Dans la ville de Chicago en 1932 les mafias sont de plus en plus actives cherchant à assoir leur domination tout en agrandissant leur territoire pour évincer leurs ennemis |
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| Ryong Kazuki, Main de dragon | |
| | Auteur | Message |
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Ryong Kazuki La main de dragon
Feuille de personnage Points de vie: (50/50) Munitions: (0/0) Dollars: 29,20$ (659,20$)
| Sujet: Ryong Kazuki, Main de dragon Mer 5 Mar - 6:04 | |
| Prénom : Kazuki Nom : Ryong Clan: Triade
Âge : 25 ans Classe : L’assassin Métier : Cogérant des bains / Main du dragon
Orientation sexuelle : Tu veux mourir avant ou après l’avoir su ?
Crimes commis : Meurtres : suspicion, mais jamais d’arrestation pour grand manque de preuves..
Description physique : Kazuki est un jeune homme de vingt-cinq ans d’origine chinoise tout à fait normal, quoi qu’un peu grand pour son origine puisqu’il mesure dans le mètre quatre vingt. Sa corpulence est tout à fait dans les normes, pas trop baraqué mais pas maigrichon non plus. De fins muscles bien travaillés apparaissent en transparence de sa peau, la graisse semble inexistante chez lui, et ce pour la bonne raison du sport qu’il pratique quotidiennement. De longs cheveux noirs raides encadrent son visage, lui retombant jusqu’à mi-cuisse derrière, une « frange » laissée pour compte qui lui arrive juste en dessous des épaules retombant de chaque coté de sa tête. Ses yeux sont marrons, mais paraissent la plupart du temps noir, bien plus foncés que ce qu’ils peuvent y laisser paraitre. Son visage souvent fermé s’étire en de fins traits, lui donnant presque une gueule d’ange qui ne peut rien vous faire. Tout ce qui flanche avec ça, c’est son regard, regard de tueur. Qui d’ailleurs reflète bien sa personnalité, mais nous n’y sommes pas encore. Son visage reflète toujours une sorte de dureté, prouvant aux yeux de tous que ce n’est pas le genre de type qui va aller faire mumuse comme ça… Mais derrière cette sévérité se cache un air tendre, qu’une seule personne semble bénéficier, Li Wei. Ses vêtements demeurent souvent dans le même style, un débardeur blanc avec un pantalon noir en toile tout ce qu’il y a de plus banal, une veste de cuir sur ses épaules lorsque le froid est là, ainsi que ses mains toujours gantées de cuir noir. Ensuite il peut également se montrer dans une sorte de kimono traditionnel rouge sang lors des grandes occasions. A son bras gauche se maintient toujours des sortes de bracelets de cuir noir entourant son biceps, de même pour une grande croix assez customisée en cuivre autour de son cou. Avant de mourir de ses mains, vous ne lui verrais jamais porter une quelconque arme à feu, seulement une arme blanche, quelle qu’elle soit. Généralement, s’il s’agit d’arme de jet comme des aiguilles ou autres se situant dans une petite sacoche attaché grâce à une sangle autour de sa cuisse droite. De l’autre coté pend une magnifique arme blanche, un sabre kung-fu à la poignée rouge sang.
Description mentale: Kazuki est une personne assez distante avec les autres, n’hésitant pas à les regarder d’une manière méchante, usant ainsi de l’intimidation afin de se faire respecter. Dans son âme, il peut exécuter n’importe quelle mission, tuer n’importe qui tant que l’on lui demande… Surtout lorsque Li Wei lui demande, il déplacerait des montagnes pour elle. Sans même ne savoir pourquoi, il ferait strictement tout pour elle, ce doit bien être l’une des rares personnes envers qui il montre une certaine affection. En dehors de ça, il déteste tout ce qui se rapporter aux armes à feux.. Le temps qu’elles mettent pour tuer, le bruit qu’elles font, l’odeur de poudre qu’elles répandent… Non, il est plutôt fanatique de tout ce qui est arme blanche, arborant largement le fait de pouvoir inonder sa lame du sang de ses ennemis, sans le moindre bruit, sans même qu’il ne sache qu’il était mort… Il n’aime pas faire durer la mort cependant, et tuera de sang froid en se tachant de faire cela d’une manière rapide, afin que la douleur n’encombre pas sa victime. Sauf s’il a reçu l’ordre de la ramener en vie, et qu’elle ne se laisse pas faire… Il faut des exceptions à tout. Il reste calme quelque soit la situation, doté d’un grand sang froid qu’il a acquit au fur et à mesure que les années se sont écoulées. Il sait également se servir des plantes pour concocter ce qu’il veut, que ce soit des poisons, des médicaments… Ses connaissances à ce sujet sont assez répandues. Il parvient également à jouer aisément la comédie, lorsqu’il se montre en présence de Li, vu qu’il passe pour son mari. Curieusement, il n’éprouve aucune difficulté à l’enlacer, l’embrasser et autres, à sa surprise également…
But/Rêves : Protéger Li Wei quoi qu’il en coûte, même sa propre vie.
