Dans la ville de Chicago en 1932 les mafias sont de plus en plus actives cherchant à assoir leur domination tout en agrandissant leur territoire pour évincer leurs ennemis |
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| Johanna Beck | |
| | Auteur | Message |
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Johanna Beck Détective sexuellement refoulée
Feuille de personnage Points de vie: (50/50) Munitions: (9/9) Dollars: 20$ (80$)
| Sujet: Johanna Beck Mar 8 Juil - 16:38 | |
| Prénom: Johanna.Surnom: "Jo", parfois "Jo March", en hommage à une des quatre filles du Dr. March, connu pour son impulsivité.Nom: Beck.Clan: La Police.Age: 22 ans.Classe: L'experte en armement.Métier: Détective privée bossant pour la police, patronne de la Chase Agency, une agence de détectives privés.Orientation sexuelle: Lesbienne à 200% et totalement refoulée en prime, que du bonheur. Crimes commis: Pas mal d'excès de vitesse mais surtout de la revente d'armes quand elle était plus jeune. Rien d'organisé cela dit, et ça n'a jamais été découvert. Elle a loué les services d'une prostituée des Perles, du nom de Chin Mei, à deux reprises.Description physique: Johanna est une "garçonne" comme on en voyait dans les années folles. Son style s'inspire directement du personnage imaginé par Victor Marguerite, qui symbolisait la femme émancipée, rebelle, aux mœurs libérées, bien que dans le cas de Johanna ce soit relativement inexact. Sa garde robe est généralement d'inspiration très masculine, portant la chemise et la cravate, et toujours le pantalon. On ne peut pas vraiment dire qu'il s'agit d'une belle femme, car elle est somme toute plutôt passe-partout, avec ses cheveux bruns portés très courts parfois avec des accroche-cœur, ses yeux sombres légèrement en amandes et sa peau bistre tout sauf pâle et délicate. Grande pour une femme, elle mesure environ un mètre soixante dix sept pour soixante kilos, ayant des hanches très étroite, plutôt élancée, voir maigre, ayant une allure plutôt androgyne, avec très peu de poitrine, au point que si elle fait quelques efforts, elle peut tenter de se faire passer pour un jeune minet. A l’image de Louise Brooks ou de Kiki de Montparnasse, ses idoles françaises, Johanna porte sans complexe chemises à col et à manchettes, chapeau d'homme et cigare en bouche, comme c'était la mode il y a dix ans, lui donnant une allure étrange et quelques peu démodée, qui dérange souvent les hommes. La brune possède une cicatrice sur le flanc droit commençant de son sein droit montant jusqu'à son épaule droite, résultante d'un accident de la route, et est depuis devenue insensible sur le flanc droit, ayant par moment des troubles nerveux au niveau de son bras droit lui posant certain souci pour le contrôler de façon convenable. La plupart du temps il est ballant contre son corps.Description mentale: Vous êtes en face d'une grande caractérielle. "Ca passe ou ça casse", voilà comment on pourrait résumer l'attitude de Johanna. Comme beaucoup de génies, la jeune femme à une forte personnalité (certains préféreront le terme de "sale caractère"), et une attitude déroutante, voir difficile à supporter au quotidien. Extrêmement indépendante et colérique, elle est assez fuyante, se comportant avec les autre comme un chat sauvage, toujours méfiante, prête à feuler ou à griffer et est assez rude, ayant du mal à accepter ses sentiments, du fait d'une extrême timidité cachée sous ses airs de mauvaise femme agressive. Elle est d'un tempérament passionné et impatient, pétrie de mauvaise foi, détestant l'indécision, et a une sacrée grande gueule, étant d'une franchise désarmante et ayant tendance à se méfier des autres, par habitude, prenant souvent plaisir à être intentionnellement blessante et à tenter de se faire passer pour une garce. Cependant, elle est aussi intelligente qu'incapable de cacher ses sentiments, et on voit assez rapidement que sous ses dehors grincheux et exigeants, elle a un bon fond, son véritable visage étant celui d'une jeune femme très maladroite sentimentalement parlant et bourrée de complexes, peu habituée à la douceur, mal à l'aise avec l'affection. L'experte est perfectionniste, ne tolérant l'échec ni chez les autres, ni chez elle, toujours en quête d'excellence, de nouvelles compétences ou aventures, ayant la bougeotte, incapable, du fait de son esprit toujours en ébullition, de rester tranquille sans travailler. Tête brûlée et parfois inconsciente, accro à l'adrénaline, Johanna est grandement attirée par l'interdit, et à tendance à sur-estimer ses capacités, ce qui donne un bien dangereux mélange de défauts. Elle a cependant le rire facile et bruyant et se vante d'être une personne d'une extrême franchise... hormis en ce qui concerne sa sexualité, qu'elle ne peut que mal vivre dans une époque où ce genre d'attirance est marginalisée et décriée. Elle ne montre absolument jamais son mal de vivre et tente de se persuader qu'elle aime uniquement les hommes, alors que ces derniers la dégoûtent plus que ne la laissent indifférente...
