Les petits trajets

<==à la belle Sicile

dans les allentours de 11h30

Lucio venait de la belle Sicile, il avait fini de discuter avec le Don. Il avait marché un petit moment dans les rues de Little italy pour trouver un petit vendeur de hot dog sur le chemin et c'était abandonné à cette nouriture facile. Pris d'une grande faim il en avait acheter deux, deux hot dog moutarde avec des oignons. 50 cents le hod dog il en avait eu pour 1 dollard.

Il arriva en dessous de la gare et monta une à une les marches de métal d'un un leger bruit. Ce n'était plus l'heur de pointe où les gens partent au travail, et les jeunes étaient tous déjà à l'école. La gare était presque déserte, il y avait au total cinq peut être six personnes présentes sans compte Lucio qui ne fit pas spécialement attention à celles-ci.

Il pris un tiket de train près de la personne en charge de ça. Un homme dans une petite cabane de bois peinte en blanc à côté des rails, 10 cent, c'était le prix pour aller jusqu'a la gare du quartier américain. Le train arriva dans un cliquetit métalique. Il s'avança vers les portes et un homme d'age mur devant lui les ouvris avant de prénétrer à l'intérieur. Le train n'était pas plus remplis que la gare en elle même et Lucio pris place sur le premier siège venu regardant à gauche à droite pour voir si personne de louche ne l'épiait et non personne ne le regardait. Une femme était avec son fils au bout, et l'homme qui avait ouvert les portes était entrain de lire le chicago times de ce matin. Les portes se fermèrent d'elles même et le train put avancer lentement dans de petites secousses irrégulières. Lucio n'avait qu'un arrêt pour arriver a destination

~~ Le pickpocket ~~
Les petits trajets Kanedapareluk7

Les yeux derrière un journal qu'il ne lisais pas, le jeune homme regardais la rue à la recherche d'une future proie. La matinée n'avais pas été très prolifique pour le moment, et la veille encore moins. Il s'était posté en face d'un vendeur de Hot-dog. Quoi de mieux pour voir si une personne à de l'argent qu'un vendeur de nourriture ?

Cela fessais quelques heures qu'il étais là, et le vendeur n'avais pas servis de personne qui l'inspiré pour son larcin. Quand il se présenta, un homme blond, bien habillé, visiblement affamé qui acheta deux sandwiches. C'était décider, se serais lui la future victime. Fors des nombreuses années de petit crimes qu'il avait derrière lui, le pickpocket savait que la maître mot lors d'un vol était la discrétion. Surtout ne pas se faire repéré, avoir l'air d'un monsieur tout le monde. Le blondinet s'engouffra dans la gare, pratiquement vide à cette heure là. Le surveillant du coin de l'oeil, le voleur acheta un billet à 25 cents dans un guichet un peu plus loin. Ne sachant pas ou sa futur victime se rendait, il avait pris un billet pour le terminus. Si son instinct ne le trompait pas, il serait bien vite remboursé.

Lorsque que l'homme blond rentra dans le train, le voleur fit de même, mais quelque voiture plus haut. Le contrôleur vérifia son billet, et le laissa rentrer. Il traversa une voiture, puis arrivant devant celle de l'homme, il attendit que celui-ci soit assis pour rentrer dans le compartiment. Le train démarra doucement en fessant des petites secousses, une fois à la hauteur de sa victime, il profita de l'une d'elle pour lui tomber dessus. Bien entendu, une de ses mains se balada dans sa veste,et, en ressortit avec le portefeuille de sa victime, caché dans la manche de son manteau.

"Excusez moi monsieur, vraiment je suis désolé, excusez-moi"

Et sans attendre une quelconque réaction du type, le voleur sortit du train, qui roulait encore à faible allure et partit de la gare en courant.

Une fois dehors,il se débarrassa du portefeuille dans la première poubelle disponible et compta sa prise, pratiquement 50 dollars, il avais gagné sa journée, une opération de maître.