Histoire : post suivant
Attributs :
Force : 5 Vigueur : 5 Agilité : 7 Intelligence : 6 Volonté : 5 Perception : 6 Charisme : 6 Chance : 5
Dévotion envers le clan : 8
Points de vie : 50
Compétences de classe : Potions et herbes Langue étrangère Armes de mêlées Armes de jets Furtivité Intimidation
Inventaire : 1300 points _Harley Davisson _Vêtements de rechange _Poing américain _Cran d’arrêt _2 kamas _Sabre Kung-Fu _Une dizaine de sembons (aiguilles) _Echantillon de plantes en tout genre _Petit sac accroché à sa cuisse droite dans lequel les aiguilles sont mises _ Un zippo _ un sac de toile qu'on peut porter en bandouillère
Dernière édition par Ryong Kazuki le Mer 5 Mar - 13:54, édité 1 fois | |
| | | Ryong Kazuki La main de dragon
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| Sujet: Re: Ryong Kazuki, Main de dragon Mer 5 Mar - 6:06 | |
| Kazuki naquit dans un quartier pauvre de Chine, dans la ville de Xiamen, au prix de nombreuses souffrances de la part de sa mère qui passa une nuit des moins agréables, au cœur de l’hiver. Elle crût bien mourir sur le coup, mais finalement la mort ne l’emporta pas loin du monde des vivants, au grand soulagement de la petite famille vivant déjà dans la chaumière. Âgée de trente ans, et mère de quatre enfants en comptant le petit dernier. En réalité, elle fut sauvée par les soins d’un médecin, ramené en hâte par le père puisque tout ne se déroulait pas bien. Bref, elle s’en tira non sans douleurs, mais continuait à vivre par la suite. La petit Kazuki grandissait au milieu de la petite famille qui était aux petits soins avec lui, surtout de la part de sa sœur aînée, la plus grande de tous. Les grands yeux verts de la jeune fille le captivait quelque soit l’âge qu’il avait, il les trouvait tout simplement beaux, lui rappelant sans cesse la personne qui s’était le plus occupé de lui. La famille était assez pauvre, et ce n’était pas chose rare qu’ils souffrent de la famine en de dures périodes ou les denrées et l’argent se faisaient rares. Tous travaillaient plus où moins, du moins ceux qui avaient l’âge légal, les parents faisant tout ce qui était en leur pouvoir pour éviter le travail aux enfants trop jeunes. Ils survivaient comme ils pouvaient, jusqu’au jour où tout bascula. Kazuki venait tout juste de fêter ses dix ans.
