Pérégrination en zone urbaine américaine

Précédemment "Aux flots écarlates"

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3emeChapitre

Le quartier américain était synonyme de grandeur et de bétons. Où qu'elle tourne la tête elle ne voyait que d'immenses immeubles, pas une seule maison et tout ça séparé par de larges routes. Au fur et à mesure qu'elle marchait, un sentiment d'angoisse peut-être l'assaillit. Les rues étaient calmes. Certes, elles étaient mouvementés du fait de la foule mais calme. Il n'y avait aucun cri, à la limite des cris de joies mais pas de peur ou de douleur. Toute trace d'agressivité, de bandits, de voyous étaient exclus. Face à cette situation un mot de la missive lui revint en tête : "discrétion". Et elle comprenait maintenant il avait été écrit, elle ne savait si son boss connaissait l'état des lieux mais elle allait tâcher de se fondre dans la foule. Tout d'abord elle suivit le mouvement, n'essayant pas de se rejeter. Elle observait. Et essayait d'écouter. Quelques mots lui parvinrent mais ce fut tout. Si elle s'était concentré pour suivre une conversation, cela aurait parut bizarre. Elle ne le ferait que si la nécessité se présentait ainsi que si certaines précautions étaient prises. Elle décida finalement de sortir de cette masse de chair chaude. Il ne se passait rien donc elle perdait son temps. D'un rapide coup d'oeil elle aperçut un endroit calme, une fin de rue, une rue sans issue. Avec une expression de calme, une démarche sûr et les sens aux aguets, elle put se réfugier dans une endroit sombre, humide, entre deux immeubles.

*Par où pourrais-je commencer...? Ce quartier est immense et où que j'aille je vois les mêmes choses. Immeubles, larges avenues et drugstores. Bordel ! Pourquoi tout se ressemble ! Bon, calmes-toi... Où pourrais-je commencer à trouver de bonnes infos ? Un bar serait parfait mais je n'en ai pas vu. Bordel ! Faut que je fumes ! Ca va m'aider à réfléchir.*

Je plongeât ma main dans ma sacoche, sentant la froideur du métal à travers le tissu, et trouva mon paquet de clopes. Bordel ! J'avais oublié un briquet. Cigarette coincé à la bouche, je ressortis de cette annexe pour retouver cette masse bruyante éclairée par le soleil. Je chercha des yeux quelqu'un qui fumait et en même temps quelqu'un qui pourrait m'aider. Une grosse femme moustachu ? Non. Un vieillard ? Pourquoi pas ? Je m'approchâs de lui, il était seul et attendait assis sur un banc. Alors que ma main se brandissait pour saisir son épaule et le hêler, un mouvement m'arrêta. Le vieux répétait toujours un même petit geste, un balancier de droite à gauche. Soit il avait fumé plus qu'il n'en avait soit il avait un problème mental. Discètement, je passa devant lui et ma question eut sa réponse : il lui manquait une case. Du coin de sa bouche, coulait un mince filet de bave et ses yeux paraissait sans vie. Je continuâs mon chemin, toujours à la cible d'une quelconque d'aide. Un gringalet sortit une cigarette, je passâ devant lui sans l'apercevoir. J'avais trouvé un groupe d'adolescent. Ils étaient cinq, tous une cigarette au bec et avaient regardés quelque chose en hauteur. Je fis de même, regardant les oiseuax volés, suivant leur vols jusqu'à ce que je vis ce que devait regarder ces adolecents : un reflets en haut d'un immeuble.

"Les mômes ! Vous auriez du feu ?"

Une flamme jaillit d'un briquet, je m'avançât et avala une bouffée de fumée qui je relâcha avec plaisir. Une nouvelle observation m'apprit qu'il devait avoir entre seize et dix-huit ans. Celui qui m'avait offert du feu paraissait le leader de ce groupuscule. Je décida de m'adresser à lui. Pour cela je dévoila mes formes naturellement, assez pour que ces yeux m'observent, mais sans plus que cela devienne de l'exhibtion ou de l'intimidation. Tout dépendait de l'observateur. Et pour finir je modifia le ton de ma voix, elle était sécurisante, amicale et un soupçon de malice.

