Prénom: Andrea
Nom: Folgore
Clan: italien
Age: 33
Classe: Touche-à-tout
Métier: Pilote
Orientation sexuelle: Hétéro
Crimes commis: 3 morts (accident routier)
Description physique: Andrea mesure 1,70, pèse 58 kilos. Cheveux bruns courts, yeux noisette. Il a une corpulence équilibrée due à la pratique régulière de la course d'endurance et de la boxe Française. Toujours tiré à quatre épingles, il prend soin de lui et ne fait pas d'excès de table. Malgré son penchant pour la mécanique, il soigne ses mains car ce sont ses outils de travail "réparer ou tuer" au choix...Aucune cicatrice ne lui parcourt le visage, il est toujours rasé de près. Andrea garde une hygiène de vie qui lui est propre suite à son service militaire dans l'Armée de l'Air. Il a toujours fait attention à son poids car il ne voulait pas handicaper les performances de sa machine par une surcharge pondérale inutile. Ayant habité autour d'un lac, il lui arrivait de courir une fois tous les deux jours afin de maintenir la forme. A cause de sa vie professionnelle, il a fréquenté les salles de sport tenues par le clan des Italiens et en découvrant notamment les arts martiaux dans d'autres salles "neutres". Il a un certain respect pour les personnes qui cherchent un équilibre dans leur comportement et vie afin de limiter l'impact des émotions trop vives qui peuvent perturber l'individu comme cela a été son cas durant la 1ère Guerre Mondiale.
Description mentale: Andrea est un vétéran de la 1ère Guerre Mondiale en tant qu'aviateur. Il a été témoin de nombreuses tragédies et pertes dûes à ce terrible conflit. A la fin de la guerre, il a pu bénéficier des avancées de la psychiatrie depuis le début du XXème siècle en se rendant à Vienne. Les soins prodigués, la qualité de l'encadrement et les charmes des Alpes Autrichiennes lui ont fait beaucoup de bien et aidé à accepter de faire son deuil de ses amis tombés au combat. Depuis, il a développé un sérieux appétit de la vie et sait garder son enthousiasme malgré les difficultés...quand on a survécu à la guerre ! Qu'est-ce qui peut vous toucher davantage ? Andrea est devenu un discipline d'Epicure. Il goûte à tout avec modération mais intensité (sauf la drogue). Il aime les cigares Cubains aux grandes occasions, le champagne, les excellents vins et partager de bons moments avec ses ami(e)s même si son métier actuel et ses fréquentations ne lui permettent pas vraiment d'établir d'autres liens que ceux basés sur des rapports de force ou d'autorité. Il a parfois l'impression d'avoir vécu deux vies, l'une légale, l'autre non...Ce qui maintient sa cohésion mentale est la perspective que sa situation actuelle n'est qu'un moyen d'engranger du fric plus vite qu'en travaillant normalement pour qu'un beau jour, il puisse partir vite...et loin.
But/Rêves: Andrea veut profiter des facilités liées à une vie en dehors de la légalité, grimper dans l'organisation et pourquoi pas, se retirer des "affaires" en ayant assez de pognon pour pouvoir aller se la couler en Floride, au Mexique, Cuba ou Hawaï.
Histoire:
Andrea est né Lombardie, sur les bords du lac de Côme, en juin 1899.
L'entreprise familiale (transit fluvial) prit de l'importance surtout les premières années du XXème siècle. Andrea apprit donc, à naviguer, à parler des langues étrangères (Allemand et Français), à entretenir un moteur d'un navire de petit tonnage. Cet enseignement pratique ne l'encouragea pas toujours à fréquenter l'école. La première guerre mondiale oblige son père à se laisser nationaliser pour éviter la banqueroute.
L'afflux de militaires dans la ville de Côme, notamment les aviateurs et leurs équipes de maintenance fascinèrent Andrea. Très vite, il réussit à se familiariser avec les moteurs des Nieuport, Breguet et plus tard, Sopwith, d'abord offerts par la France et l'Angleterre puis fabriqués sous licence en Lombardie par les usines Fiat.