Le train démara quand un jeune homme arriva dans la voiture où Lucio était assit. C'était un homme qui avait l'air un peu paumé, débrailler, le mec qui attire pas l'attention a première vue. dès qu'il s'avança dans le couloir le train commença a partir de la gare. Il titubait, pas à cause de l'alcool mais du au secousses des rails. L'une d'elle le fit basculer, exprèt bien sur, et le fit tomber sur Lucio. En se relevant il bafouilla des excuses un peu maladroite et Lucio lui lança un regard noir qui voulais tout dire. Il ne se serait rien dit si l'homme avait continué son chemin, mais le fait qu'il saute du train en marche attira son attention. Une fraction de secondes de lucidité lui veint en tête: cet homme qui viens le bouscule puis sort du train en courant vers la sortie. Lucio mis sa main en poche et sursauta en comprenant qu'il n'avait plus son porte-feuille. Il sauta à son tour du train au dernier moment, juste avant que le train quitte le quai. Manquant de tomber en sortant, il couru après l'homme.

reviens ici salopard

Il avait un peu de retard sur lui mais l'avait toujours en vue, L'homme courait dans la rue pour ne pas se faire agresser a son tour, il préférait rester dans la foule. Lucio le rattrapa, et du bout de ses mains il le bouscula un bon coup en avant. L'homme trébucha la tête en avant et s'arrêta, un peu sonné, quelques mètres plus loin.

Lucio le pris par le col et lui envoya quelques droite dans le nez, puis le regarda droit dans les yeux. Il fouilla dans ses poches et trouva les 50$ qui se trouvait dans son porte feuille puis il lui lança.

où est le reste de mon porte-feuille, réponds moi

Lucio lui criait dessus sans faire attention au passants qui se trouvait dans la rue et qui s'étaient arrêtés de toute activité pour regarder cette baguarre

Rangeant son butin dans sa poche, le jeune voleur se fraya un chemin parmi les bedeaux. La tête un peu dans les nuages après sa prise, il ne remarqua pas que le blondinet se rapprochait dangereusement de lui.

"reviens ici salopard"

A peine les mots arrivèrent a ses oreilles qu'un impact dans son dos le fit décoller du sol, une ascension de quelques secondes, avec un atterrissage la tête la première contre le bitume. A peine eut-il eu le temps de se relever que l'homme l'empoigna par le col et lui balança un poing rageur dans la figure du pickpocket. La douleur fut immédiate, le voleur ne s'étant jamais battu. Et puis un second coup s'abattit de nouveau sur le visage du jeune homme le projetant à terre. L'homme au cheveux couleur d'or fouilla dans les poches de sa victimes et récupéra son du.

"où est le reste de mon porte-feuille, réponds moi"

La phrase à peine fini, un nouveau coup frappa le petit criminel, la douleur lui fessait regretter amèrement de s'en être pris à cet homme. Le visage en sang, hoquetant pour reprendre son souffle, les larmes au yeux, il voulais que tout sarrette. Mais pourquoi personne ne venaient l'aider ? pourquoi une telle haine pour quelque billet ? rassemblant toute ses forces, il décida de répondre à l'homme dans l'espoir que celui-ci le laisse tranquille.

"Dans....la.... pou...belle.... mais.... me cog...ner plus... pitié...."

Lucio se redressa lentement. Il remis son argent en poche et se sortit un clope qu'il amena à ses lèvres. Après avoir fait éteinceler les pierre de son zippo, il tirra une longue bouffée et posa son pied sur le torse de son agresseur. Les gens le regardait avec attention, il était en plein milieu de la rue et venait de passer à tabac un homme devant tout le monde sans se soucier de si on le regardait ou pas.

sais-tu au moins a qui tu viens de t'attaquer? Je ne crois pas, tu t'ai dis:"oooh voila une bonne poire".tu ferai mieux de retourner chez toi faire la cuisine pour ta mère au lieu de faire ce genre de choses.

il regarda un instant tous les regards posés sur lui chacun à l'heur tour il regardait les gens qui c'étaient arrêtés. Il y avait de tout dans la rue: des enfants, des femmes, des hommes, des vieux.

vous avez un problème? vous êtes dans une rue pas dans un cabaret alors continuez votre chemin

Lucio lacha le petit et se retourna en direction de la gare d'une démarche décontractée. Il fumait sur sa clope de temps en temps remontant les marches métaliques menant au quai de la gare il arriva devant la poubelle et vit son porte feuille au dessus. il le pris remis son argent dedans et le mis dans sa poche.