Pour elle, la vie doit être consommée très vite, très chaude, jusqu'à l'indigestion, avec le plus d'empressement possible, n'existant que dans l'accélération, et l'immobilité ou l'ennui, c'est la mort. La jeune génie est atteinte d'un certain problème: elle ne jure que par la destruction, qu'elle juge salutaire pour tout mouvement, juste car elle ressent ce besoin de tout détruire dans son existence, comme si c'était l'unique moyen de continuer à vivre, et il lui arrive souvent, par soucis perfectionniste ou par impulsion destructrice, de réduire à néant son travail pour le recommençer, s'il n'est pas vital qu'il soit prêt. Son étrange désordre obsessionnel-compulsif de la perfection la fait vivre dans un bordel à l'image de son esprit: encombré, toujours sur la brèche. Pour elle, quand tout va bien dans sa vie, il n'y a pas de mouvement, et donc... pas de vie. Elle adore être dans des situations inextricables, car c'est là qu'elle prend son pied, qu'elle se sent bien vivante. La jeune femme semble toutefois avoir un léger problème auprès de la gente féminine, qui lui donne littéralement des sueurs, ayant un mal fou à résister à leur charme, et par là il lui est arrivée d'être discourtoise ou très indélicate dans sa maladresse plutôt expressive... en gros évitez de vous changer devant elle ou elle va fondre un fusible. Elle assume plus que mal son homosexualité... Johanna est extrêmement intelligente, spécialiste en balistique, passionnée par les mathématiques, mais incapable de parler poliment ou gentiment, et détestant se faire mousser. Pour elle, on bosse, on attend aucune louanges de son travail. La seule satisfaction valable, c'est la satisfaction personnelle, et autant vous dire qu'elle déteste qu'on la félicite ou qu'on l'encense. Toute petite elle voulait déjà être détective, malgré les autres intentions de sa famille, famille qu’elle a par ailleurs reniée. Assez secrète elle n’aime pas se montrer en public et préfère le calme de son appartement, elle cache par ailleurs son homosexualité en sortant de temps à autre avec des hommes sans qu’il ne se passe jamais rien trouvant toujours une bonne excuse, bien qu'elle ai une très forte tendance à la misandrie. Elle tire son indépendance d'une conduite hors-norme: Johanna fume, conduit vite, boit quand elle le peu, comme tout le monde durant la Prohibition, sous le manteau. L'interdit, tant que cela ne prend pas en compte son homosexualité, l'excite.But/Rêves: Vivre à fond les bananes pardi. Accessoirement faire la peau aux Italiens qui ont tué ses potes.Attributs: Force: 4 Vigueur: 5 Agilité: 5 Intelligence: 7 Volonté: 6 Perception: 7 Charisme: 5 Chance: 6Dévotion envers le clan: 5, sans plus. Johanna n'aime pas spécialement travailler avec le Police, mais c'est toujours mieux qu'avec les criminels. Quoique y'a bien des flics pourris du cul. Points de vie: 50.Compétences de classe: > Investigation. > Crochetage. > Sens de l'observation. > Conduite. - Boîte à outils > Armes à feu. > Science des armes à feu. (Comprend connaissance des munitions, Ballistique et Customisation).Inventaire: - Rossignoles. - Browning GP. 35. - Chargeur vide. - Deux boites de 30 cartouches. - Couteau suisse. - Bloc-notes. - Holster. - Une vieille Thompson sans munitions. (Reste 65 points.)Comment avez vous connue le forum ? Grâce à Chiyoko.