Au cœur d’une nuit où la pluie se déchaînait déjà dans relâche depuis quelques temps, des cris fusèrent d’un peu partout. Affolé, le petit garçon d’une dizaine d’années se leva d’un bond de son lit, mais fut retenu bien rapidement par sa sœur aînée. Elle lui prononça de ne pas bouger, de ne surtout pas aller dehors, que c’était trop dangereux. Il n’avait strictement aucune conscience de ce qu’il pouvait bien se passer, mais s’aperçut bien vite qu’il était seul avec sa sœur dans le minuscule apparemment, et eut tôt fait de réclamer ses parents ainsi que ses deux frères. Mais ils n’étaient plus là, partis dehors pour voir ce qu’il se passait plus exactement. De longues minutes, très longues minutes s’écoulèrent tandis que le vacarme prenait de plus en plus d’ampleur, se rapprochant d’eux. Des cris, des coups de feu. A la fenêtre rien n’était visible, donnant droit sur un autre immeuble, et rien dans la mince ruelle jonchée de poubelles dispersées un peu partout. Soudain, il entendit du bruit venant de derrière eux, ce qui eut pour effet de les faire se retourner. Kazuki avait le cœur qui battait à tout rompre dans sa poitrine, le sang battait dans ses tempes comme il ne l’avait jamais fait, et ceci s’avérait assez douloureux. Sa mère apparut d’un couloir sombre, le visage représentant la terreur absolue. Elle arriva en plein milieu de la pièce où étaient réunis ses deux enfants, et leur cria de sa suivre sous l’effet de la peur, ce qu’ils firent aussitôt. Tout trois descendirent en silence les escaliers, sautant des marches de temps à autres, afin d’aller encore plus vite, en faisant tout leur possible pour ne pas chuter. Une fois en bas, l’horreur était au rendez-vous… Des cadavres mutilés au possible jonchaient le sol, sans distinction possible. Une chose trottait dans la tête des deux personnes issues des mêmes parents, leur famille faisait-elle partie de ces dépouilles humaines ? Une question à vous en glacer le sang…
Alors qu’ils continuaient à courir dans la nuit noire, trempés jusqu’aux os au bout de deux minutes, marchant pieds nus dans des flaques de sang diluées avec l’eau, Fuir, le plus vite possible, le plus loin possible. Tout semblait submergé, des hommes sortaient d’un peu partout, hurlant des choses que Kazuki ne comprit pas, ou par moment. Chinois ou toute autre langue, il ne savait rien, tellement son esprit était flou, perdu dans les méandres de ce monde pourri. Pourquoi, pourquoi aujourd’hui, pourquoi eux ? Ils étaient pauvres, qu’est ce qu’il y aurait à attaquer un tel quartier vivant dans une des plus pitoyables misères depuis des décennies. Quoi qu’il en soit, une nouvelle chose se passa, qui fut comme un coup de poignard en plein cœur du jeune homme. Devant lui, sa sœur venait de s’écrouler à terre suite à une détonation, et demeurait gisante face contre terre. Il se laissa tomber à coté d’elle, puis la retourna, et contempla avec horreur que ses paupières étaient grandes ouvertes, tout comme ça bouche. Un rictus de douleur ancré pour toujours étirait ses traits, du sang se répandaient un peu partout sur sa poitrine à demi dénudée. Tremblant, il agrippait sa sœur avec toute la force qu’il avait dans ses bras, les genoux plongés dans une bouillasse puant le fer à vous en offrir la nausée. Les joues ruisselantes de larmes, sa mère l’attrapa par la taille, et le força à se relever. Elle lui dit qu’il fallait partir, et vite. Noyé dans le chagrin, il ne voyait plus rien, et suivit aveuglément la où on l’emmené, sans résistance aucune, les bruits alentours n’existaient plus. Il vaquait dans un monde sans bruit, sans odeur ni vision, un néant constitué uniquement de ténèbres les plus profondes qui vous transpercent l’âme.
Quelques jours passèrent, impossible d’en définir la durée exacte. Les deux personnes marchaient en direction de Hong-Kong, dans la seule et unique optique de pouvoir monter à bord d’un bateau afin de se rendre dans un pays autre que celui-ci. Tout au long du voyage effectué à pied, Kazuki apprit ce qu’il était advenu de sa famille. Son père ainsi que ses deux frères avaient connu la même fin tragique que sa propre sœur, sans détails, il n’avait pas besoin de ça. De toute manière, c’était une chose bien inutile. Une fois à Hong-Kong, ils partirent à la recherche du port, dans un état pitoyable, leurs vêtements sales déchirés par endroit, tachés de sang. Ils le trouvèrent dans trop de difficulté, puis montèrent à bord, le plus discrètement possible. Ils