Il arriva devant le type vendant des tikets. N'yant rien vu de la scène celui-ci demanda tout naturellement sa destination.

donnez moi un tiket pour la prochaine gare.

il se dirrigea vers le quai et se plaça devant la voie, il fumait sa clope tranquilement en attendant le train il devait attendre un petit instant vu que celui qu'il aurait du prendre venait de passer sous son nez malgré lui. Il réajusta sa veste sentant une vent froid lui piquer le cou. Il jetta un regard a son poing droit un peu rouge puis le fit glisser dans sa poche et regarda du côté où le train devait arriver.

===> la gare américaine

~~ Réactions diverses~~

"Mais qu'est-ce que ?" "Il faut l'arrêter !" "Que quelqu'un appelle la police " tels étais les mots qui s'échappait de la foule. Mais cela ne semblais pas préoccuper l'agresseur qui continuait de frapper sa victime. Bien en retrait, les passants ne savais pas trop quoi faire. Un livreur de journaux pris son courage a de main et commença a se rapproché de l'homme blond.

"vous avez un problème? vous êtes dans une rue pas dans un cabaret alors continuez votre chemin"

Cette phrase lâché avec tant de violence découragea le livreur. La brute se dirigea vers la gare sans aucune émotion. Les gens commencèrent a se rapprochés du pauvre petit voleur, qui c'était pris une correction bien plus violente que nécessaire. Le jeune homme, le visage en sang, sanglotant, ne voulais qu'une chose, que cette douleur cesse enfin.

"Laisser passer ! je suis médecins" l'homme s'approcha du voleur et l'examina. Il lui pris le visage, regarda son nez complètement cassé, et pendant un instant ce dit que ce n'étais pas très grave. Il voulu aider le jeune homme a se relever, mais celui-ci s'affala les jambes molles. Le docteur le regarda.

"Comment vous appelez vous ?"

Le voleur bafouilla des mots incompréhensible, sans aucun sens, et le médecins redouta le pire, et il y avais de quoi.

"Vite ! appelez des secours !"

Un homme répondit

"Ils sont en route ainsi que la police"

Le médecin serra les dents et regarda la victime qui avais un air hagard. *Tout mais pas ça* pensa le docteur.

Il faut savoir que le Pickpocket n'étais pas en superbe santé. Il avais une bombe a retardement dans la tête, sans le savoir. Une malformation vasculaire plus exactement. Le même passage a tabac sur un type normal aurais eu pour conséquence un sacré mal de crane, mais chez le voleur, les coups provoquèrent un accident vasculaire cérébral, du a une rupture d'anévrisme qui engagea une hémorragie intra-cérébrale.

Le médecin ne pouvais rien faire, hormis attendre les secours et leur expliqués en détails le cas du patient.

Ce fut la police qui arriva la première sur les lieux. Les agents commencèrent à recueillir les dépositions des témoins. Comme de nombreuses personnes avaient assistés à la scène, les agents purent obtenir une description très détaillé de l'agresseur. Le nombre de témoins étant trop important, les policiers décidèrent de prendre que quelque témoin, ceux les plus proche de la baston.

Une dizaine de minute plus tard, Les secours arrivèrent enfin. Ils chargèrent le pickpocket dans l'ambulance et partirent en direction de l'hôpital le plus proche. Le voleur ne survira pas jusque là, son état était trop critique.