Dernière édition par Johanna Beck le Mer 9 Juil - 21:09, édité 14 fois | |
| | | Johanna Beck Détective sexuellement refoulée
Feuille de personnage Points de vie: (50/50) Munitions: (9/9) Dollars: 20$ (80$)
| Sujet: Re: Johanna Beck Mar 8 Juil - 16:40 | |
| Histoire : Johanna est une fille dont on aurait pu dire qu'elle est née avec une cuillère en argent dans la bouche. Cadette de la famille Beck, une famille extrêmement riche de Chicago versé dans la justice, machine à avocats à succès, elle grandit sans jamais manquer de rien... ou alors peut-être juste de l'essentiel : de l'amour et de l'attention. Enfant prodige dotée d'une intelligence rare et acérée, curieuse de tout et désireuse d'apprendre, ses parents semblaient s'être habitués à son excellence, ne la complimentant jamais, la réprimandant quand elle ramenait des notes en dessous de 18. Elle jouait du piano, du violon, connaissait parfaitement le français, l'anglais, l'italien, l'allemand et le chinois... Talentueuse ignorée dans une famille ou l'excellence n'est pas souhaitée, mais exigée, et normale. Johanna grandit donc dans le dépassement de soi, mais devint horriblement blasée du monde qui l'entourait. La petite fille fini par se trouver un loisir très quelconque, à savoir la lecture, qui lui permettait une certaine évasion. Elle dévora quantité d'ouvrages, des recueils de poésies de Baudelaire dont elle connait les vers par cœur, en passant par Agatha Christie, les aventures de Harry Dickson, Arthur Conan Doyle ou Edgar Allan Poe. Elle était passionnée par les romans noirs et policiers, par ces héros en imperméable, la cigarette aux bords des lèvres et le Colt Python sous le coude. Elle s'essaya à l'écriture et arrêta immédiatement tant son imagination était médiocre. Médiocre également était sa vie, entourée de parents présents et absents à la fois, l'étouffant sans réellement lui donner de fierté. Johanna se donna à fond pour rester dans la barre de l'excellence, et éventuellement se faire remarquer de son père principalement, un homme assez rude qui était une grande ponte de la ville, ami fidèle et avocat d'un grand mafieux, et qui ne s'en cachait pas le moins du monde. Rien n'y faisait. Evincée par la présence d'un frère et d'une sœur aînée, la petite brune n'était guère plus que la cinquième roue du carrosse, quand bien même elle était intelligente et talentueuse... elle n'eut jamais la reconnaissance qu'elle désirait tant. Une idée lui vint alors. Si l'excellence ne permettait aucune attention, elle arrêterait de faire la petite fille sage pour enchaîner les bêtises. Mais ni cramer le tapis du séjour, tyranniser les domestiques ou encore saccager la chambre de sa sœur aînée ne fut réellement sermonner... Car voyez-vous, on excuse beaucoup de choses aux gens de nobles extraction. Le laxisme familial devait être éprouvé, et ce dans sa plus extrême limite. Johanna, alors âgée de 11 ans, mis son génie et sa connaissance des romans policiers à profit pour monter une supercherie extrêmement risquée : son propre kidnapping.
