Jonas "Weekly" Emerson

Prénom: Jonas surnommé "Weekly"
Nom: Emerson

Clan: La Police

Age: 24 ans
Classe: L’indic
Métier: Journaliste au "Chicago Times"

Orientation sexuelle: Hétérosexuel, en fait c’est plutôt un petit branleur proche du nada en vrai relation mais c’est un voyeur invétéré. Après tout, pourquoi perdre du temps en longue séduction quand de simples clichés vous font prendre toutes les femmes du monde ? Un bonne excuse quand on est incapable d’approcher le sexe opposé dans ce genre de but à part les prostitués et encore, sans y prendre de vrai plaisir mais plutôt y décharger sa haine et sa rancœur. Il ne pratique d’ailleurs que la relation bibliquement sacrilège du deuxième orifice. Il est par contre terriblement homophobe, uniquement pour ce qui est de la relation masculine, car il les considère tous comme des violeurs d’enfants.

Crimes commis:
connus de la police mais lavées en famille (jusqu’à maintenant…) :
-complicité de vol, de crimes crapuleux et de contrebande quand il était gamin
-entrée par effraction, atteinte à la vie privée, état d’ébriété
Inconnus et/ou présumés (avec tapage sur les doigts méchant et menaces préventives) :
-rétention d’information et de preuve, occasionnelle complicité dans des affaires du milieu de manière variée, vol, divulgation d’information sur les activités policières

Description physique:
Jonas est un jeune homme de 24 ans de 1m64. Il arbore une coupe de cheveux châtain court, et son visage garde des traits particulièrement juvéniles, mais ce qui le caractérise le plus, et pourrait faire son charme, sont ses yeux d’un vert clair particulièrement intense. Malheureusement, cet atout naturel pour la séduction est contrebalancé par un look particulièrement peu soigné, portant une vieille veste en jeans ou en cuir marron, des pantalons de velours usés, marcels et chemises froissés assortis de bretelles. Il se protège de la pluie avec une vieille casquette brune aux relents aussi désagréables que ses propres effluves. En effet, Weekly ne porte pas son surnom parce qu’il n’aurait besoin que de passer une fois par semaine au bureau pour donner ses articles en rendant jaloux les autres journaleux mais bien parce qu’il possède une hygiène corporelle tellement douteuse que ses collègues le soupçonnent de ne changer de sous vêtement qu’une fois par semaine. De plus, il fume énormément, peut être pour cacher les odeurs de sa consommation d’alcool. Ce qui n’arrange en rien le tableau du jeune homme qui aurait pu avoir tout pour lui est aussi sa dégaine espiègle ou hautaine, voir insupportablement railleuse du jeune con qui se la pète trop haut et se croit le pote de tout le monde. En bref, mignon et envoûtant, mais il ne faut pas le sentir de trop près ou attendre qu’il vous adresse la parole car le charme se rompt particulièrement vite.


Description mentale:
Jonas est aussi insupportable qu’il peut être un indic indispensable par moment. Il est railleur, sort des blagues souvent pourries qui ont le chic d’énerver la galerie, est irrévérencieux, pervers, mal élevé, curieux comme pas permis mais voilà, il est compétent et du coup, la plupart des gens le supporte, ce qui ne les empêchent pas de lui montrer le fond de leur pensée de temps à autre. Plus d’une fois on lui a remis en mémoire qu’il n’était que cette insupportable merde que l’on rêve de jeter s’il y a moyen de se passer de lui. Ses compétences viennent du fait que sa vie se résume principalement à son travail qu’il semble vivre comme un jeu excitant en diable alors qu’il lui est arrivé bon nombre de fois de manquer se faire sacrément "corriger le portrait", en fait certaine fois cette correction fut effective, et a dû fuir nombre de fois le danger tel un rat désespéré de survivre dans un monde aussi glauque que le fond d’un chiotte public à l’abandon.

Il faut dire que notre amis Weekly traite avec tout le monde tant qu’il y a de l’info derrière, bien qu’il aide en particulier la police et la Chase Agency pour une raison fort simple, seul eux peuvent le "laver" de ses méthodes peu légales d’obtention d’information. Et puis autant que la réputation de son "cher" papa lui serve un minimum pour tirer quelques profits de sa vie de misère. Car il reste une personne féru de liberté et pour lui, un clan, tu ne peux le quitter qu’à la mort alors qu’avec la police, tu peut arrêter les frais quand tu veux, suffit de déménager.