Le médecin, toujours sur les lieux du crimes décida d'aller avec la police quand celle-ci repartie en direction du commissariat. Il ferais tout son possible pour aider les autorités à attraper cette sale brute

<< Quartier Génèral de la Police

Il neigeait à petits flocons sur Chicago, pas de quoi s’alarmer en somme, mais Michael redoutait déjà février qui approchait et ses routes verglacées, autant que l’odeur des chauffages qui allaient brûler du pétrole à plein régime, ses odeurs lui foutait la nausée à force mais s’il pouvait faire confiance à quelqu’un c’était bien sa Rosalie, elle tenait plutôt pas mal la route, elle l’avait démontré à New york. D’un coup sur le plancher, il accéléra à la lumière verte du feu. Il y avait déjà quelques minutes qu’il était entré dans Little Italy, l’œil valide porté sur la route, il sifflotait un petit air jazzy avant de bifurquer à la deuxième à gauche, vers la gare en grillant la priorité, après tout, c’était lui le flic il aurait toujours eu le dernier mot… Un train démarrait lentement sur la voie dans un grincement de ferraille et il braqua pour caser sa jolie demoiselle bordeaux entre deux vieilles packards. Il était arrivé…
L’air vivifiant le fit frissonner un instant, l’obligeant à vérifier que son chapeau était toujours parfaitement bien placé sur sa tête comme s’il n’aurait pu prendre froid que de là. Claquer la porte n’avait ensuite été qu’une formalité… Et il avança lentement sur la rue en direction du poste de gare, c’était son style d’ancien racoleur qui marquait sa démarche et on aurait pu croire à un touriste borgne qui détaillait la rue, brûlant une clope au passage, la fumée de sa cigarette se rajoutant par moment au léger voile de buée qui apparaissait a chaque respiration. Michael se rapprochait du lieu du crime tout en sachant pertinemment que cette speudo investigation ne servait qu’a lui faire prendre l’air, Lucio Gonzolini était désigné coupable, il avait eu le portrait, et puis pourquoi mentir sur le fait que Gonzolini ait tué l’autre pickpocket si c’était ensuite pour offrir 10000 dollars pour avoir sa tête sur un plateau, il y avait assez de morts de faim dans Chicago pour n’avoir même pas à donner une seule explication. Certains étaient près à tuer leur propre mère pour avoir autant de billets dans la poche.
Bref, alors c’était là le lieu du crime, Michael eut un léger sourire en fixant le trottoir et les alentours, ses renseignements sur Gonzolini ne mentaient pas, il fallait être un détraqué ou un mafieux arrogant ou même les deux pour tuer un pauvre gars à quelques mètres des rails où tout le monde attendait le train. Il y avait eu sûrement tellement de témoignages que Michael remerciait le ciel de ne pas avoir eu à tous les lire.
Finalement, il continua a remonter la rue, jusqu'à battre les quais de ses chaussures cirées, il flânait pareil à un passant au milieu des simples voyageurs attendant leur train, le service était vite revenu car ses collègues avaient dû rapidement emballer le corps. Bethnal Green, la victime était sûrement un petit voleur de bas étage, pickpocket comme tant d’autres, personnellement ces personnes là ne l’intéressaient pas, ceux qu’il arrivait à attraper sans mal lui servaient d’indics pas trop chers, ils avaient de bon yeux et passaient incognito, alors Michael les laissaient bosser en échange de quelques infos de temps en temps. Tous les témoignages devaient raconter la même chose, le blondinet mangeur de pâte avait fracasser le nez du pauvre gamin pickpocket, une histoire banale. Finalement, juste les risques du métier de ses voleurs de bas étages surtout dans Little Italy où la mafia italienne pullulait dans chaque rue, en plus de ça, depuis que Capone était sous les verrous, les Italiens étaient menés par un homme violent et sanguinaire et tout ça n’arrangeaient les affaires de personne.
La dernière taffe du détective fut souffler comme toutes les autres et il laissa le mégot roulait sur les quais, il avais maintenant besoin de passer incognito pour avoir la réponse a la seule question qu’il se posait. Quelle direction avait pris le tueur ? Sa ne l’avancerait peu a cause du nombre d’arrêt possible ensuite mais sa ferait sûrement plaisir à Lawson. Il tourna sur lui-même comme un touriste perdu en enfonçant ses mains dans ses poches et après avoir un peu cogité, il redescendit sur la rue, l’œil braqué sur un vendeur de hot dog, lui, pourrait surement répondre à sa question puis en plus de ça Michael n’avait pas encore déjeuner aujourd’hui…

« Bonjour… un hot dog avec plein de ketchup s’ilvouplait. » Il le fixa avec son air habituelle tout en cherchant dans ses poches la monnaie. Il n’avais aucune envie de sortir sa plaque aujourd’hui, elle brillait trop dans la rue et puis sa couverture c’était son gilet par balle amélioré.

