Dans la ville de Chicago en 1932 les mafias sont de plus en plus actives cherchant à assoir leur domination tout en agrandissant leur territoire pour évincer leurs ennemis |
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| Aux flots écarlates | |
| | Auteur | Message |
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Elisa Borisovna Andreï Russe sadique et réfléchi aux gestes impulsifs
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| Sujet: Aux flots écarlates Mar 1 Juil - 20:22 | |
| Aux flots écarlates / Description à travers un PNJ
[Je ne peux vous montrer d’image car je n’en ai pas trouvé -_-]
J’ai entendu dire qu’il y avait un bar dans le quartier rouge, j’ai eu envie de savoir ce qu’il valait. Quand je me trouva sur le côté opposé du bar, je l’observa : un petit bâtiment coincé parmi d’autres. Un porte sommaire en bois, quelques reliefs mais très peu. Du côté droit de celle-ci, une large fenêtre. Rien n’est inscrit, à y voir de plus près, la vitre est poussiéreuse à l’extérieur, et légèrement à l’intérieur. Comme je suis nez collé à la vitrine, je regarde l’intérieur. A ce que je vois, il n’y a pas beaucoup de monde. Cela me parait normal vu l’état. Je pousse la porte. La propriétaire de ce lieu derrière son comptoir me regarde, j’ai l’impression d’être passé derrière un rayon x d’une froideur mortel. J’outrepasse ce sentiment et va m’asseoir sur l’une des quelques tables. Elles sont rondes, en bois. On peut y être à quatre ou cinq. Les chaises comme la porte sont sommaires avec quelques aspérités, également en bois. J’ose regarder à nouveau le comptoir, elle n’est plus là. Etrange mais cela me rassure. Le comptoir doit être long de trois mètres. En y pensant, la salle, elle, doit être faire dix mètres carrés. Au niveau du comptoir, quelques tabourets où est assis un ivrogne. Il dort, je ne peux donc lui demander où est passé la russe. J’attends. J’attends bien une demi-heure avant de la voir réapparaître. Mais où était-elle ?? Je me lève et vais m’asseoir au comptoir. Je lui demande un alcool, peu importe lequel. Elle me donne un verre de vodka. Je commence à boire. Au fond de la salle, à côté des étagères où se trouvent les bouteilles et cigarettes, se trouve une porte. Je comprends à présent pourquoi je ne l’avais pas vu, la porte est un trompe l’œil. Cette porte m’intrigue, je veux savoir ce qu’il y a derrière. Je me dirige vers une table d’hommes ayant bien bus. Je glisse quelques billets. Je reviens au comptoir, m’asseyant sur le tabouret. Puis, tout à coup, des bruits de chaises qui glissent, des hommes se lèvent, des cris se font entendre et, finalement des coups partent. Une rixe dans le bar, parfait. Ce que j’attendais. La propriétaire à l’air heureuse, elle rejoint l’endroit et participe à l’action. Furtivement, je me glisse derrière le bar. Tiens, c’est étrange. Au bas du comptoir, il n’y a rien. Non ce ne doit être rien. J’ouvre la porte, et descend un escalier, un escalier en métal. Mes pas résonnent, je n’ai pas allumé la lumière. Ma main plonge dans ma poche et en sort un zippo. Je l’allume et découvre une salle plus grande que celle d’en haut. Peut être une fois et demi voir deux fois plus grande. Il y a des caisses un peu partout. Je continues mon exploration. Au centre de la pièce se trouve une table qui peut être éclairée d’en haut. Plongeant les protagonistes dans un pseudo éclairage, une ambiance de mafioso. Tiens ! Il me semble qu’au fond, oui ! Derrière ces caisses ! Il n’y a rien, ou plutôt un lit, un lit deux places. Je m’assis sur ce lit, avalant toutes les informations. Snif, snif ! Mais cela sans la fumée. Un tilt dans sa tête, il comprend que Elisa est une mafioso sans éthique, buvant, fumant, et offrant son corps, impliqué dans des trafics. Un bruit furtif à peine audible. De la chaleur sous mon cou. Qu’est-ce ?? Je me retourne et voie la russe avec un regard sadique et empli de joie. Ce qui est chaud coule, et c’est mon sang ! | |
| | | Elisa Borisovna Andreï Russe sadique et réfléchi aux gestes impulsifs
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| Sujet: Re: Aux flots écarlates Mar 1 Juil - 20:58 | |
| 1erChapitre
Je me trouvais dans mon bar, les clients étaient peu nombreux, l'ambiance n'étais pas à la fête. Un client me hêla, il était déjà ivre. Je pris sa commande, l'humeur maussade, puis alla chercher une nouvelle bouteille au sous-sol. Qu'est-ce que cette journée pouvait être barbante... Il n'était que le début de l'après midi et elle avait l'impression que cela faisait une éternité. Je remonta, échangea la bouteille contre un peu de monnaie et, en me retournant, aperçut un nouvel invité. Il s'était assis au comptoir et jetait des coups d'oeils discrets. Il semblait vérifier l'endroit d'une quelconque menace, mais tout cela se fit très discrètement, ces gestes paraissaient familiers, banals. Je fis une petite observation de cet homme, je ne pouvais m'en empêcher, c'était une sorte de tic. Il était de taille et de carrure normal. Il ressemblait à monsieur tout le monde. Mais un détail ne m'échappa, à son poignet était gravé un tatouage. Peu importait à quoi il ressemblait, ce qu'il fallait fallait savoir était qu'il appartenait à l'Organizatsiya. En clair, il venait de la part de Viatcheslav Dostoïevski. Je m'approchât de lui et m'accouda au comptoir. Je lui fit comprendre d'un geste de la main que l'endroit était sûr et que j'attendais ce qui m'étais dû. Sa main droite plongea dans sa veste et en sortit une missive. Il la posa près de moi et s'en alla sans un mot. Je ne fis rien pour lui décrocher une parole ou pour lui payer un coup. C'était leur job et elle préfèrait que cela soit comme ça. Je déplia la lettre et la lut. Et la relut une seconde fois. Je devais m'imprègner de chacun de ses mots et ne rien oublier. A la fin de ses lectures, mes yeux devinrent joie et sérieux. J'allais me mouvoir.
