Malcolm Keyses

Prénom : Malcolm
Nom : Keyses
Clan : La police

Âge : 35 ans.
Classe : Le commando.
Métier : Agent de police militaire.

Orientation sexuelle : Hétérosexuel.

Crimes commis : Quelques meurtres, mais aucun ne lui a encore été imputé. (Si l’on met de côté tous les agissements qu’il a dû mener à bien sous le drapeau américain, et qui sont classés secret défense.)

Description physique : D’origine afro-américaine, de Harlem plus exactement, Keyses est de grande taille, mesurant presque deux mètres, pour un peu plus de quatre vingt kilogrammes. Plutôt large d’épaule, et musclé, le colosse entretient toujours son corps, et cela se voit à sa chemise tendue par des pectoraux, et des biceps proéminents. Cà et là, sa peau brune conserve de fine traces claires, vieilles cicatrices d’ancien combattant. Ni très beau, ni laid, l’homme a une bonne « gueule », un visage aux angles et aux pommettes saillantes, à l’arcade sourcilière proéminente, que surplombent un crâne rasé, et une large arrête de nez. Ses lèvres charnues, découvrent une dentition étonnamment parfaite, et blanche de surcroît. Il se rase régulièrement la tête, par soucis de commodité. Portant le bouc, le collier de barbe et la moustache, notre homme aime à se passer une large main calleuse sur le bas du visage lorsqu’il est pensif. Ses yeux noirs, toujours rieurs, sont bordés de rides légères, de même que ses coins de lèvres, souvent mis à l’épreuve par son éternel sourire franc.

L’ancien militaire porte toujours le costume, sur mesure, et de façon toujours impeccable. Il en possède plusieurs, un beige, un noir, et un bleu marine. Par soucis du détail, il se présente avec une cravate, toujours impeccablement nouée autour de son cou musculeux. Ses rangers sont noires, et toujours soigneusement cirées. Tout du moins lorsqu’il est en service. Le reste du temps, il porte des vêtements plus amples, plus colorés, avec des sandales, et un chapeau de feutre noir, style bluesman. L’impression générale qui se dégage de l’homme, est celle de quelqu’un dont la force tranquille rassure, quelqu’un à qui on ne va pas chercher de noises, mais avec qui on se sent plus que jamais en sécurité.

Description psychique : Chose étrange pour un ancien militaire, Malcolm Keyses est quelqu’un de plutôt jovial et bon vivant, au sourire et au rire tonitruant facile, qui distribue des tapes dans le dos à tour de bras, oubliant bien souvent la force colossale dont il dispose. Fondamentalement gentil et empathique, malgré le métier qu’il exerce, Malcom a beaucoup d’affection pour les gens qui l’entourent. Généralement, il est perçu par ses pairs comme un « grand frère », voire un père. Nonobstant ce caractère tout à fait étonnant, Malcolm Keyses n’en demeure pas moins un être terriblement dangereux. Il peut, si les circonstances l’imposent, vous tirer une balle entre les deux yeux, alors qu’il riait grassement la seconde d’avant. En effet, Malcolm, fort de son expérience d’ancien militaire, est doté de reflexes exceptionnels, qui se déclenchent parfois, malgré lui.

Pour ce qui est de son boulot, Malcolm est quelqu’un de très professionnel. Il pose peu de questions, et ne discute pas les ordres, comme tout bon petit soldat. Il prend tout de même la peine de mettre rapidement en exergue les points vraiment discutables des ordres reçus, par des phrases brèves et précise ; n’oublions pas que notre homme à l’expérience des commandos. Sachant aussi prendre seul des décisions importantes, il est quelqu’un sur qui l’on peut compter sans risques. Il a appris, au cours des nombreuses interventions qu’il a mené, en Europe, mais aussi au Nicaragua, à garder un certain contrôle sur lui-même ; ne pas céder à la panique, la peur, ou la haine, aussi facilement qu’un être lambda.