« J’ai entendu dire qu’il y avait eu un mort un peu plus haut sur la rue, c’est horrible… faire ça en pleine rue en plus de ça ! »

Michael déposa les 50 cents sur le petit stand, il espérait que ce vendeur réagisse et parle, il avait du sûrement voir le spectacle de là où il était.
Avec son air de faux curieux, il sentait l’odeur du pain chaud et la faim commençait a la faire saliver en tout cas bien plus que ce qu’il allait sûrement apprendre.

Vendeur de hot dog

~~ PNJ - Carlos ~~

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Le vendeur regarda l'homme s'approcher, sa journée avait plutôt était bonne le grabuge un peu plus haut lui avait rapporté pas mal de clients et même s'il avait eut l'idée de fermer plus tôt pour retrouver sa belle épouse enceinte de 7 mois il avait décidé de profiter au maximum du filon que cette bagarre avait apporté devant son stand.

« Bonjour… un hot dog avec plein de ketchup s’ilvouplait. »

"Et un hot dog, un."

Le jeune homme sortit un pain chaud qu’il trancha en deux doucement puis il se saisit d’une spatule étalant une grande quantité de ketchup. Puis ouvrant le réservoir où il restait les quelques saucisses et en enfourna une dans le pain chaud. Il redéposa ensuite une grosse quantité de sauce le tendant à l’homme en face de lui.

"Et voilà mon bon monsieur un beau hot dog, ça vous fait 20 Cent."

« J’ai entendu dire qu’il y avait eu un mort un peu plus haut sur la rue, c’est horrible… faire ça en pleine rue en plus de ça ! »

L’homme déposa 50 Cents sur le stand laissant apparaître son envie de lui les laisser si sa langue lui parlé de choses intéressantes, ce qui ne dérangea pas du tout. Il se saisit de la pièce donnant le hot dog à Michael un grand sourire sur les lèvres.

"Oui en effet, frapper un homme comme ça en pleine rue ça devrait pas exister. Et tout ça pour un porte feuille... Ce grand blond il a même pas voulu cacher ses actes il l’a frappé a mort et il est repartit comme ça. Ça en fait froid dans le dos j’aimerai pas tomber sur lui... "

Marié… Environ entre 30 et 35 ans, typé du quartier. Un petit appartement rempli de mioches ou pas ? Michael eut juste le temps de pencher son chapeau crème de quelques millimètres pour cacher un regard un peu trop appuyé sur l’alliance du vendeur de hot dog avant de lui prendre des mains le pain chaud enveloppé dans une petite serviette. Il avait toujours ce réflexe qui était devenu plus un jeu par moment que professionnel, essayer de percer la vie de son interlocuteur en une petite minute était parfois très amusant mais pas si facile que ça. Encore que, à force… Puis cet homme, ce vendeur de hot dog, ça devenais tout de suite plus facile, il n’avait sûrement rien à cacher mais en tout cas il repérait vite les moments où il pouvait tirer quelques dollars, comme la plupart des commerçants, 30 cents l’information c’était acceptable surtout si le hot dog était bon.

"Oui en effet, frapper un homme comme ça en pleine rue ça devrait pas exister. Et tout ça pour un porte-feuilles... Ce grand blond il a même pas voulu cacher ses actes, il l’a frappé à mort et il est reparti comme ça. Ça en fait froid dans le dos j’aimerai pas tomber sur lui... "

« Reparti comme ça ? On pourrait presque croire que cet homme est parti ensuite attendre le prochain tramway ! Les policiers ne sont vraiment jamais là où il faut...»