Weekly est un lâche dans toute sa splendeur, vous l’accusez d’avoir donnée une info ? Il vous vendra un innocent incapable de le démentir, passant pour une victime, ou le justifiera en vous disant qu’il cherchait à en obtenir une autre d’une plus grande importance et vous la donnera gratis. Pour la police, il justifiera qu’il doit bien soigner sa couverture ou accusera un ripoux de se servir de lui pour porter le chapeaux. Quel ripoux ? Allez savoir, il y en a plein dans votre service ! Pour l’heure, il n’a eu que de petit déboire physique, mais pour endurer, il a été à bonne école. Tous les moyens sont bon pour le scoop qui le fera vibrer.

Mais alors, me direz-vous, Votre Honneur, comment sauver votre client ? Disons qu’il n’a pas un si mauvais fond si l’on prend en compte qu’il hait les pédophiles, bien qu’il fasse malheureusement un amalgame avec les homosexuels masculins. Et puis sous des dehors d’enfant terrible, ce n’est qu’un pauvre blasé de l’existence qui n’a pas eu la chance d’attendre grand chose et qui d’ailleurs n’attends plus rien du tout que de survivre le plus longtemps possible et ressentir la vie autant qu’il peut, tel qu’il n’avait pu la ressentir avant. Un ange déchus parmi tant d’autre qui tente de surnager dans la fange viscérale qui baigne cette ville qu’il ne quittera en fait sans doute jamais.

Weekly ne fait que passer dans cette Valée de Larmes et il compte bien faire en sorte que cela dur malgré son abominable haine de lui même. Il a parfaitement conscience de ce qu’il est, il s’en est même convaincu depuis longtemps et en fait, il ne cherche qu’à se faire souffrir lui même. Une sorte de masochisme psychologique qu’il déteste pourtant. Il n’est qu’une merde, il n’a jamais rien été d’autre et il a décidé de donner raison à ceux qui l’ont forgé ainsi. C’est un homme détruit trop vite qui se moque avec cynisme de tous ces gens qui ne valent peut être pas mieux que lui mais qui n’en ont pas la moindre conscience. Les gens se cachent derrière les apparences. Lui, il les dévoile et leur montre leur merde si bien planquée en pleine face car les êtres humains sont moches. Et même si sa plume se doit d’être autocensurée ou remaniée par la direction, il continue car il sait que ce qu’il écrit se vend, la merde des autres on s’en régale, pas vrai ? Attendez, je vais vous en donner moi ! En son être ne réside plus qu’un ciel de plomb et un cœur gris…


But/Rèves: Weekly vit au jour le jour avec pour seul et unique but de trouver les bons scoops tout en arrondissant ses fins de mois et sauver sa misérable peau qui lui est si chère dans le sens où elle lui permet au moins de survivre.

Historique: (voir deuxième post)

Attributs:

Force:5
Vigueur:6
Agilité:7
Intelligence:6
Volonté:6
Perception:7
Charisme:4
Chance:4

Dévotion envers le clan: 4 envers la police, en fait il mange à tous les râteliers et ne pense qu’à ses fesses, mais la bonne morale sociale le fait les aider par pur réflexe en priorité et volonté de liberté…Et puis c’est moins dangereux d’être du côté de la justice, non ?

Points de vie: 60.

Compétences de classe:

Connaissance des milieux
Connaissance des procédure
Investigation
Furtivité
Filature
Crochetage

Inventaire:

Vêtements de rechange (50)
-veste en cuir brune rembourrée, deuxième marcel et chemise, chaussures d’hiver, pantalon chaud
-smoking complet avec les belles chaussures qui vont avec et un jolie Borsalino noir, rarement utilisé et pour cause, ça surprend de le voir comme ça !

Sac à dos (15)

30 mètres de corde (35)

Grappin (40)

Zipo (5)

Appareil photo (70)

Emetteur/Récepteur (radio, ou autres...) : (150)

Rossignols (30)

Lampes torches (5)

Jumelles (10)

Nécessaire d'écriture (machine à écrire, rubans, papiers, stylo) (50)

Lots de 6 calepins (30)

Moyen de transport (0) Vive le Chicago Times !