Après avoir menti sur son âge, il s'engage après avoir rejoint clandestinement le front. D'abord affecté à l'entretien des moteurs sa ténacité finit par payer et il passe son brevet de pilote. Trois ans plus tard le 11/11/18, il est Capitaine avec 21 victoires à son actif à tout juste 19 ans. Ces dernières années, changé, à la fois physiquement et psychologiquement, marqué par les visions de pilotes abattus, en flammes dans leur cockpit ou sautant dans le vide sans parachute, Andrea commença à faire des cauchemars que seule l'aube apaise. Ses parents décidèrent de faire appel à un éminent docteur sur Milan. Il leur répondit que seul un cadre de vie paisible, de la patience et beaucoup d'amour lui permettrait de reprendre pied. Il lui conseilla de partir à Vienne, où un disciple de Freud arrivait à de bons résultats sur ce type de trauma.
Cette thérapie dura quasiment une année complète durant laquelle il put exorciser ses angoisses et ainsi s'en débarrasser. Sur la route du retour, à la frontière Austro-Italienne Andrea fut pris à partie par une voiture, trois hommes vêtus de noir, un conducteur, deux passagers essayèrent de le faire verser dans l'étroitesse des cols alpins. Ils portaient des Mausers et n'avaient pas de bonnes intentions envers lui, certains ont parfois du mal à comprendre que la guerre était finie.
La course poursuite qui s'engagea tourna au drame pour ses poursuivants qui s'encastrèrent dans un camion arrivant en sens inverse puis chutèrent mortellement. Andrea s'en tira de justesse, le moteur de son véhicule rendit l'âme, une flaque noirâtre se répandit au sol. Et maintenant...Allait-il s'expliquer devant les douaniers ? Trois hommes étaient morts et pour quelles raisons s'en étaient-ils pris à lui ?
Après une longue minute d'angoisse, il se décida puis poussa la voiture dans le ravin qui flamba à l'impact, l'Autriche devenait inhospitalière pour Andrea. Grâce à sa bonne étoile, il put trouver refuge chez des fermiers du coin qui étaient pro-Italiens ils pensaient à partir de l'autre côté d'ici peu...Le lendemain revêtu avec d'autres vêtements, il passa la frontière incognito, il prit un billet de train à Brescia puis rejoignit les siens. Il raconta ce qu'il lui était arrivé, son père lui conseilla de prendre un billet de train pour rejoindre Gênes puis de gagner le Nouveau Continent, de là, il reviendrait quand le temps aurait rempli son office dans la mémoire des hommes.
En Amérique beaucoup d'ouvriers autrefois employés dans les nouvelles industries militaires se sont retrouvés sans emploi. 1919, plus de 4 millions de chômeurs, les syndicalistes et leur poids croissant face au patronnat ont donné lieu à des troubles sociaux graves et des grèves importantes. Les années 20 ont été très agitées avec pour point culminant, le procès de Sacco et Venzetti, deux anarchistes Italiens condamnés, l'opinion publique d'alors s'emmêle les pinceaux entre agitateurs, syndicalistes et étrangers parlant à peine l'anglais. Ces deux hommes furent tout cela à la fois...
Andrea fit durer ses économies jusqu'à ce qu'il n'ait plus rien. Alors que faire quand on n'a plus un sou en poche ? On finit par accepter n'importe quoi ! Il traîna là où il savait qu'il aurait une chance de pouvoir manger tous les jours, dans le quartier Italien.
Il finit par obtenir un job comme conducteur livreur de fruits et légumes pour un restaurateur de "Little Italy", Gennaro. Cette vie ordinaire, loin des champs de bataille de ses souvenirs, lui permet de remonter la pente, lentement mais sûrement et de se constituer quelques économies sur une période de plus de cinq années. Sa gentillesse et son ardeur au travail firent de lui, un conducteur prudent et adroit, il finit par connaître son quartier par coeur et de temps en temps, ses livraisons l'amenaient à livrer ses marchandises dans des quartiers chics ou plus populaires.