Sur ces belles paroles, White se garda bien de sourire, se moquer de ses collègues était le jeu préféré de Washington et ça aurait sûrement bien faire rire son vieil ami s’il avait pu l’entendre. Il fallait croire que plus il vieillissait, plus Michael devenait mélancolique ou peut- être que savoir qu’une de ces rues avait été le tombeau de son ami rendait la chose plus imposante dans son esprit. Il leva son hot dog à la hauteur de son nez, comme pour remercier le vendeur et enfonça sa main libre dans la poche de son pantalon de costard, frôlant ses clés de voiture du bout des doigts. Il avait sûrement juste besoin d’un petit verre de Whisky, fallait dire que, depuis qu’il était à Chicago, il était plus dur d’en trouver du bon Irlandais. Sa pupille aux reflets reptiliens en profita pour détailler une dernière fois le regard du vendeur de hot dog. S’il pouvait tirer un peu plus de cet homme tout serait bien mieux, juste quelques mots, une dernière phrase qui en dirait un peu plus sur les dernières intentions de Gonzolini.

« Merci, et oui… Gardez la monnaie. »

Quelques secondes avaient filés et il entama son hot dog, enfonçant ses belles dents dans le pain chaud. Il avait raison d’en saliver c’était bien le meilleur hot dog qu’il avait manger depuis un siècle, tout était parfait pain, saucisse, ketchup et il continua son festin.

--------> L'appart de Jefferson

Remontant le col de sa veste, le jeune homme avançait rapidement dans la foule peu dense à cette heure-ci de la journée, aussi n'eut-il pas grand mal à s'acheter un ticket de métro, se disant qu'il allait bien falloir s'habituer à ce trajet vu qu'il allait travailler au Chicago Times, cela lui fit un léger pincement au cœur, c'était comme une renaissance pour Francis, devoir laisser derrière lui une vie plus dure mais moins mouvementée au profit d'une vie sans retour, ou il n'aurait jamais plus le droit à l'erreur, une vie qu'il garderait jusqu'à ce qu'il ne commette l'irréparable, l'éventualité que les ravages du temps puisse un jour l'envoyer dans l'au-delà semblant bien improbable...

Attendant tranquillement que la rame arrive enfin, il examina un peu l'endroit, seule la partie de sa tête supérieure à son nez sortant du col de sa veste, son regard allait et venait sur les personnes présentes, l'architecture de l'endroit, enfin, il s'occupait tant bien que mal, il fallait vraiment pas avoir de bol pour arriver juste quelques minutes après qu'une rame ne parte, fort heureusement, le jeune homme mit sa patience à l'épreuve et continua d'attendre jusqu'à ce qu'elle n'arrive et se stoppe sur le quai ou il s'était placé depuis un certain temps, bien que l'attente ne l'ait poussé à plusieurs reprises a marcher quelque peu le long de celui-ci .

Ne trainant pas trop, il pénétra très vite dans la rame, manquant de peu de s'encastrer le front dans l'encadrement de l'entrée, il se demanda pourquoi Dieu l'avait-il affublé d'une telle taille, une taille qu'il aurait put donner à un de ces types tout en muscles à qui cela servirait, pour pouvoir encore plus être vu lorsqu'ils se promènent, et non la donner à un pauvre journaliste presque tout juste normal, quoi qu'il en soit, l'accident esquivé, il ne tarda pas à trouver un coin ou il puisse se poser en toute tranquillité, se serrant bien dans son manteau afin de ressentir au moins le froid ambiant .

Ainsi posé, son regard s'attarda sur le panorama offert par les fenêtres lorsque la rame fut enfin sortie de la gare, il guettait constamment le décor extérieur afin de s'assurer à quel poste de gare il lui faudrait se lever et sortir, c'est à dire dans le quartier des affaire, sauf si l'envie lui disait de visiter un autre quartier plutôt que celui ou se trouvait son nouveau lieu de travail .

-----> Arrivée...