n’avaient pas d’argent, puisqu’ils s’étaient enfuis lors de la boucherie sans demander leur reste, c’était déjà un exploit qu’ils s’en soient sortis en vie. Une fois à bord, ils se cachèrent comme ils purent, aussi exténués et affamés qu’ils étaient. Il ne leur restait plus qu’une chose à faire, voler de la nourriture afin de subsister autant qu’ils le pouvaient. Ils restèrent assez habiles, habitués à la vie un peu dure qui résidait dans leur ancien quartier, et parvinrent à ne pas se faire prendre tout au long du voyage qui dura longtemps. A la fin du voyage, une bonne surprise les attendait. Après tout, ils n’étaient pas les seuls clandestins du bateau, il était certain qu’à eux tous ils s’étaient fait repérés…
Au débarquement sur les terres du Portugal, les autorités locales attendaient de pied ferme les nombreux chinois étant montés à bord de l’immense bateau de marchandises. Vu l’état lamentable de leur vêtements en lambeaux et leur teint des moins frais, il était certain qu’ils ne passeraient pas inaperçus. De toute manière, lors du contrôle, ce n’était pas avec leur manque de papier que tout aller se passer sur des roulettes. Tentant le tout pour le tout, Kazuki et sa mère se glissèrent au sein d’un groupe de matelots prenant enfin congés, mais l’un d’entre eux cria en voyant les deux personnes s’immiscer à coté de lui. Les deux furent obliger de prendre la fuite, et repérèrent un peu plus loin une petite fille qui courrait à vive allure, et se hâtèrent de remonter à sa hauteur. Il leur semblait l’avoir vu sur le bateau, autant s’entraider au point où ils en étaient. Sa mère attrapa la gamine qui ne devait pas être beaucoup plus âgée que Kazuki puis la tira avec eux. Elle ne sembla pas montrer grand résistance, la peur semblait régner dans ses petits yeux bridés. Maintenant au nombre de trois, ils filèrent droit vers un bateau ancré un peu plus loin, pas très loin de partir. Ils entendaient derrière eux des cris, des hommes étaient à leur trousse, certainement bien déterminés à leur mettre le grappin dessus. Mais trop tard, ils montaient déjà dans le cargo lorsque la sirène retentit. Le pont se releva, et plus personne ne pouvait monter à bord de la gigantesque embarcation. Ils étaient hors d’atteinte…
Le voyage reprit, avec le train habituel qu’il avait prit, en volant pour subsister, en ce cachant, sauf que cette fois-ci une petite fille les accompagnaient. D’après ces dires, elle se nommait Li Wei. Mihiko (la mère de Kazuki) fut comme qui dirait attendrie par cette gamine, et se décida à l’aider, la prendre sous son aile puisque visiblement elle se retrouvait seule. Conscience de mère de famille… Les deux enfants se racontèrent leurs aventures, le pourquoi du comment ils s’étaient retrouvés embringué dans tout ce bordel. Ils firent donc ainsi connaissance, et s’entendaient assez bien pour tout avouer. Une petite lueur de bonheur noyé au milieu de tout ce malheur, la plaie du cœur du brun avait bien du mal à se cautériser, la mort de ses proches l’avait grandement affecté. Dans le reste du voyage, tout se passait relativement, ils parvinrent même à voler des vêtements à certains passagers, et de se laver brièvement, la nuit lorsque presque personne rôdait. Ainsi ils pouvaient avoir une existence à peu près normale, n’ayant plus l’air de pauvres cadavres sur patte, bien que les vols commençaient à se faire savoir. Mais ils s’y prenaient bien, les rendant lavés par diverses combines, simplement un mystère qui planait sur le bateau… Certains croyants se mirent même à parler de fantômes, chose qui les faisaient bien rire lors de petits moments de relâchement. Mais un beau jour, ils se firent repérer par un matelot qui passait dans le coin. Et pourtant, ils n’étaient plus très loin de leur destination, quelques jours tout au plus, l’Amérique leur tendait les bras. Au prix de longues négociations, sa mère parvint à acheter le silence de l’homme, mais à quel prix. Kazuki ne savait pas, mais ne retenait que le fait que la plupart des soirs, sa mère disparaissait sans raisons visibles, une fois qu’elle le croyait endormi. Jamais il ne l’avait suivit, mais il restait là, les yeux ouverts, attendant son retour. Ce n’était pas toujours chose facile à voir, elle revenait pas mal de temps après, peut-être des heures, il n’en avait pas conscience. Elle semblait plus fatiguée lors des derniers jours, plus à cran. Il se faisait du souci pour elle, mais Mihiko se refusait à lui dire quoi que ce soit.