Comment avez vous connue le forum ? Johanna Beck "What else ?" qui m’a du coup fait une bonne surprise.

Histoire:
Jonas Emerson est né le 20 octobre 1907 dans la banlieue de Chicago, de père Evrett Emerson et de mère Lucie, née Johanson. Evrett est officier de police, lui et sa femme sont de confession protestante et pratiquant. C’est un homme stricte qui impose une discipline de fer à son fils, pratiquant la sévices corporelle si besoin et lui rappelant qu’il se devra de devenir un policier exemplaire comme son père et son grand père. De même, sa femme, pratiquante zélée et prohibitionniste convaincue, lui inculque les bonnes valeurs morale, la conception des Elus et des Damnés si cher au courrant protestant conservateur, pensée induisant que Dieu a déjà choisit les Elus qui auront droit au Paradis et les Damnés qui iront en enfer. D’après ce courrant de pensée, tous ce que l’homme peut faire dans sa vie est de chercher à savoir s’il est Elu ou Damné, car seul les Elus peuvent faire fructifier la création de Dieu, ce qui aux Etat Unis s’est vite révélée être la richesse et la respectabilité dans la pensée générale commune. Jonas, pour sa part, est un enfant renfermé et rêveur, qui cache sa souffrance et accepte ce que ces parents lui impose comme étant la plus normale des choses. Il observe avec envie les enfant du quartier, regrette d’être trop respectable pour pouvoir les rejoindre… Alors il lit, pour oublier et rêver, mais des livres choisit par ses parents, bien évidemment…

L’entrée en guerre contre l’Allemagne le 6 avril 1917 entraîne l’engagement volontaire d’Evrett et la fierté de Lucie qui, soutenant les pensées anglaises, se lance pour sa part dans le combat des suffragettes, pour le droit de vote des femmes, à corps perdu. Elle devient une petite célébrité des contestataires de Chicago, devenant présidente des suffragettes de la ville et secrétaire du Partie Prohibitionniste. Jonas, lui, se sent délaissé mais commence à pouvoir sortir plus souvent et rencontrer les enfants du quartier. Le contacte n’est pas facile et il se fait facilement tabasser, considéré comme le gentil faible, sale gosse de flic. Mais les enfants sont les enfants, et les jeux suivent quand même… Il les aidera deux ou trois fois pour des actions liées au Milieu. Il n’en a pas encore conscience et se contente de faire le guet lorsque ses nouveaux amis font les quatre cents coup pour le compte d’une crapule d’irlandais.

Quand son père rentre des combats, il est gradé et bénéficie de faite d’une promotion et monte au grade de lieutenant dans la police. D’un côté cette promotion est la bienvenue et fait la fierté de la famille, de l’autre, Lucie s’enferme dans son militantisme aveugle, reproche à Evrett de s’être mis à boire pendant son séjour en Europe et devient féministe au point de ne plus pratiquer ses devoirs conjugaux. Pour Jonas, la joie de revoir son père et d’être fier de son nouveau poste, en effet, papa amenait régulièrement son fils voir son travail et continue de le faire, lui expliquant ce qu’il peut du métier afin qu’il entre en école dans les meilleures dispositions possible, devient vite une peine de plus en plus grandissante. Adieux les sorties avec les nouveaux amis, qui vous regardent encore plus de travers, vous, le fils de flic, maintenant qu’ils vous ont connus un peu plus et que vous les lâchez, qu’importe vos excuses. Et puis, Evrett est torturé. L’abstinence ? La prostitution est interdite, l’adultère est un crime, se reproduire avec sa propre progéniture est un pêché… Evrett aime trop Lucie pour la blâmer. Evrett ne veux plus entendre les phrases immondes son père, ce vieux salaud qu’il se doit de mettre sur un piédestal, son odeur immonde et ses paroles vulgaires…Mais il faut qu’il se soulage, on ne doit pas procréer avec sa progéniture, mais un homme ne procrée pas avec un jeune garçon. Lucie, il l’aime tant…Jonas à d’ailleurs hérité de ses yeux magnifique, un peu de ses traits, si fins, si fragiles…et il faut bien lui apprendre, non ? A être un homme, comment cela marche d’être un homme. Lui, a souffert, mais pas Jonas, non, Jonas n’en souffrira pas. Pas s’il le fait avec amour, avec tendresse, comme pour Lucie ? Papa vient voir Jonas. Papa explique à Jonas. Papa montre à Jonas. Papa initie Jonas. Et Jonas veux mourir. Et Jonas le hait. Et Jonas se déteste de ressembler à sa mère. Et Jonas fugue, fait l’école buissonnière, rejoint ses "vrais" amis qui lui apprennent le prix que l’on applique aux lâcheur, une correction de groupe, en bonne et dû forme. Puis une réintégration en le présentant aux adultes qui leur donne de l’argent de poche pour des petites missions et Jonas apprend et s’amuse comme il peut car chez lui, ça va mal, très mal.