Durant ses trajets, il avait pu observer que certains quartiers étaient vraiment différents de celui d'où il vivait, l'écriture employée, le type de vêtements, les enseignes étaient souvent bilingues, les odeurs de nourriture lui semblaient venir de l'autre côté de l'océan...A force d'observations, Andrea reconnut des caractères cyrilliques et asiatiques dans deux autres zones bordant celles du quartier Italien. On le dévisageait souvent, lui, fit de son mieux pour ne pas répondre aux provocations, il n'allait pas tout gâcher par un mot ou un geste déplacé bien que parfois, certains allaient trop loin.
Pour tenir ses délais, Andrea devait malheureusement passer par certains de ses quartiers "étrangers" où les habitants ne parlaient anglais qu'à ceux qui n'étaient pas de celui-ci, il pensa à "Little Italy" où les plus vieilles générations d'immigrants n'avaient jamais prononcé un seul mot en vigueur sur le "Nouveau Monde" mais cela voulait aussi dire que certains petits malins voulaient étendre leur influence en dissuadant ceux qui venaient d'au-dehors.
Au retour d'une livraison, des petits plaisantins avait jeté un pot de peinture noire sur le camion, heureusement la cargaison n'eût rien car Andrea revint à temps, ceux-ci s'enfuirent mais il put voir qu'ils avaient des tatouages. Il en informa son patron, celui-ci lui dit de faire attention et qu'il avait eu beaucoup de chance qu'ils n'aient pas fais plus de dégâts...
Pourquoi dois-je aller risquer ma vie dans des quartiers où je ne suis pas le bienvenu ?
Parce qu'une chose nous unit malgré nos différences, et c'est ça !
Gennaro lui montra un billet de vingt dollars et lui fit comprendre que les affaires se moquaient des frontières, des langues ou des nationalités, une seule chose comptait, le fric !
Cependant, Andrea se demanda Comment certains osaient à toucher ce qu'il ne leur appartenaient pas ? Les choses continuèrent ainsi et de temps en temps, Andrea devait quand même livrer dans ces rues où il sentait de lourds regards sur lui. Il livrait ses légumes à un grand gars baraqué, approchant la cinquantaine, il semblait l'égal de Gennaro, à part, qu'il avait des pommettes saillantes, des yeux un peu plissés et ne lui adressait pas la parole mais il était réglo et payait rubis sur l'ongle !
A la fin d'une journée chargée, Andrea repartait vers son quartier, quand un barrage de voitures lui barra le passage, il avait avec lui, une grosse somme d'argent et c'était sûrement pour le racketter car cinq hommes attendaient à une centaines de mètres de lui. Curieusement tout était trop calme...Il regarda dans son rétro, quatre hommes à bord d'une voiture roulant lentement vers lui.. Andrea appuya doucement sur l'accélérateur jusqu'à se rapprocher du premier groupe...docilement comme s'il se rendait.
Il pensa à la cargaison, au camion, à l'argent, à Gennaro...Il réfléchit à ce qu'il pouvait faire...Il stoppa, fouilla fébrilement s'il pouvait trouver une arme improvisée et heureusement il dénicha une bouteille d'alcool. Malgré la prohibition en vigueur, les clients tenaient à pouvoir consommer de l'alcool et Gennaro faisait parfois plaisir à certains d'entre eux en leur offrant une bonne bouteille de bourbon. Il déchira le bas de sa chemise, conçut une mèche et la trempa dans le liquide. Une fois cela fait, il ouvrit la fenêtre passager puis coinçant la bouteille entre ses jambes, il chercha son zippo de sa main libre puis reprit son cheminement. Cette fois-ci, il put se rendre compte que ceux d'en face ne plaisantait pas et tenait des armes, heureusement des pistolets et fusils, pas d'armes automatiques.