Un nouveau coup d’œil sur sa montre et Michael souffla d’impatience après avoir déchiffré l’exact emplacement des deux aiguilles sur le cadran. Ils étaient vraiment en retard… A croire qu’ils l’avaient oublié. Il en était à un bon paquet de mégot éparpiller à ses pieds et il avait pu profiter pleinement de ce petit morceau de Little Italy. Enfait, il aimait plutôt bien ce quartier, les couleurs de ce pays étaient égayantes mais il avait un goût particulier pour les italiennes, de belles brunes a la beauté fatale à qui il vendrait sa plaque et tout ce qu’il a pour quelques heures avec une de ses belles plantes, il avait eu l’occasion de suivre le déhanché de certaines d’entre elle alors qu’il était planté depuis un bon quart d’heure, adossé a coté d’une épicerie en attendant la venue de Phoenix et Lawson mais rien a faire ses deux là ne voulaient pas se montrer. Il soupira a nouveau en repensant à quelques jolies minois à qui il aurait pu tenter une approche et peut être réussir à offrir un verre si il n’avait pas eu à attendre.

*Booooon… ils devront se passer de moi*
Michael se détacha du mur et se redressa de toute sa taille, son costard blanc se détachant parmis la foule des badauds. Il enfonça ses mains dans ses poches, alors qu’il sentait le métal de son Smith & Wesson baby plaquait contre son flanc. Il n’avait qu’une seule envie : aller boire un verre et il replaça son chapeau sur sa tête d’une main tout en marchant vers sa voiture garée un peu plus bas dans la rue. C’était pour cette raison qu’il aimait travailler seul sur une affaire, il n’aurait pas eu à attendre ainsi et perdre un temps qu’il aurait pu usé à d’autre fin… Sûrement pas professionnel soit dit en passant mais bien plus distrayante. Le vombrissement du train en marche accompagné ses pas pendant qu’il détaillait le capot de sa voiture d’un air songeur, le sifflement des freins sur l’acier puis la sonnette qui annoncé le départ imminent, il devait bien avoir dans tous ses passagers soucieux de ce trouver une place assise, un truand, un mafioso même pourquoi pas. Il attrapa ses clés et déverrouilla sa portière. *Oh oh encore la police militaire* On avait glissé sur le siège passager un mot qu’il ne s’empressa pas d’ouvrir préfèrant être d’abord confortablement installé face au volant. Il se doutait qu’il était toujours surveillé depuis sa réhabilitation mais il n’avait pas réussi à les repérer encore, pourtant il faudrait bien qu’il s’y emploi, dans ce boulot c’était lui l’invisible. Etre constamment surveillé n’était pas bon pour ses affaires en tout cas pour l’instant il se passerait d’un bon whisky de contrebande.
« Hum… alors qu’est ce qui me veulent… »

Code:: "Policiers, Indicateurs, camarades de travails, mes amis;

Vous êtes convoqué dans les bureaux du F.B.I immédiatement, avec vos hommes, pour une réunion de crise. Le commissariat central vient de faire l'objet d'une attaque et nous devons faire le point immédiatement. Laissez tomber toutes affaire séance tenant, que nous puissions réunir nos forces et tenter de trouver une ligne de défense à suivre. Le Commissaire en Chef Lawson semble très touché par les évènements et la mort de son ami, aussi vous demanderai je de bien vouloir faire avec diligence afin que nous puissions lui fournir une aide précieuse et un visage uni.

Erwin Zambero Directeur du Bureau des Investigations Mafieuses"

Le détective replia le papier avant de le jeter dans la boite à gant aux milieux des contraventions. C’était regrettable que le commissariat ait été attaqué mais le chef des fédéraux attendrait. D’ailleurs, une réunion avec toute la grande famille de la police ne lui donnait encore moins envi de se pointer et puis il ne serait d’aucune utilité maintenant que la tempête était passé. Le point positif pour lui, c’était qu’il été hors de portée pour l’instant du chef du FBI Zambero, sinon il aurait été obliger de lui lécher les bottes pour pouvoir avoir une part du boulot et l’envi de se servir un verre de whisky après aurait été quasi immédiat. Déjà que les fédéraux s’accaparaient toute la gloire maintenant ils tentaient de s’accaparer le commissariat. Un nouveau soupire se perdit dans les grondements du moteur et Michael chercha dans sa mémoire l’adresse d’un bar sympa pour aller étancher sa soif.