1919, le droit de vote est accordé aux femmes, Le 18ème amendement de la Constitution est ratifié le 29 janvier, la prohibition est donc adoptée et sera appliquée un an plus tard. Lucie est sur le devant de la scène, ses combats ont porté leurs fruits la même année, elle se sent ivre de gloire et d’indépendance, est une des coqueluches des soirées mondaines où on la félicite, pratique l’adultère alors qu’elle prive toujours son mari. Mais la célébrité à un prix, car elle passe si vite. 1920, la prohibition commence, Jonas supporte comme il peut d’être le sac à foutre de son père, il observe le travail de celui-ci comme le gentil enfant heureux qui veux suivre ses traces et utilise ce savoir afin de mieux opérer pour les adultes qui l’emploie pour de la filature, des messages à porter, des gens à espionner, utilisant sa petite taille, son astuce et son agilité. Bien sûr, le fait qu’il travail pour John Torrio le parrain de la mafia italienne ou pour d’autre lui importe peu. Sa mère se ronge les sang… Elle n’est plus célèbre, elle n’a plus de combat, elle a trompé son mari et les Saintes Ecritures, elle tombe en dépression…Lui parler ne sert à rien. Elle le frappe s’il veut lui parler de ça, car, non, ce n’est pas possible, jamais son père n’aurais fait ça, car si c’était le cas, ce serait sa faute à elle, Lucie, que son fils et son époux souffre et ça, elle n’en veut pas, car elle ne veut plus être touchée, par personne ! Enfant du diable ! Tu veux la toucher ? Elle ? Ta propre mère ? c’est pour ça que tu accuse ton père ? C’est ça ? Maman tourne la casaque, maman dit des chose horrible, maman pleure, maman l’accuse de choses qu’il ne veux même pas penser…Jonas se sent seul, Jonas la hait car oui, c’est ça faute aussi à elle. Jonas n’est pas dupe. Jonas aurait préférer être dupe, être aveugle et vivre comme un idiot heureux de sa situation, mais Jonas est un être humain, il ne veut pas être un objet ! Jonas est de plus en plus souvent arrêté par de petits flics pour des délits mineurs, mais papa est là, il est toujours là ! Et les amis meurent, car le danger guette, les jeux sont de plus en plus dangereux et, non, pas de couteau, pas d’arme à feu même si c’est stylé. Non, je ne me défend pas, je ne veux pas être comme mon père, je refuse la violence ! je la hait ! C’est ainsi que l’on perd les amours d’enfant qui sont attiré par les vrais hommes…Jonas, le fils de flic, c’est juste un lopette bien pratique, un gringalet qui supporte bien les coups, rien de plus…

1925, sa mère se tue, juste un corps, un corps qui pend, là, après un corde si simple, tellement vulgaire, un corps si cher, car ça reste le corps de sa mère… Ailleurs, au dessus de lui, un John Torrio meurt, un Al Caponne le remplace, qu’importe…C’est de sa faute, pas vrai ? Fils indigne, ce sont tes agissement, ta délinquance qui en sont la cause, pas vrai ? Tu ne seras jamais un flic, tu ne seras jamais qu’un moins que rien ! Je ne t’ai jamais fait souffrir, jamais ! Tu veux savoir ce que c’est que souffrir ? Je vais te montrer, moi sans douceur, maintenant. Plus jamais de douceur ! Crois moi, j’ai été à bonne école ! Du viol doux au viol dur, qu’importe, Jonas n’en peux plus, il veut être un Elu. Il ne peut qu’être un Elu. Pourquoi serait-il damné plutôt qu’un autre ? Il essaie des petits boulots plus honnêtes tout en gardant ses anciennes relations, peu de satisfaction, l’argent va dans les poche respectable du lieutenant Emerson, policier émérite !