A moins de cinquante mètres, il alluma la mèche puis accéléra au dernier moment, fit faire à la voiture un dérapage contrôlé qui lui permit de jeter la bouteille sur l'un des véhicules. Appuyant rageusement sur l'accélérateur, il repartit en sens inverse sous les coups de feu adverses. Il vit dans son rétro que la cible atteinte explosa, sa victoire fut de courte durée car ceux qui lui barraient la route, eux, avaient des mitraillettes puis tirèrent sur lui. Il s'abrita derrière le bloc moteur, lui seul avait l'épaisseur de métal suffisant pour stopper le déluge de plomb, Andrea fonça sur eux, tentant le tout pour le tout.
Le conducteur adverse céda le premier lui libérant le passage. Une balle perfora la porte se logeant dans le bras gauche d'Andrea et c'est par miracle qu'il put garder le contrôle du véhicule. Il conduisit comme un zombie jusqu'à rejoindre le quartier Italien où il s'évanouït en pleine rue...Il se réveilla dans une chambre claire, seul. C'était un luxe d'habitude réservé à ceux qui pouvaient payer ce type de confort et lui n'était qu'un simple chauffeur. Alors qui ? Il entendit frapper à la porte."Entrez", un homme d'environ la trentaine, costume de couleur ivoire, coiffé d'un chapeau assorti, élégant, rasé de près et dont les doigts étaient ornés de bagues aux pierres de valeur, au vu de leur éclat.
Alors c'est vous qui avez sauvé la recette de mon employé Gennaro ?
Votre employé...Gennaro ? Mais c'est...
Oui, Gennaro est mon employé et vous, vous êtes le sien et ...le mien...indirectement
On m'a vite informé de ce qui s'était passé, cet "incident de frontière", vous avez eu du courage ou...de la chance !...J'oubliais...Pour vous, je suis Mr Cesare...Quand vous serez remis, on verrra ce que l'on peut faire de vous...Je pense que vous ne voulez pas rester un chauffeur-livreur de légumes toute votre vie, non ? Et...je crois savoir que vous voulez prendre une revanche contre ceux qui ont abîmé le camion, non ?
Si je les avais en face de moi, je leur botterais les fesses...si vous me permettez l'expression !
L'inconnu se mit à rire, leur botter les fesses...Il faut surtout leur ôter l'envie de recommencer, moi, j'ai une prédilection pour la batte de base-ball, c'est un sport que j'aime beaucoup quand je vois la force d'impact sur une balle envoyée par un champion, cela me fait frissonner alors imaginez les dégâts causés au niveau des lombaires...C'est la paralysie assurée ! Bon...quand vous serez remis, venez me voir, Gennaro vous dira tout.
C'est ainsi qu'Andrea mit le pied à l'étrier dans la nébuleuse maffieuse. Entretemps, le crash financier de Wall Street accule à la faillite des millions de petits épargnants, la Maffia, elle, n'en souffre pas trop même si elle voit ses profits baisser, par manque de moyens de la clientèle surtout. C'est à cette triste époque de récession que certains Chefs commencent à faire des vagues et à développer d'autres moyens de financement, réprouvés par d'autres, ce qui ajoute une tension supplémentaire entre clans. Cela finit par atteindre un seuil insoutenable avec l'arrestation du "Capo dei Capi", le grand Capone.
La perte d'influence et de charisme au sein des Italiens amena une situation de crise que beaucoup règlèrent par les armes jusqu'au fameux massacre du "Noël de sang" du 25/12/1931 où un homme, écoeuré par ce gaspillage et ces tueries inutiles qui ne faisaient qu'affaiblir les forces vives de la Maffia Sicilienne et Transalpine, y mit un terme en élimina tous les acteurs principaux de ce drame d'un seul coup. Quant à moi, j'ai bien vite compris où était mon intérêt et c'est pourquoi, je désire intégrer les rangs même à titre de simple soldat de cette grande organisation qui va retrouver la place qui lui revient de droit.
Attributs:
Force:5
Vigueur:6
Agilité:6
Intelligence:5
Volonté:6
Perception:7
Charisme:5
Chance:5
Dévotion envers le clan: 7
Points de vie: 70
Compétences de classe:
Survie
Conduite
Mécanique
Esquive
Bagarre
6ème sens
Inventaire:
Comment avez vous connue le forum ? Grâce à Francis Jefferson