblons-nous. Montrons à ces buveurs de thé et ces mangeurs de chien que les Italiens n'ont peur de rien. Montrons aux buveurs de vodka de l'autre côté de la ville que les plus forts ne sont pas les cruels. Enfin, prouvons aux Amerlocs que l'on a qu'une parole, car nous sommes des hommes d'honneur en leur prouvant que nous sommes toujours là, prêt à nous battre au nom de notre plus vielle amitié sur ce continent. Faites leur comprendre que l'on n'a aucun défaut, au cas où l'idée leur traverserait l'esprit d'agrandir leur zone d'influence ou leur activité à nos dépends. "Carissimo ensuite leva les mains et hurla :
" Serez-vous avec moi? Ou serez-vous parmis les cadavres qui joncheront la rue lors de notre défaite? "Une grande ovation s'en suit, mais nul ne peut dire si c'était à cause du discours de celui qui venait d'être intronisé Don de l'ensemble des clans italiens ou alors à cause de sa cinquantaine d'hommes armés de Thompson que personne n'avait osé dire non.
Depuis ce jour-là, les Italiens se sont cantonnés dans leur zone absorbant celle libre et évitant les guerres ouvertes avec les autres mafia de la ville. Se contentant de revendre les informations qu'il accumulait ainsi que de gros stock d'arme de toute première qualité. Nombre de personnes se demande ce que leur Don prépare en secret, mais cela inquiète, car à chaque fois qu'il se tient calme lors de la reprise des guerres les Italiens commence toujours par un énorme bain de sang pour démontrer leur force. Surtout que le Don a bien pris soin de s'assurer le contrôle exclusif de la vente d'arme clandestine sur l'intégralité de Chicago. Bien qu'en ce moment il en accumule des tonnes, il a cependant réduit ses ventes et tout cela ne présage rien de bon.
LES RÈGLES DU CLAN
1- L'obéissance est la règle essentielle
L'Omerta (loi du silence) et la loi de l'honneur interdisent de dénoncer un coupable d'un quelconque crime, sauf si bien sûr, c'est un crime contre le clan et là, vous devez tuer le traitre "ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire".
2- La loi du Cosche (loi du clan) prescrit de ne pas tirer profit de la prostitution, de ne pas perpétrer l'enlèvement d'enfants, de ne pas convoiter la femme d'un autre homme d'honneur.
3- Tout menbres du clan se doit d'aider les Italiens faisant parti du clan ou non, lorsque ceux-ci sont dans la sterco (merde) et sans rien demander en retour tout particulièrement pour ceux faisant pas parti du clan, car ils sont sous la protection permanente du clan.
4- Tu traiteras tous les membres du clan comme tes frères et tu protégeras il padrino (le parrain) comme ton père, aucun conflit d'intérêt entre membre du clan sera donc toléré et s'il y avait lieu d'être, il serait rapidement réglé.
5- La drogue est proscrite, ceux qui la consomment comme ceux qui la vendent, seront punis et autant l'un que l'autre.
Si un mafioso transgresse ces règles, il est mort.
LA PHILOSOPHIE DU CLAN
Comme vous avez dû le comprendre, la philosophie du clan est celle de l'unité des personnes soudées entre elles pour mieux combattre ses ennemis. Une fidélité sans faille envers le parrain est l'élimination des probables traitres sans aucune forme de procès. Bien que soudés entre eux, chaque cellule est indépendante, l'une de l'autre et seul le boss et son bras droit les connaissent toutes et surtout comment elles marchent. La prostitution et la drogue sont proscrites et y toucher même du bout du doigt, il le regrettera très vite. Pour le moment, le clan se tient tranquille et évite tout affrontement direct préférant utilisé des moyens détournés de vrai renard. Préférant manipuler que dégainer, mais lorsqu'il dégaine, c'est pour faire dans le spectaculaire et le sanglant, il vaut donc mieux éviter de les forcer à dégainer.
Outre le trafic d'arme qui représente leur plus grande rentrée d'argent et qui est leur activité qu'il protège le plus, les Italiens donnent aussi dans le chantage et la revente d'information concernant de possible attaque ou descente de police. Généralement, ils revendent à prix ses informations, mais ils leur arrivent d'en faire cadeau si cela est dans leur intérêt. Ils ne sont pas encore au courant de tout ce qui se passe dans cette ville, mais ils sont pourtant ceux qui sont au courant du plus de choses dans cette ville et ils savent l'utiliser.
La façon de commander et de prouver leur autorité des Italiens et unique dans l'histoire des mafia de ce monde, car il n'hésite pas à descendre avec leurs hommes lors d'opérations périlleuses pour montrer leur force et leur cruauté assaillant ainsi leur domination et évitant les probables révoltes du clan. Il n'est donc pas rare lorsqu'un traitre est découvert que ce soit le parrain du clan qui aille s'en occuper personnellement et vous pouvez croire que ce ne sera pas juste pour lui mettre un balle en pleine nuque. Par ce geste, il montre qu'il est toujours là et qu'il n'est pas prêt d'être délogé. Un chef ou un gradé se cachant derrière ses hommes à tendance à vite disparaitre pour être remplacé par un gras aux dents longues.
LA CÉRÉMONIE D'INITIATION D'ENTRÉE DANS LE CLAN
C'est ce qu'il y a de plus sacré parmis les Italiens et tant que ceci n'est pas fait nul n'est considéré comme un membre du clan.
Cela se passe dans un lieu maintenu secret jusqu'à la dernière minute et en présence de tous les gradés du clan, la personne désireuse de rentrer dans le clan s'avance jusque devant les gradés et le parrain et se présente à eux. Puis explique ce qui motive son entrée parmi la famiglia (famille). Selon les compétences du prétendant, il est affecté à l'une des unités du padrino, une fois cela fait, le futur chef de l'unité s'avance et entaille la main du prétendant et récupère le sang dans une coupe en argent. Le sang est ensuite versé à part égale sur une bible et une photo de la madone. La bible est jetée dans un brasero tandis que le prétendant pose sa main et prononce ses voeux de fidélité qu'il aura préparé avant sa venue. En général, il jure sur ce qu'il a de plus fort, sa vie, sa famille et la madone de protéger, respecté tout d'abord le padrino puis le clan. Enfin, il jure obéissance et respect du code d'honneur du clan. Si jamais le padrino est satisfait des voeux prononcés par le prétendant, il s'entaille lui aussi la main, puis se lève pour serrer celle du nouveau membre du clan scellant ainsi par le sang les promesses qu'il vient d'énoncer. Ce geste est un geste fort, car il montre que le prétendant est accepté comme un frère d'arme et de sang dans le Cosche. Si jamais ce geste n'est pas accompli, le padrino refuse la candidature du prétendant en scellant ainsi aussi le destin du prétendant qui finira entre quatre planches. C'est pour ça que seul ceux totalement sûrs d'eux demandent à être intronisé comme membre du clan.