Ôh douce terre… Enfin ils atteignirent les Etats-Unis, et purent fouler une surface solide, ne présentant pas toujours des remous. Les trois personnes parvinrent à descendre sans difficulté du navire, couvert en quelque sorte par le matelot. En réalité, il aurait aussi bien pu les lâcher immédiatement, c’était son intention de départ par ailleurs. Mais la jeune chinoise l’attirait toujours autant, et il désirait continuer d’abuser d’elle, aussi longtemps qu’il la voudrait dans son lit… Il les força donc à le suivre, puis prit avec eux sa voiture garée un peu plus loin. Il habitait à Chicago, et ce fut la direction qu’ils prirent. Une fois à destination, ils trouvèrent refuge chez l’homme, les deux gosses ignorant pourquoi il faisait tout cela pour eux… Mais la mère, elle, ne le savait que trop bien, et fut forcée de dormir dans la chambre de l’hôte, laissant les deux enfants dormir dans une autre chambre. Parfois, du bruit s’élevait de la chambre des deux adultes, mais impossible pour les âmes pures et chastes de Li Wei et de Kazuki de déterminer quelle pouvait en être la nature. Ceci durant environ trois ou quatre mois, jusqu’à ce que le matelot tente de s’en prendre à Li. Par chance, Mihiko arriva à temps pour empêcher l’impardonnable, et ils furent jetés dehors, une fois avoir battue la pauvre femme. Kazuki n’en connut jamais la raison, de ce qu’il s’était passé, et pourquoi sa mère était en sang, des plaies et des hématomes un peu partout sur le corps… Ils parcoururent la ville à la recherche d’un quelconque centre médical, puis finirent par tomber sur un dispensaire… Pas le choix, ils entrèrent dedans, la peur dévorant les entrailles de Kazuki… Il ne voulait pas perdre sa mère, pas cette nuit, c’était beaucoup trop tôt.
Une fois rendus sur place, une sage femme eut vite fait de s’occuper de Mihiko, tandis qu’une autre s’occupa des enfants. Le brun ne savait pas pourquoi, mais Li Wei avait vraiment l’air… étrange. Mais jamais elle ne dévoila ce qu’il s’était passé, ni même sa mère par la suite d’ailleurs. Des questions leurs furent posées, mais aucun des deux gamins n’osa répondre quoi que ce soit, de toute manière, ils ne comprirent pas un traitre mot de l’anglais qui leur était parlé. En vue de leur manque de papier, on en conclut assez rapidement que c’était des émigrés. Mihiko fut assez rapidement soignée, bien qu’elle restait toujours assez faible, son corps parcourut par la douleur, ce qui l’avait maintenue consciente tout le temps. Tout fut expliqué aux autorités locales qui s’étaient déplacées. Li ne put rester avec eux, placée dans un orphelinat. Depuis ce jour, Kazuki n’en eut plus de nouvelles, ce qui était assez amère pour lui. Il s’y était drôlement attaché mine de rien. Lui resta avec l’unique membre de sa famille qui lui restait, ils purent s’arranger en vue de leur position dans leur pays. On les considéra comme des réfugiés, et ce fut ainsi qu’ils obtinrent des papiers. Et ce uniquement par le fait que Mihiko savait parler assez couramment l’anglais, en quelque sorte une preuve qu’ils parviendraient à se faire à ce pays. Le premier mois fut assez dur, mais on les aida grâce à une faible somme d’argent versée, ils purent survivre et se trouver un abri où se loger. L’appartement était assez petit, mais largement suffisant pour eux deux. Il était situé juste au dessus d’un herboriste, fort gentil. Le petit homme âgé d’une cinquantaine d’années offrit du travail à la femme, lui permettant de la sorte de pouvoir gagner son propre gagne pain, et assez rapidement se défaire des soins de l’État. | |
| | | Ryong Kazuki La main de dragon
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| Sujet: Re: Ryong Kazuki, Main de dragon Mer 5 Mar - 6:07 | |
| Quelques années passèrent, durant lesquels un train de vie quotidien s’installa. Kazuki termina par s’habituer à la mort de ses proches, ne les pleurant plus comme il le faisait habituellement. Il avait fini par se faire à cette idée, bien décider à ne plus laisser une telle tragédie recommencer. Il voulait une chose, protéger sa mère. Avec l’argent amassé, il put être à sa demande inscrit dans des cours d’arts martiaux, du moins afin d’apprendre à se servir d’armes blanches, ainsi que d’armes de jets. Le jeune homme de treize ans se refuser s’approcher une arme à feu, considérant cette arme destinée pour le plus misérable des lâches, vu la manière si facile d’ôter la vie à des gens, dans un vacarme assourdissant. Non, lui, il avait une bien plus grande avidité pour les katanas, couteaux et autres. Tuer dans le plus grand des silences, sans que la personne ne soupçonne votre présence avant de se faire trancher la gorge, dans un simple râle qui s’éteint bien vite… De plus, depuis la morte de son aînée, il haïssait les armes à feux au plus haut degré qu’il pouvait exister sur cette morne planète. Sa mère lui apprenait de manière courante l’anglais, il eut vite fait de savoir parler la langue de manière courante, en deux ans il n’avait plus aucune difficulté à ce sujet là. Aussi, plutôt que d’aller en cour comme la plupart des jeunes de son âge, il avait décidé d’aider au travail afin de récolter un peu plus d’argent, et apprit de cette manière la plupart des rudiments des plantes, sachant de cette manière les accorder entre elles, obtenant divers arômes, quelques médicaments des plus simples. Tout lui semblait reprendre des couleurs, sa vie lui semblait mieux… Bien qu’il subsistait des manques, il ne cessait de penser à sa famille perdue, certes, mais également à cette petite chinoise avec qui il avait vécut durant quelques temps.
