Prénom: Lecke
Nom: Meinekätze
Clan: Aucun
Age: 25 ans
Classe: La Noble. Mais c'est juste en rapport à son comportement.
Métier: Possède une agence de recherche d'objets perdus ou volés. Mais dans l'ombre et pour ceux qui connaissent elle agit comme une transporteuse. Acceptant tout genre de job tant qu'il ne s'agit pas d'affaires de meurtre. Sans poser de question. Vous attendez un colis spécial? Elle vous l'apportera en toute sécurité avec la garantie de ne pas l'avoir ouvert. Besoin d'une livraison d'armes, explosifs, oeuvre d'art? Elle se chargera de passer commande pour vous revendre votre demande au meilleur prix.
Elle n'enquête pas à proprement parler car tout ce qu'elle fait c'est ce qu'on lui demande. Elle ne farfouille jamais sur la livraison, la vente qu'elle doit effectuer et la fait sans poser de question. Mesure de sécurité si jamais elle venait à travailler avec une mafia ou la police. Elle accepte toutes sortes de clients, si ils ont de quoi payer (pas forcément de l'argent). Et ne leur pose aucune question personnelle et indiscrète. Juste un nom, qu'elle ne vérifie pas, et un moyen de le joindre ou un autre rendez vous pour la transaction ou pour discuter de l'avancement de l'affaire. Ce système permet donc aux clients de se présenter anonymement et lui garantie une sorte de sécurité en plus. Elle ne connait rien de ses clients, ni les raisons de leur demande. Elle ne s'implique jamais personnellement dans ses affaires et est donc ignorante des agissements des mafias et de la police.
Orientation sexuelle: Lesbienne. Mais a eut des relations avec des hommes par le passé. En a toujours pour son boulot d'ailleurs. Donc bisexuelle par obligations.
Crimes commis:
-Crimes reconnus: conduite en état d'ébriété.
-Crimes non reconnus: vol, trafic d'armes, d'oeuvres, prostitution.
Description physique: D'origine allemande Lecke possède un physique européen. D'une peau blanche qu'elle aime ne jamais brunir sa silhouette est grande et fluette. Légèrement cambrée, cela ajoute à son corps une élégance et une féminité rare. Bien que de taille assez conséquente, 1m75, elle n'est pas pourvue de formes généreuses. En effet elle se contente d'arborer une petite poitrine. Menue, mais rudement bien faite. Et d'un fessier rond qui peut se vanter d'être musclé. Ses jambes interminables sont souvent à demi cachées par des robes ou des jupes élégantes. Mais elle aime porter des pantalons pour être à l'aise. Un détail peut tout de même faire arrêter votre regard. Sur l'intérieur de sa cuisse gauche se trouve un tatouage. Représentant un poisson remontant sa jambe comme une cascade. Il s'arrête au niveau de son genou et est d'une couleur mauve. Ses bras, jumeaux de ses gambettes sont tout aussi longs et finement taillés dans du muscle. A leurs bouts ses mains douces sont toujours soigneusement manicurées. Car pour elle la première impression est toujours la plus importante. Le haut de son corps, comme le bas, est souvent drapé de hauts élégants. Tels que des corsets. Mais quand il s'agit de bosser sur une affaire ou l’apparence n'apporte rien elle porte des chemisiers. Parfois, il est possible de la voir vêtue d'un ample kimono au coloris rouge, qu'elle attache par une large ceinture de soie blanche. Sans évidemment, comme la tradition le dis, ne rien porter en dessous à part un bas. La seule partie de son corps qu'elle ne cache jamais n'est autre que son visage fin. Toujours maquillée très légèrement, elle met son regard de louve en valeur grâce à un habile coup de crayon. Ses pupilles grises faisant naître un étrange contraste avec sa peau blanche. Qui par ailleurs ne possède presque aucun défaut. Pas même un grain de beauté bien planqué. Ses grands yeux laissent entrevoir une lueur de malice, sans qu'on puisse la confondre avec de la naïveté toutefois. Il n'y a pas que ses yeux. Ses lèvres aussi sont maquillées afin d'agrandir le contraste avec sa peau. La plupart de temps elle porte un rouge à lèvre vif, mais qui lui va bien. Et enfin, sa chevelure qui défile telle une cascade dans son dos. Une cascade blanche pour son jeune âge. Qui se meurt au milieu de son dos. Ceci n'est pourtant pas souvent visible vu qu'elle les attache ne laissant libres que deux mèches encadrant on visage ainsi que sa frange.