Elle fugua un soir pour se rendre à une cabine téléphonique et appeler sa famille, utilisant un mouchoir pour dissimuler sa voix tout en se pinçant le nez pour lui donner un timbre indéfinissable, demandant une somme pharaonique pour sa rançon. Elle savait que son père était une éminence de la justice pourrie de Chicago, donc son petit coup serait surement pris au sérieux, l'homme ayant un certain potentiel d'ennemis. Johanna n'avait que faire du danger apparent et de la folie de son acte, c'était un acte désespéré d'une enfant. Sa demande faite, la fugitive se mit à errer dans la rue, cherchant un endroit où dormir. Astucieuse, elle proposa de l'argent à un vieux sans abris pour qu'ils se nourrissent, et de dormir avec lui pour qu'il supporte la rigueur de l'hiver. Le vieil homme, trop content d'avoir à manger et un peu de compagnie, accepta de "s'occuper" de la gamine. Elle qui était une aristocrate, issue de la seconde famille la plus riche de Chicago, dormait avec un vieil alcoolique sur un matelas puant à la sortie d'un snack, sans que cela ne la répugne, car elle était prête à tout, bien loin de l'idée de la petite noble snobinarde. Son escapade ne durerait pas et elle en avait conscience, voyant son portait robot diffusé partout dès la première semaine. La fillette se grima alors en vraie clodo, déchirant ses vêtements... son petit manège durant deux semaines, avant qu'un policier ne la coince à la sortie d'un d'une épicerie ou elle faisait les poches aux gens. Pour disculper le clochard qui l'avait aidé, mais aussi pour avoir l'effet escompté de sa fugue, Johanna avoua tout à ses parents, et ses propos furent accueillis par une gifle monumentale. C'était fantastique... bien loin de regretter le tourment qu'elle avait prodigué à sa famille, inquiète et anxieuse, elle apprécia la gifle, signe d'attention familiale. Enfin on la voyait, on faisait attention à elle. Dans sa petite tête d'enfant se mit en place l'idée que pour que sa famille la remarque, elle ne devait pas être exemplaire, mais bien au contraire une honte pour eux, un épine dans leur pied.Ses parents, las, finirent par se faire à ses "extravagances", la laissant encore une fois délaissée. Tout ça pour rien... Johanna devint le vilain petit canard des Beck, l'enfant-boulet difficile et sujet tabou qu'il valait mieux laisser faire sa vie avec le métier qu'elle désirait, histoire de ne pas se prendre la tête. Ni l'excellence ni la médiocrité ne lui offrait de reconnaissance.
Johanna continua donc sa vie, cette fois-ci totalement blasée dès l'âge de 14 ans, abandonnant l'idée de se faire remarquer de sa famille, se retrouvant sa but dans la vie, sans attache. Finalement, plutôt que de jouer à la petite fille modèle ou à la rebelle, elle décida de découvrir qui elle était. Il émergea durant son adolescence une très forte personnalité, dotée d'un cynisme évident, mais totalement dénué de patience, bien que d'une très grande intelligence. La jeune fille nacquit réellement à 14 ans, une élève surdouée mais exécrable, et une totale philantrope pourtant bien peu sociable. C'est à cette période que Johanna, qui préféra se faire appeler simplement Jo, eut ses premiers rapports au monde extérieur, des amitiés, des amours, des joies et des peines, comprenant que sa famille n'était finalement qu'un tout petit pan des possibilités sociales que lui offrait le monde. Toujours entre deux eaux, Jo fréquentait aussi bien des jeunes de son âge du milieu moins riche que sa cousine, Sara Beck, d'un an sa cadette, une fille de bonne famille avec qui elle partageait l'amour de la lecture. Durant quelques une de ces errances du