Jonas grandit, il veut s’exprimer, mais n’arrive qu’à s’autodétruire, buvant dans les réseau, fumant, il veut parler, s’exprimer, montrer sa souffrance au monde et écrit, des histoire sale, sale à en vomir, brisant toute censure, il peut le faire, il doit le faire, il écrit et il s’élèvera, au dessus de cette crasse, au dessus de ses misérables. Il est quelqu’un lui, tout au fond, il y a quelque chose, un être en pleine transformation qui profite de son expérience pour montrer toute la laideur que le monde peut comprendre envers les innocents ! Refusé. Impubliable. Insupportable. Insoutenable. Ces écris ne seront jamais publiés car comprenez vous, mon bon monsieur, un lecteur n’achète pas pour se faire du mal et vos écrits, et bien, sont difficiles, voir impossible à finir car, ils sont… trop… Vous voyez ? Irrespirable. Ce n’est pas tant le style que l’on vous reproche, vous n’en avez pas vraiment, plutôt le sujet, voyez vous ? Parfois c’était plus directe. C’est de la merde, dégagez avec votre torchon !

1930, Jonas n’a quitté le domicile familiale il n’y a qu’un peu plus d’un an et a déjà connus le goût amer de la soupe populaire quand son père meurt, le jour même de l’anniversaire du massacre de la saint Valentin fomenté par Caponne, fauché dans une fusillade. Il était tombé dans un piège apparemment. Un grand flic mort en service, un abominable soulagement pour Jonas qui vient de débuter au Chicago Times dans la rubrique des chiens écrasés. Il n’ira pas à l’enterrement. Jonas est au plus bas, il n’a pris ce job que parce que celui-ci lui permet de manger à une période particulièrement difficile et de malgré tout manier la plume, envers et contre tout les échecs qu’il a pu subir, il veut quand même écrire. Il pense ne pas savoir faire grand chose d’autre… Il s’intéresse alors pour la première fois à la lecture des journaux et se rend compte très vite de la possibilité d’y placer ses écrits. Non, pas des fictions basée sur sa vie et ses expériences, mais bel et bien la réalité, cette réalité même ! Il se lance alors sans autorisation de la part de ses supérieurs à chercher parmi ses contacts et tente quelque papier sur ce qu’il connaît le mieux, le crimes et les affaires du Milieu. Il prend tellement de plaisir à vivre ce conflit entre cette volonté de chercher ou d’inventer une vérité tout en bravant la Sacro Sainte Loi, que les truand manipulent comme il l’entende en coulisse, qu’il se met à vivre et se sentir vraiment libre pour la première fois de sa vie. Il quitte bien vite la rubrique minable où il avait débuté et passe parmi les chroniqueur qui se vende bien. Son style, à la première personne, attire les amoureux du "danger sans risque" qui s’y croient à travers ses récits. Certes, la direction veille, elle ne souhaite pas entrer dans des affabulations, voir trop de vérité dans certain cas, mais J.E devient un incontournable du bureau à l’image publique peut reluisante, heureusement qu’il opère dans l’ombre…Un chroniqueur zélé, à surveiller, mais qui rend un travail qui contribue suffisamment au vente pour n’être que sur la brèche et pas encore viré, bien que le Chicago Times sache bien que les clients de sa littérature reste réservé à une clientèle voyeuse sans doute de bas étage. Il serait impensable que des gens respectables en apprécie le style, pas vrai ?