Elle tire, de sa bonne éducation, des manies d'aristocrates qu'elle n'a jamais perdu. Ses gestes sont emplis de grâce, qu'elle le veuille ou non. Il lui reste, de son pays natal, son accent guttural.
Description mentale: Lecke est une femme qui a de l'ambition. Mais qui ne désire pas trop en faire. Elle aime être indépendante, se débrouiller sans l'aide de ses machos de mecs. Pour tout dire elle possède un esprit assez féministe, mais n'en montre rien. Cette façon de penser étant assez rare à l'époque. Elle se joue donc des hommes en leur laissant croire qu'elle est comme toutes les autres biches qu'ils se tapent. Bien qu'évidemment ce n'est qu'un jeu, ou une question d'affaires. Vu qu'elle aime, secrètement, les femmes. Elle accepte évidemment ce qu'elle est, mais préfère se taire. Ayant déjà subi de mauvais traitements à cause de ce fait. Pour s'éviter les trop grandes conquêtes masculines la jeune femme a pris l'habitude d'être distante. De paraître noble et inaccessible. A force de jouer de ce jeu, il s'est encré en elle en plus des bonnes manières qu'on lui avait déjà apprises. On peut donc la croire d'un sang noble et trop narcissique pour s'intéresser aux autres. Ce qui l'arrange bien, car au moins elle a la paix. Dans son travail, elle ne change en rien de caractère. Mais sait le modeler selon ce qu'on lui demande. Bien qu'elle ait le défaut de se faire des films sur toutes les personnes qu'elle rencontre, elle ne se préocupe jamais de savoir ce qu'il en est vraiment. Sauf si bien sûr, la personne en face d'elle est intéressante. Ce comportement ne l'empêche pas d'avoir des contacts et des clients. Malgré ses airs aristocrates elle reste une jeune femme compréhensible et bosseuse qui accepte toutes sortes d'offres tant que ce n'est pas des histoires de meurtres. Passionnée d'art c'est une femme de goût qui se cultive pour le plaisir et pour pouvoir tenir correctement une conversation. Elle aime aussi profiter de certains petits plaisirs comme fumer, avec un fume cigarettes le plus souvent, boire sans abus, jouer ou profiter des bons vins. Elle sait aussi parfaitement profiter de bien d'autres plaisirs, moins raffinés ou moins légal...
But/Rèves: Rester en vie pour commencer.
Histoire: Katarina Meinekätze est née à Berlin le 25 Janvier 1907. C'était un mardi, il neigeait sur la capitale allemande. Mais l'enfant ne connu pas le plaisir de se rouler dans la neige cette année là. La petite vivait dans une des nobles familles du pays. Un luxueux pavillon était leur domicile. Son père Adolf (nan pas lui... J'ai pas d'idée de nom allemand c'est tout) était un riche homme d'affaires. Et sa mère Cäcilia était femme au foyer. Afin de s'occuper de ses trois enfants dont Katarina était la cadette. Il y avait Adrian qui avait alors deux ans, et l'aîné Gabriel de 5 années de plus que la dernière. Ils n'étais pas seulement 5 dans leur habitation. Les enfant grandirent entourées de domestiques, cuisiniers et jardiniers. Tout trois reçurent une excellente éducation. Ils n'allaient pas à l'école et avait un professeur particulier qui leur en apprenait plus que ce qu'ils devaient savoir. Ce qui faisaient d'eux des élèves en avance pour leur entrée au collège. Quand elle eut 7 ans, ils durent quitter leur patrie en toute hâte. Un conflit était en train de naître entre plusieurs pays depuis l'assassinat de François Ferdinand. La famille quitta donc leur pavillon pour se rendre rapidement à une de leur maison de vacance en Suisse. Les enfants ayant eut des cours d'anglais depuis leur plus jeune âge ils n'avaient aucun mal à se faire comprendre des commerçants quand ils leur parler avec ce dialecte. Mais chez eux c'était toujours leur langue maternelle qui primait. Après leur avoir trouver un nouveau professeur, qui ne parlait qu'anglais hélas, le train train de leur vie reprit. Mais le père fut vite appelé à son usine pour la rendre économique utile à la guerre. Ce fut la dernière fois qu'ils le virent.