moment, au sortir du pensionnat, elle rencontra Soejima Chiyoko, une fille de 16 ans avec qui elle avait été en cours, et qu'elle n'avait jamais particulièrement apprécié, du fait qu'elle semblait se ficher de sa famille. Mais à présent, les deux adolescentes étaient un peu dans le même cas... si bien que Johanna commença à s'intéresser au mode de vie de la jeune Soejima. Fouineuse débrouillarde et peut-être un peu inconsciente, il sembla à Johanna que cette fille menait un drôle de business. Intriguée, la brune se lia lentement d'amitié avec elle, Chiyoko réveillant en elle l'amour de l'enquète, ressuscitant ses héros d'enfance, et lui donnant un soudain déclic sur son avenir : elle serait détective privé comme dans les romans et les films, même si l'idée était farfelue. Attirée même physiquement par son amie, Johanna développa pour Chiyoko une attirance tout en non-dits, au point qu'elle devint inconsciente, car son éducation bloquait la révélation de son orientation sexuelle, s'obligeant à se définir comme hétérosexuelle alors que finalement elle n'avait aucune attirance particulière pour les hommes. Pourtant, malgré ses œillères, elle savait bien que seules les femmes lui plaisaient, et elle fini par continuer de nier pour se rassurer, vivant parfois son saphisme par procuration, par le biais de revues pour hommes montrant des Pin-Up ou de fantasmes refoulés sur la personnes de Chiyoko, sans jamais rien lui dire bien sûr, allons donc. Il est impensable qu'une femme soit attirée par son propre sexe, voyons. Et qu'elle soit exclusivement attiré par son propre sexe est encore plus impensable.
Cependant cette idée commença à gravement la perturber, si bien qu'elle en se sentit plus à l'aise dans une famille où déjà elle ne se sentait pas la bienvenue, ignorée de ses proches. Après avoir frquenté quelques garçons, la jeune fille se rendit compte avec horreur que ces derniers la rebutaient totalement, et elle en conçu un réel blocage, ne pouvant que cacher son homosexualité aux autres comme elle tente de la cacher à elle-même. C'était vital. Pourtant au fil des années, ce silence devint de plus en plus lourd et malsain, et Johanna se mit à sortir pour tenter de fuir le climat familial. Johanna se met alors à cultiver son style garçonne, à s'encanailler dans les bars, à fumer et même à boire lorsqu'elle y parvenait, fréquentant des petits voyous qui jouaient aux Caïds avec quelques Colt US Navy 1851 à canon long. Johanna fini part s'intéresser à leur équipement, faisant elle-même l'acquisition d'un semi-automatique au marché noir, qu'elle s'amusa à démonter car sa curiosité naturelle lui imposait de comprendre comment cela fonctionnait. Elle aimait tout ces trucs là, ces choses mécaniques et clinquantes, et, délaissant la réputation de la famille, elle commença à travailler chez un petit armurier de quartier qui cherchait une personne à tout faire, cela ne payait pas très bien mais c’était sa passion. Elle déborda rapidement de son simple travail pour montrer un appétit sans borne pour les diverses armes présentes dans l’armurerie ce que son patron compris assez rapidement et commença à initier à la jeune femme l’art des armes a feu, le tir bien sur mais surtout leur fonctionnement en bon armurier. Pendant les 3 années qui suivirent la vie de Johanna fut rythmée par sa passion pour les armes à feu, ses sorties avec sa bande de copains foireux, sa relation "amicale" avec Chiyoko et ses multiples tentatives pour mettre du plomb dans la tête. La vie comme une garçonne d'il y a dix ans quoi, chevux aux vents dans une voiture lancée à toute allure, cigare au bec. Que d'illusions.