Intellectuellement l’homme n’est pas fondamentalement brillant, puisqu’il n’a jamais eu la chance de pouvoir aller à l’école. Cependant, Malcolm est loin d’être un idiot ; l’homme a appris à lire de façon totalement autodidacte, et se passionne pour la poésie, notamment le romantisme, italien(!) et français. A noter aussi qu’il sait jouer de l’harmonica, sans avoir appris le solfège : notre homme joue du blues à l’oreille.

Buts/rêves : Se faire assez de blé pour aller retrouver sa fille, et commencer une nouvelle vie. En ouvrant un commerce, par exemple.

Attributs :
Force: 7
Vigueur: 6
Agilité: 5
Intelligence: 5
Volonté: 6
Perception: 6
Charisme: 5
Chance: 5

Dévotion envers le clan : 6.

Points de vie : 60.

Compétences de classe :

- Stratégie
- Musique : Harmonica, mais aussi un peu de piano. (Il joue du blues, ou du jazz.)
- Armes à feu
- Bagarre
- Vigilance
- Furtivité

Inventaire : (Ici, je m’interroge, sur le nombre de point à attribuer à mon personnage, je suis donc parti du bas de la pyramide hiérarchique, et d’une base de 500 point d’équipement, vous me corrigerez si c’est nécessaire, je suppose.)

- Browing GP.35 (-155)
- Poignard. (-30)
- Boîte de 30 balles pour armes de poing. : x3 (-105)
- Silencieux pour armes à feu, militaire, acheté dans une armurerie. (-30)
- Holster (-5)
- Zippo (-5)
- Lampe torche ( -5)
- Jumelles. (-10)

Restent 160 points.

[Désolé pour le double post, la bio ne rentrait pas. ]

Biographie : C’est au cours de l’année 1897, que naquit Malcolm, dans une rue sombre de Harlem. Fils d’une prostituée alcoolique, qui avait oublié jusqu’à son nom, et d’un quidam afro-américain, comme sa mère. C’est donc dans la misère, que commença son existence. Sa mère ne pouvait pas subvenir à ses besoin seule, d’autant plus que sa santé vacillait de jour en jour, de telle sorte que Malcolm dû apprendre à voler, et à se battre dès son plus jeune âge. Par chance, il était de constitution robuste, et à dix ans, il avoisinait le mètre cinquante. Dans le ghetto, les bagarres étaient coutume, et il fallut qu’il se construise une réputation à coup de poing, parmi les gamins du quartier…Et plus tard, après que sa mère ait expiré, à coup de couteau. Pourtant le jeune garçon n’était pas d’une nature belliqueuse, et n’était violent que par nécessité. En vérité c’était un garçon gentil, et sensible, notamment à la musique.

En effet, lors de l’été 1909, un musicien arriva à Harlem. C’était un homme étrange, un grand noir maigre comme un clou, qui se trimbalait un sac énorme sur les épaules. Il portait des sandales, et un chapeau de paille, et déambulait, des heures durant, dans les rues, en jouant de l’harmonica, des heures durant. Comme il apportait un peu de gaité dans ce quartier oublié par les dieux, on l’avait surnommé l’Intouchable. Personne n’avait le droit de le frapper, de le menacer, de l'inquiéter… Les bandes rivales arrêtaient de s’entretuer lorsqu’on l’entendait arriver, les gens leur offrait un peu des quelques victuailles qu’ils possédaient. L’homme lui, ne disait pas un mot. Bien souvent, il était accompagné dans ses déplacement par une horde d’enfants, qui dansaient, faisaient des farandoles autour de lui, mais cela toujours en silence, pour respecter la musique de l’Intouchable. Malcolm était de ceux là. C’était même celui qui était le plus fidèle au musicien. Le jeune garçon le suivait toujours le plus calmement possible, essayant désespérément de capter le regard vide du musicien, sans succès.