Mais ce bref instant de bonheur de quelques années s’arrêta du jour au lendemain. Il venait tout juste d’avoir quinze ans, depuis deux semaines peut-être, lorsque tout bascula. Sa mère fut prise d’une violente douleur, et se retrouva à terre, crachant du sang, poussant des gémissements de douleur, incapable de parler. Elle se savait condamnée, et raconta tout à son fils avant d’expier son dernier soupir, confinée entre les quatre murs de sa chambre. Elle lui dévoila en fait ce qu’il s’était réellement passé avec le matelot. Il s’en doutait, il avait mûrit avec le temps, mais n’avait jamais osé reparler à ce sujet. Visiblement, elle avait attrapé une maladie lors de leurs ébats, ou alors cela n’avait rien à voir. En tout cas, peu après son récit, son regard devant vide, posé sur le visage de son fils, dans un dernier sourire adressé à ce dernier. Prit d’un profond désespoir, Kazuki poussa un long hurlement de douleur, aidant à la souffrance qui mutilait son âme de manière atroce. Il voulut mourir sur le coup, mais l’herboriste l’empêcha de commettre l’irréparable, et parvint à le raisonner au bout d’un certain nombre d’efforts. Sa mère eut un enterrement dans les normes, puisqu’elle n’était plus considérée comme une réfugiée. Le chinois continua de pratiquer son sport de combat, y mettant plus de hargne que jamais, y trouvant une sorte de réconfort. D’ailleurs, il reçut sa première arme de la part de celui qui lui enseignait tout le pouvoir des plantes, un sabre. Un cadeau. Un réconfort, une nouvelle espérance.
La vie avait reprit ses couleurs grises, sans que rien ne puisse la rendre de nouveau heureuse. Kazuki continuait de travailler malgré tout, totalement perdu dans ses pensées pendant une bonne période. Jusqu’au jour où il se rendit aux bains lors d’une commande, chez Liang. Des herbes parfumées… Il avait concocté cela sous demande de l’herboriste, et s’y était rendu le lendemain, une fois que tout était prêt, une sac sur le dos. Il entra à l’intérieur, puisque personne n’était venu lui ouvrir lorsqu’il frappa à l’entrée. Il parcourut les couloirs, ignorant totalement où il fallait qu’il se rende, et s’il avait vraiment le droit d’être ici. Une voix parvint à ses oreilles, qui le lui était pas inconnue. Il se retourna, et fit face à une jeune fille d’une grande beauté qui la laissa de glace sur le coup, hypnotisé par les yeux de jade posés sur lui, lui rappelant grandement sa sœur. Il reconnu immédiatement cette personne, c’était Li Wei, il n’en croyait pas ses yeux. Elle qu’il croyait disparut, elle qu’il avait bien cru ne jamais revoir. Non, elle était devant ses yeux, en chair et en os, il ne savait que faire. Ses muscles se décrispèrent bien vite, il lâcha le sac puis se rua sur elle avant de l’étreindre dans ses bras tant la joie s’était incurvée en lui. Depuis ce jour ils ne se quittèrent plus, et s’arrangeaient pour se voir le plus souvent possible. Une nouvelle espérance s’était ancrée en lui, maintenant c’était elle qu’il s’était décidé de protéger, il ne voulait pas la perdre, absolument pas. Elle devint bien rapidement sa meilleure amie, personne à qui il pouvait tout confier sans la moindre hésitation.