Leur vie était toujours aussi aisée car la mère recevait tout les mois le salaire de son mari. Qui lui envoyait directement. Trois années après, les enfants pouvaient se vanter d'être trilingues. Gabriel puis Adrian avait quitter la maison car leur maman les avait envoyés dans un internat réputé en Angleterre: Oxford. Quand à Katarina, elle la plaça dans un internat de Suisse. Mais elle n'étudia là bas que deux ans. En effet en 1919, Adolf les rejoignit toutes deux. Il leur annonça une grande nouvelle. Ils devaient aller en Amérique. Lui, il n'avait jamais été pour la guerre et de plus sa femme et son enfant avaient l'identité suisse à présent. Un second déménagement pour la petite. Une nouvelle vie. Ils emménager dans la banlieue de New York. Dans une somptueuse maison. Katarina demanda leur retour de ses frères pour qu'ils vivent ensemble, comme avant. Mais cela lui fut refusé. Et à son tour, elle fut envoyée dans un prestigieux collège. Elle ne voyait ses parents que quelques week-end et les vacances. Toute sa vie se passait dans ce bâtiment. Tout proche d'un autre, non privé et bien plus mal fréquenté. Le matin de ses 14 ans, toujours naïve et bien éduquée, elle se rendit en cours heureuse d'avoir un an de plus. Une bande de fille du collège voisin l'interpellèrent et elle alla à leur rencontre. Elle qui avait de l'argent, disaient-elles, elle pouvait leur payer un paquet de clopes. Trop heureuse pour refuser, la bien éduquer leur donna la somme demandée. Sa grande générosité lui permit de les revoir, s'apprendre à les connaitre.
Grâces à cette bande, elle s'amusait bien plus qu'avec ses amies de l'école. Elles ne faisaient que prendre le thé, parler ou regarder des matchs de polo. Comme elle était cultivée, elle les emmena dans un musée et leur exposa son amour pour les oeuvres. Elle connaissait les grands peintres, leurs plus grandes oeuvres. Et avait l'oeil. Mais ce fut surtout derrière le musée que cela devint intéressant. En effet, les autres gamines avaient volé de la bière et lui en proposa. Tentée, Katarina céda. C'était amer au début, mais cela devenait vite très bon. Ce fut joyeuse qu'elle rentra chez elle. Et ses parents la gourmandèrent bien sûr. Cela ne l'empêcha pas de continuer à voir ces jeunes filles. A 15 ans, elle jurait comme un charretier et séchait de nombreux cours pour s'amuser. Elle fumait aussi en cachette et commençait à s'intéresser aux garçons... Enfin c'est ce qu'elle croyait. Mais en vérité... Ils n'avaient rien d'attirant. Elle ne cacha pas à l'un des filles... Qu'elle se voyait plus avec une femme. Etant enfant de prostituée elle lui répondit que les gens comme ça existaient. D'ailleurs, elle allait lui montrer tiens. A l'aide d'alcool pour se détendre, elle perdit sa pureté ce soir là.