D’un autre côté il renoue avec la police, jouant du passé glorieux de son père et de son grand père, afin de devenir un indic de leur service, afin de faire, comme à l’époque de son père, sauter les plaintes pour ses petites infractions nécessaires à ses scoops et, tant qu’à faire, chroniquer les affaires les plus en vu. Bien évidemment, il recommence à aider les gangs de manière occasionnelle, tant pour sauver sa peau que pour l’argent et les infos…ainsi qu’un certain conflits avec l’autorité qui lui rappèle indéniablement son défunt père. Aujourd’hui, il est une des figures incontournables de l’info dans le milieu et la flicaille, dans le sens où c’est un nom que les flics et les petites frappes connaissent pour l’avoir trouvé fouinant dans tout et n’importe quelle affaire mais restant quand même assez fiable au niveau des infos fournies, pas besoin de le frapper trop souvent. Il bosse parfois pour la Chase Agency, généralement contre tuyaux et priorité d’article, comme avec les flics. Depuis l’arrestation des grosses pontes, le travail est devenu aussi explosif qu’il avait dû l’être lors de l’apogée de la grande période de l’ex-Don et il peut se noyer dans cette crasse si chérie et si détesté par son cœur, se brûlant comme un papillon de nuit sur la chaleur d’une lampe. Ah, Chicago, quelle belle ville, pas vrai ?

Bonjour, Boss!

Pas grave pour le retard, je connais ça... (Je suis Admin sur un autre forum et ça m'arrive aussi, surtout que vous avez eu un paquet de fiches, là.)

Déjà je suis content que Jonas te plaise, bien qu'il va falloir que j'argumente un peu cette position qui te semble poser problème de prime abord, en l'occurence ce doublé Police/Chicago Times.

Je me suis basé, pour ce personnage, sur le concepte de l'indic dans son plus pur style, soit celui qui n'est pas officiellement un représentant de la loi, comme les dectectives et autre policiers, mais qui travaille en marge et se sert de son travail afin de pouvoir fournir aux flics des informations qu'il leur serait difficiles d'accès de par leur titre officiel, bref, fouiner là où leurs gueules ne peuvent revenir...

Il s'agit donc réellement d'un Indic et non pas d'un Policier Officialisé, une personne de l'ombre qui leur donne ou vends des infos et cherche pour eux ce qu'ils lui demandent. Comme il penche prioritairement pour la Police et n'est pas membre d'un Clan, chose qu'il reffuserait car cela implique une volonté de loyauté forcée et des représailles monstrueuses en cas de doute, il m'a parut naturelle de l'affilier à la Police, qui n'hésite alors pas à utiliser ses services parfois douteux mais assez fiables.

Pour l'incompatibilité avec le métier de journaliste, je vous propose les contres argument suivant, votre Honneur:

-Si les flics imposent à Weekly de ne pas transmettre certaines infos, il ne le fera pas, il tient plus à leur soutien qu'au scoop, même si ça ne l'empèchera pas de mal le digérer
-Weekly a aussi pour mission de redorer un peu l'image de la police dans la presse, il ne se permet que rarement de petites critiques afin d'éviter d'être grillé
-Il se doit de d'abord leur montrer sa prose avant toute publication (bien que ça l'enrage)
-Il ne peut profiter des résultats de l'aide qu'il donne aux flics afin de faire ses articles qu'avec le consentements de ceux-ci

Evidement, c'est du donant-donant, bone presse=bon scoop de temps en temps! Et puis il lui arrive de ne pas toujours suivre les règles, bien qu'il se fasse alors sévèrement taper sur les doigts. De même, les flics tournent les yeux sur certaines de ses méthodes quelques peu répréhensibles (ce n'est pas un tueur ni un tortionnaire non plus).

Ce partenariat est évidements discret mais bien réel. Comme il est un peu pourri, il vends aussi des infos sur le service, rarement, mais ça peut lui sauver la mise et la couverture (pour prouver qu'il n'est pas vendu à la flicaille et éviter des souliers en béton par exemple...)

Bref, un homme de l'ombre non officiellement au service des forces de la justice, mais pourtant de leur côté, un Indic quoi....De plus il arrondis ses fin de mois en bossant en intermittant pour la Chasse, à qui il doit aussi bonne pub, of course!

J'espère que ce playdoyer vous aura convaincu et me permettra de faire profiter de mes services le Chicago Times et vous même, Boss.

Evidement, si ça ne va vraiment pas, il faudra retravailler dessus, mais il est a la fois impossible, à l'heure actuelle, qu'il rejoingne vraiment un clan (d'ailleur jamais ou le couteau sous la gorge), de même que devenir un flic officiel aussi (merci papa...)

Maintenant, les dés sont jetés, je n'ai plus qu'à croiser les doigts car, comme dirait l'autre:

C'est vous le Boss, Boss.