Bien des années plus tard, les deux jeunes amis avaient bien grandis. De son coté, Kazuki avait continué d’apprendre à se battre à l’aide d’armes blanches, et avait peaufiné sa connaissance des plantes grâce à divers ouvrages, et aussi avec les conseils qui pouvaient lui être donnés. Suite à la mort de son tuteur, Li Wei dévoila un certain nombre de choses au jeune homme maintenant adulte depuis quelques années. Elle lui dévoila tout sur la triade, sa propre appartenance dans le groupe, etc. Il en resta bouche bée, ne sachant que répondre, que dire, tant il était étonné de tout cela. Bien qu’il la connaisse très bien, jamais il n’aurait soupçonné tout cela. Elle finit par lui demander de devenir son second, chose qu’il accepta presque immédiatement, sans ne se poser d’avantage de question. C’était elle qui lui demandait, il était prêt à mourir pour elle. Il ne lui en voulait pas de lui avoir caché cela durant tout ce temps, non à vrai dire il s’en foutait, et puis, il la comprenait. Lui-même avait tuer deux ou trois personnes, mais presque personne n’en savait rien. Une histoire de vengeance par rapport à sa mère, inutile d’en faire le récit, cela n’a pas vraiment d’importance… La seule chose importante, c’est qu’il ne s’était pas fait arrêté… Il était légèrement surveillé par la police, mais par manque de preuve, seulement quelques témoins disant l’avoir vu rôder autour des lieux de crimes, rien de plus. Il fit ses adieux à l’herboriste, le remerciant pour tout, et partit s’établir avec la nouvelle meneuse de la triade.
Il fit la cérémonie afin d’entrer dans la triade sans histoire, s’accordant bien aux traditions de cette mafia. Par la suite, une nouvelle chose bouleversa quelque peu sa vie. Afin d’assurer une certaine protection, il dut se marier avec Li Wei, et jouer le rôle du mari lors de leur sortie en public. En privé, ce n’était pas cela, ils agissaient tout simplement comme de bons vieux amis, sans débordement aucun. Relativement, il ignore s’il l’aime ou non. Cela est bien complexe, il se sent bien dans ses bras, mais ne sait pas s’il a vraiment le droit, ou non… Pour le moment, ils continuent à jouer leurs rôles respectifs… Ce n’est que pour le boulot, mais il s’avoue lui-même ressentir autre chose qu’une simple amitié. Il préfère essayer de ne pas y penser, se consacrant à son double jeu que ce soit du coté du métier ou alors émotionnel. Avec ses connaissances, il s’est prit d’une certaine carrière d’assassin, exécutant les personnes qu’il valait mieux faire disparaître, et ce dans le plus grand des silences. Empoisonnée, égorgée, ou tuée de toutes autres manières, mais en ne laissant pas la moindre trace de passage derrière lui, agissant avec une furtivité qui s’affûte au gré du temps. Avec tout ceci, il est cogérant des bains avec la demoiselle, s’affichant comme tel aux yeux de tous. Une certaine couverture…
[Pas ma faute, pas fait exprès... *loin dehors*. Pute de longueur max autorisée ><. Scusez les fautes, j'ai sommeil là, pas relue, dodo xD.] | |
| | | Don Carissimo Cesaré Dirigeant sans pitié des Italiens
Feuille de personnage Points de vie: (60/60) Munitions: (550/550) Dollars: 430 $ (sur le compte tu peut même pas imaginer ^^)
| Sujet: Re: Ryong Kazuki, Main de dragon Jeu 6 Mar - 0:12 | |
| Sacré BG je n'y trouve rien à redire de mon coté les points sont bien répartit et les compétence parfaitement expliqué moi je ne voit aucune objection à ta validation après vu ton implication avec Li Wei je lui laisserai poser le point final quand à ta validation même si je suis persuader qu'elle n'y verra aucune objection. | |
| | | Zhao Li Wei Miss bouffeuse de chien trouillarde 1932 *Admin*
Feuille de personnage Points de vie: (40/40) Munitions: (0/0) Dollars: 40 $ (***** $)
| Sujet: Re: Ryong Kazuki, Main de dragon Jeu 6 Mar - 0:25 | |
| *Fais les gros yeux*
Bon bah pour moi il n'y a aucun problème avec t'as fiche ^^
Comme la dit Don tout est bien équilibré et expliqué. L'histoire convient parfaitement donc te voilà validé pour la triade o/ | |
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| Sujet: Re: Ryong Kazuki, Main de dragon | |
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| | | | Ryong Kazuki, Main de dragon | |
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