Ce manège dura un petit bout de temps, puisque lorsqu’il entra dans sa treizième année, Malcolm se désintéressa par dépit du musicien, et commença à tremper dans le trafic de marchandise volée...Il commença comme simple vendeur, mais bientôt, il participa à des casses de plus en plus gros ; afin de revendre ensuite les objets au marché noir. Malcolm était malin, et les flics ne parvenaient jamais à le coffrer. C’est de cette manière que Malcolm parvint à vivre assez raisonnablement, tout seul dans un taudis qu’il louait à l’année à son proprio. Il s’était fait un nom dans le milieu de la pègre, à seulement dix sept ans. On l’appelait « la bête », à cause de sa carrure, et sa force impressionnante. Il avait deux trois imbéciles à sa botte, prêts à se faire poignarder pour lui, et cette vie lui convenait assez bien. Il avait rarement eu à tuer un homme de sang froid : une fois, peut être deux tout au plus, et cela sans laisser de traces. Malcolm n’avait guère changé, la violence ne l’enchantait guère, mais il savait bien que dans le ghetto, c’était lui, ou les autres. Et hors du ghetto, aucune vie n’était possible, ces blancs ne lui laisseraient jamais leur place dans le bus, ne l’embaucherai jamais dans leurs sociétés. Pour s’en sortir, il était obligé d’être un scélérat. Il n’avait guère changé, mais pourtant sa sensibilité s’était émoussée, voir des cadavres, ou des malfrats ensanglantés, faisait parti de son quotidien. Si bien qu’un jour, accompagné de ses gars, il passa devant une ruelle, ou un mec qu’il était sûr d’avoir déjà vu, se faisait tabasser. C’était un grand black débraillé, avec un chapeau de paille ; c’était l’Intouchable. Malcolm compris trop tard, et lorsqu’il retourna dans la ruelle, ses compagnons sur les talons, il ne restait que l’homme à l’harmonica, baignant dans son sang, sur le point d’expirer. Lorsque Malcolm s’approcha, il vit dans le regard de l’homme, que celui-ci l’avait reconnu. Puisant dans ses dernières forces, l’Intouchable sorti un petit étui de cuir, qu’il tenta de donner à Malcolm. Mais l’homme rendit son dernier soupir, et l’instrument de musique tomba à terre. Malcolm le ramassa, couvrit l’homme de son propre manteau, et tourna les talons sans un mot.

Après cet épisode, Malcolm s’enferma chez lui, refusa de voir ses acolytes, tournait dans sa chambre comme une bête en cage. Non pas que la mort du vieil homme en elle-même l’ai particulièrement attristé, après tout, ils n’avaient jamais été particulièrement proches. C’est plutôt ce qu’elle représentait qui l’effrayait. Personne n’était intouchable dans le ghetto. Tôt ou tard, lui-même se ferait abattre au coin d’une rue. Et tout ça pour quoi ? quelques dollars ? Tous ces gens qui s’entretuaient, et dont l’existence n’aurait jamais aucun sens l’effrayait. Finir comme ça lui paraissait inconcevable. Si bien qu’un jour, il prit sa décision. C’était au cours de l’été 1915. Il s’engagea dans l’armée, en prenant le nom de Malcolm Keyses. Se battre et mourir en héros sous les drapeaux, pour une idéologie libérale l’attirait beaucoup plus que crever dans un trou à rat, pour rien, et inconnu de tous. C’est ainsi qu’il fit parti des quelque dizaines de millier d’homme à partir en Europe, lors de la première guerre mondiale. Ce ne fut pas facile : les américain étant excessivement racistes, sous estimant considérablement les afro-américains, ceux-ci étaient affectés aux tâches ingrates, et il lui fallut un bout de temps avant de monter au front…Ou il fit toutefois ses premières armes de manière tout à fait impressionnante ; a croire que le jeune homme était fait pour la guerre. Il possédait des reflexes incroyable, et apprenait à manier n’importe quel type d’arme avec une facilité déconcertante, si bien que même ses supérieurs, durent finalement accepter de l’envoyer au front : une telle efficacité ne devait pas être gâché. Ce noir là « était l’exception ». Cependant, il ne fut pas décoré.