"Je te remercie. J'ai remarqué que vous regardiez quelque chose dans le ciel. Etait-ce les oiseaux ??"

Le leader me répondit naturellement sans méfiance.

"Non mademoiselle. Ne savez-vous pas que ce quartier est surveillé ? Si vous regardez en haut de ces immeubles, vous pourriez apercevoir des reflets. Ce sont leurs armes. Ce n'est rien que ça que nous faisions pour tuer le temps."

Je regarda à nouveau. Je savais bien ce que c'était, je l'avais compris quand j'avais levé les yeux. Mais je regarda encore une fois, je voulais instaurer un climat de confiance, qu'il lui révèle ce qu'elle avait besoin. J'acquiesçat la tête pour confirmer puis je leur demanda un service :

"Pourrais-tu m'indiquer quelques points... Comment dire... Interressant de cette ville. Je ne suis pas de ce quartier et je pense que tu l'auras compris en entendant mes roulements sur le "r". Je suis russe et aimerais découvrir votre quartier. C'est à dire que je suis curieuse et puis... J'aime les endroits où le bruit se tut et que l'obscurité prend place."

Sa dernière phrase était lourde de sens. Je l'incitait à me tenir compagnie, ainsi que m'aider dans mes recherches et s'il hésitait ou bien ne voulait pas, j'ajoutais que j'étais une femme et que je pouvais lui rendre la pareille. S'il était encore réticent, j'ajouta qu'il ne savait quoi faire de ses journées. Je ne sais pourquoi il accepta mon offre mais il l'accepta...

4emeChapitre

Le groupe d'adolescents m'avaient tout d'abord fait un tour de la ville. Je traversais un bon nombre de larges avenues et essayaient d'inscrire dans ma mémoire certains points clés. Comme le nom d'une rue, l'emplacement d'un banc, tout type de choses qui pourraient être interressants. Nous continuâmes à marcher pendant quelques temps encore puis je leur dit que je devais me retrouver seul quelques minutes. Ils me demandèrent pourquoi et je répondis que c'était un problème de femme. Je m'engouffra ensuite dans une ruelle annexe puis m'enfonça. Le crayon en main et le carnet de l'autre je commençâs à griffoner. Pour commencer, je nota quelques mots clés car si je ne tardais que trop, le petit groupe s'impatienterait et se poserait des questions. Et qui sait ce qu'il pourrait faire... Alors je nota encore quelques petits mots, rangea soigneusement cette pétite d'or dans la mine et rejoignit les adolescents.

"Excusez-moi mais sauriez vous où je pourrais me procurer une carte détaillée de ce quartier ??"

"Laisse moi réfléchir... Uhm... Je sais. Il y a un vieux qui vend des cartes en coin d'une rue. Si tu veux on peux aller voir ??"

J'acquieçat et je me laissa guider. J'avais la sensation d'être un poisson suivant un courant. De temps en temps, je me risquais à voir ce qu'il se passait dans les airs, sur les toits pour être précise. Il y avait toujours ces reflets qui démontraient la présence d'hommes armés. Je me dis qu'il faudrait que je trouve quelque chose pour, non pas se débarasser d'eux, mais pouvoir les occuper ou alors les faire bouger. Comme cela elle pourrait gagner en protection et aussi en temps. Je laissa cette question dans un coin de ma tête pour plus tard. Le chef des adolescents m'annonçâ que le vieux devrait être ici. Je fus heureuse de cette nouvelle.

"Pouvez-vous vous séparer et me le trouver ou au moins trouver où il pourrait habiter ??"

D'un mouvement de tête de bas en haut, le leader divisa le quartier au nombre qu'était son petit groupe. Ils se séparèrent et je me retrouva seule. Après une observation, je fus assuré que j'étais seule. Une autre petite ruelle sombre se trouvait non loin de moi. Je m'y engagea et nota encore quelques lignes noires. Au moment où j'écrivais tout ces choses, je ne savais pas encore ce que j'allais en faire mais ce n'était pas un problème. Bientôt, je rentrerais "Aux flots écarlates" et je me pencherais sur la question. Je ressortis dans une de ces larges avenues et partit en exploration moi-même...

» Postes et annexe des forces de police en dehors de la zone neutre