*Il me faut procéder avec lucidité et organisation. D'abord il me faut aller dans le quartier des Ricains puis ensuite celui des Ritals si nécessaires. Après cela se renseigner sur ces deux hommes. Et pour finir, établir diverses statrégies. Bon. Et bien au boulot !*
Mais avant de pouvoir partir, il me fallait tenir encore quelques temps mon bar. Si je partais maintenant, si tôt, quelqu'un pourrait soupçonner quelque chose. Même si le risque était minime il me fallait attendre. On ne savait jamais ce qui pouvait se passer dans la tête d'un alcoolique. Alors, je redescendit une énième fois au sous-sol, chercher une bouteille de vodka, une bonne bouteille d'importation, pas une médiocre qualité que quelques individus malintentionnés essayaient de revendre au marché noir. Je bus une goulée de vodka puis observa le temps. Il était étrange : couvert, une éclaircie en approche mais bizarrement il semblait neiger. Ce temps me replongea dans ma morosité. Qu'est-ce que ce bas monde pouvait être chiant quand il le voulait... | |
| | | Elisa Borisovna Andreï Russe sadique et réfléchi aux gestes impulsifs
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| Sujet: Re: Aux flots écarlates Jeu 3 Juil - 14:02 | |
| 2emeChapitre
Oh !! Et puis pourquoi attendre. Je faisais ce qu'il me plaîsait. Même si on n'était qu'en début d'après-midi, les quelques clients déjà saoul sortiront. Que ce soir de gré ou de force !! Ils étaient six, tous avaient bus plus qu'il n'en fallait et ils n'étaient pas bien costauds. Certes, ce n'était pas des adversaires avec une force ou une intelligence accrus mais ils avaient bus. Et faire sortir ces gens là n'étaient pas facile. D'abord j'essaierai de les faire sortir gentiment, en utilisant les mots. Je me tint un pari, je paria que la moitié d'entre eux sortiraient.
"Bande d'alcooliques !! Je veux dire, hum. Amis à la soif insatiable, vous m'en voyez fort désolé mais il est de partir. Avez-vous vu ce temps ?? Si vous restez ici que trop longtemps, vous rentrerez chez vous dans un sale état. Et je suis sur que vos femmes vous engueuleront. Alors si vous ne voulez pas subir leur courroux, partez !!"
Ce qu'elle venait de raconter n'avait aucun sens, cela était surement dû à l'impatience d'être seul, et puis il était dur de parler à des ivrognes. Un silence s'installa. Il perdura quelques minutes. Un glissement de chaise brisa cette instant figé, l'homme qui essaya de se lever trébucha et se reprit de justesse grâce à une épaule inconnue. Mais dans cet instant de chancelance, il avait renversé le verre ainsi qu'une bouteille presque vide. Il allait remercier cette homme lorsque celui-ci lui décocha un coup de poing, un os craqua. Son nez était cassé. Une bagarre explosa. Ce n'est non sans joie qu'Elisa assista à ce spectacle. Celui-ci frôlait le ridicule, la plupart des coups passaient largement à côté de leur cible. Et de temps en temps, il perdait leur équilibre et tombait, la tête la première. Il se relevait lamentablement, le visage ensanglanté et essayait de donner des coups. Je décida d'intervenir. Ma première action fut d'ouvrir la porte. Puis avec quelques mouvements, des esquives et de petits poussements, je dirigeais ce beau monde vers la sortie. A usé de ce stratégème, j'en mis déjà deux dehors. Les pauvres ne savait que faire, mais je m'en souciait aucunement. Il en restait quatre.
"Messieurs ! Messieurs !! S'il vous plaît, votre attention. Le premier qui dépasse cette porte reçoit une bouteille gratuite. Les suivants leur seront offerts un verre."
Aux mots "premier", "porte" et "bouteille gratuite", auxquelles j'avais mis une importance en élevant légèrelment la voix, les hommes eurent un déclic. La seule pensée qui les occupaient fut de passer cette porte le premier. Ils se précipitèrent, se bousculèrent. Ils ressemblaient tellement à des animaux... Qu'est-ce que manipuler des vermines comme eux pouvaient être ennuyant... Enfin bref... Un d'entre eux tomba et ne se releva pas, il devait avoir sacrément bu. Un autre dut s'arrêter pour vomir, il était sûr que bouger comme il le faisait, après avoir avalé plusieurs litres d'alcool n'était pas conseillé. Les deux derniers passèrent la porte. J'offris une bouteille au premier et annonçat aux autres qu'une tournée leur serait offerte. Celui qui avait vomi sortit, il eut un nouveau haut-le-coeur et revomit, mais dans la rue cette fois. Le dernier, celui qui s'était endormi, je le traîna dehors, le plaquant contre le mur en face de mon bar. Je tourna le panneau "Ouvert" en "Fermé" et verrouilla la porte.
*Saleté d'ivrogne !! Grr !! Tu pouvais pas dégueuler dehors !!*
A la suite de cette pensée, je suis allé chercher de quoi nettoyer au sous-sol. Une fois le ménage terminé, j'étais seul. J'étais libre de mes faits et gestes. Ma mission allait pouvoir débuter. | |
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| Sujet: Re: Aux flots écarlates | |
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| | | | Aux flots écarlates | |
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