C’est en France qu’il passa pour la première fois de sa vie, du bon temps. Ayant obtenu une permission, il décida de rester un instant au pays de Molière, avant de rentrer en Amérique. Grand bien lui en prit, puisqu’il y rencontra une jeune femme du nom de Sophie Colombe, serveuse dans un bar le « Petit Gavroche », qui tomba amoureuse du colosse. Malcolm savoura les plus beaux jours de sa vie, avec une femme qui ne parlait pourtant même pas anglais. Petit à petit, ils apprirent à se connaître, à s’échanger des mots de leurs langues respectives. Mais ne dura qu’un temps. Malcolm, dû retourner aux Etats-Unis ; promettant de revenir. Pour lui, Sophie n’était qu’un amour passager. Il se rendit compte de son erreur, une fois embarqué en direction des côtes américaines. Mais il était trop tard. Par la suite, ils correspondirent par lettre. Sophie lui écrivait en anglais, et lui, lui répondait dans un français approximatif. L’un de ces lettres devait changer sa vie. Elle était courte, lui apprenait qu’il avait une fille, qu’elle s’appelait Melissa. Et que Sophie avait retrouvé l’amour, qu’il ne fallait pas qu’il cherche à la contacter, qu’il lui avait fait trop de mal. Cette lettre lui fit l’effet d’un coup de poignard. Il déprima longtemps, jusqu’à ce qu’il se décide à quitter l’armée, dans les années vingt. Ses talents étant reconnus, il servit de formateur à la marine pendant un temps, et fut remobilisé pour le Nicaragua, menant à bien quelques petites opérations commando. Mais cette fois, l’idéal libéral lui paraissait bien trouble…Contribuer à installer une dictature le déstabilisa, et il prit une petite retraite bien mérité de presque six mois, sans travailler.

Finalement, après s’être renié, et n’avoir travaillé, tué que pour vivre, il lui vint l’idée de retrouver sa fille, et consacrer quelques années à se donner les moyens de retourner en Europe, en économisant dollar par dollar, pour partir à la recherche d’une enfant dont il ne connaissait même pas le visage. Il retrouva son poste de formateur militaire, et intégra la police militaire ; qui l’affecta dans la « délicieuse » ville de Chicago, ou l’ancien militaire ne manquerait sûrement pas de faire ses preuves…

Tout d'abord Bienvenue o/

Alors pour commencer, j'ai rien à dire a propos de l'âge, les descriptions du personnage son bien faites et plutôt en accords avec l’avatar, d'ailleurs j'aimerai l'avoir dans mes rangs o/

La classe correspond et le poste est libre o/

Ensuite, t'es un officier donc les points d'inventaire c'est bien 700

Par contre passons à l'histoire... Y'a un petit souci dans le temps... Oui, les gangs il y en avait... Mais pas de drogue, enfin considéré comme tel!

Et oui, j'ai mené ma petit recherche à se propos:

-De 1860 (quand la cocaïne a été isolé des feuilles) jusqu'à 1914 ce n’était pas considéré comme de la drogue, mais seulement comme anesthésiant et composer élémentaire de l'alimentation. Ça a été prohibé en 1914 et considéré comme drogue en 1960. o/

C'est tout, ensuite l'histoire est bien mener j'aime bien le style d’écriture, c'est simple est facile à lire
En tout cas, à par se petit détaille je ne vois rien qui empêchera ta validation o/

Bonsoir ;

Tout d'abord je te remercie pour tes commentaires.

Ensuite, j'ai effectué le petit changement demandé, (Honte à moi, pour cette anachronisme...) et transformé le trafic de drogue en trafic de marchandise volée...Voila voila !

J'avoue avoir pensé à ce détail, et l'avoir laissé tel quel, pensant que le fait que la drogue ne soit pas considérée comme telle à cette époque, ne changeait en rien ses effets dévastateurs. Mais je l'ai tout de même modifié à l'instant, par acquis de conscience ! (quant au père de Malcolm, on ne sait pas s'il était drogué ou quoique ce soit, en fait.)

Ok, pas de souci! Ta fiche me convient ainsi