18 ans et toutes ses dents! Une année scolaire désastreuse et des parents outrés et déçus du comportement de leur fille. Au sein de la petite bande dont elle faisait partie on la surnomma Leck. A cause de ses origines allemandes et de ses préférences. Elle qui se croyait purement et durement attirée par les femmes... Le retour de son frère deux semaines après son anniversaire la choqua. Gabriel avait 23 ans. C'était un homme. Il était devenu charismatique et bien fait. Qu'elle en tomba amoureuse. Mais cet amour n'avait rien de normal. Comme elle avait été séparée de son frère c'était juste son amour fraternel qui revint au galop, et qu'elle interpréta très mal. Elle aussi avait changée à ses yeux. Il remarqua la couleur blanche de sa chevelure due à une maladie des racines... Mais il ne la trouvait que plus ravissante ainsi. Il ne fut pas choqué par le fait qu'elle fumait, et buvait. Mais il ne cessait de répéter qu'elle garder ses airs nobles. Il ne leur fallut pas longtemps pour se prouver leur amour. Et ils s’aimèrent ainsi pendant deux années. Lui, il était dans l'armée anglaise et elle, elle avait arrêté ses études mais continuait de tout apprendre sur l'art. Mais ses parents lui versaient de quoi vivre sur son compte. Honteux d'une telle fille, mais ils l'aimaient quand même. Leur inceste relation fut découverte deux jours avant le départ de Gabriel. Qui fut renié par ses parents. Il était désormais en service pour 18 mois, et ne put dire adieu à sa chère soeur.
Quand à Leck, ils lui versèrent une somme d'argent conséquente et repartirent en Allemagne. Elle était censée les suivre... Mais avait changé d'avis. Grâce à l'argent donné elle quitta son quartier de tout les pêchés et s'installa à Chicago. Elle prit des cours d'électronique et les approfondit seule chez elle. Une qualification de ce genre, ainsi que celle d'experte en art pouvait certainement l'aider à trouver du travail... Mais rien. Son père, qui lui avait fait passé son permis, lui avait promis une voiture. Que jamais elle ne reçu. Tant pis, elle économisa et grâce à l'aide ses parents s'acheta une voiture. Qu'elle apprivoisa à sa manière. Elle avait un appart, un moyen de transports, de la culture et des qualifications. Tout pour vivre... Sauf un job. Via des journaux et des ragots elle apprit que la ville n'était pas très sûre. Elle décida donc d'apprendre à se défendre seule. Il était hors de question qu'elle vive à la botte d'un homme qui la délaisserait comme son père... Ou Gabriel.
Seul moyen de sortir de sortir de sa pauvreté grandissante, elle se prostitua. Au compte de personne, secrètement. Et mettait tout ses sous de côtés. Elle pigeonnait surtout les hommes, contre son propre désir sexuel. Mais c'était toujours la clientelle la plus fructueuse. Ce qui lui fit arrêter fut un soir où elle avait trop bue avec un potentiel client, celui-ci se déroba et elle dut rentrer seule. Elle avait prit la voiture... L'accident ne se fit pas attendre. Elle vira furieusement pour éviter un teletubbies imaginaire et se prit un arbre. Le par brise lui explosa au visage, des petits morceau de verres lui lacèrent l'oeil gauche. Le gauche seulement. Par chance. A son réveil à l'hôpital, elle dut payer une amande. Et quand on lui retira le bandage... Elle voyait différemment. Le médecin lui expliqua que les morceaux de verres avaient abîmés les pigments de couleur et qu'elle était en fait daltonienne. Mais seulement de l'oeil gauche. Elle voyait les bleu ciel vert pomme, plus clairs ou plus foncés selon les nuances. Les autres couleurs étaient devenues palotes, comme éteintes. Sauf le rouge. Tandis qu'elle y voyait parfaitement de l'oeil droit. Ce qui la déstabilisait. Et encore au jour d'aujourd'hui.