Agée eut 21 ans, Johanna était devenue une passionnée des armes à feu. Collectionneuse compulsive d'armes de poings, en passant du vieux Colt 1873 en passant par le Peacemaker ou encore le Luger, spécialité allemande de qualité; la jeune femme se passionna également pour la balistique, le calcul de trajectoire, l'entretien et l'optimisation des armes à feu. Ses potes étaient aux anges, car elle leur customisait leurs flingues pour se faire la main. Peu importe ce qu'il en ferait, Johanna ne faisait là qu'une chose qui lui plaisait. Pour pouvoir s'acheter d'autres pièces, elle revendait certaines armes dont elle n'avait plus l'intérêt, passant progressivement dans l'illégalité. Un des jours les plus graves de sa vie fut celui où ses copains lui ramenère une arme à laquelle elle ne s'était encore jamais essayée : La Thompson. Il s'agit d'un pistolet mitrailleur américain créé en 1916. Le premier exemplaire de la Thompson fut construit en 1919 bien que la production commença en 1921. Elle fut également produite sous licence au Royaume-Uni. L'arme fut utilisée par la pègre et la police pendant la prohibition, bien connue grâce à ses fameux "chargeurs camembert". Une pure merveille technologique chambrée pour la .45 ACP alors que la majorité des pistolets mitrailleurs employaient la 9 mm Parabellum, capable du mode semi, comme automatique. Une vraie oeuvre d'art, qu'elle allait s'éclater à totalement monter-démonter, l'équipant d'une garde horizontale, et en faisant une tentative ratée d'accroitre sa portée en le dotant d'une munition plus puissante dédiée, le .45 Remington-Thompson. Mais ell s'amusa comme une petit folle.
Cependant cette arme n'était pas sortie de nulle par, et bientôt la Pègre italienne décida de faire du plat au petit groupe de minables qui les avaient volé. Le premier à passer à la trappe était Danny, le meilleur ami de Johanna, qu'un mafiosi avec qui il commerçait parfois vint juste l'abattre durant une transaction dans un hangar. Louis, un autre, fut retrouvé mort égorgé à coup de coupe-chou dans son squat. Certains purent fuir et se sauver la vie, mais pas Johanna, bien qu'elle survécu. Lancée à toute allure dans une course poursuite avec des Italo en voiture alors qu'elle était en Side-Car, la jeune femme perdit le contrôle de sa moto et alla se crasher au loin, l'engin lui passant dessus. Elle se retrouva à l'hôpital avec une horrible cicatrice, et l'incapacité d'utiliser son bras, mais était en vie. On pouvait pas dire autant de ses potes... Sur tout le côté droit, son corps était devenu insensible, et son bras ne répondait plus vraiment car les nerfs avaient été touchés. Sans cet accident, Johanna aurait certainement été une Princesse de la Gâchette... La jeune femme changea alors, se renfermant, ne pouvant plus voir personne en peinture. Il lui fallu un an pour se remettre de cet événement, gardant cette maudite Thompson en souvenir, pour ne jamais oublier ses vauriens d'amis, ces pauvres gosses qui avaient fait les cons avec la Pègre. Ca lui resterait à jamais en mémoire, mais bien loin de se ranger, la brune explosive décida de s'endurcir. Elle s'entraina tout les jours à réutiliser son bras ballant, lui redonnant force grâce à de la rééducation, bien qu'il tremblait horriblement. Mais elle ne se laissa pas débiner.
Une année plus tard, Johanna refit son apparition chez Chiyoko, ouvranta petite agence de détective prêtant ses talents aux forces de l’ordre, la Chase Agency. Elle y vit un moyen de se rapprocher de son amie, mais aussi un travail qui pourrait lui plaire, et la remettre en contact avec le milieu de la Pègre, car secrètement Johanna caressait l'esprit de faire la peau à ceux qui avait tué ses potes. De cette histoire, elle ne dit rien à personne, même pas à Chiyoko, et coupa définitivement les ponts avec sa famille pour devenir détective privée après avoir obtenu sa licence. Aujourd'hui sont bras va mieux mais il tremble encore souvent, et se bloque parfois sans que rien ne puisse y faire. Ne quittant pas son vieil imperméable marron défraîchi, elle aide la Police en collaborant souvent avec elle, et met à disposition ses enquêteurs de la Chase Agency sur les affaires ayant trait à la Pègre. Le reste est privé.
Dernière édition par Johanna Beck le Mar 8 Juil - 22:56, édité 3 fois | |
| | | Chiyoko Soejima Petite fouine perverse et traquée
Feuille de personnage Points de vie: (40/40) Munitions: (0/0) Dollars: 2$ (11$)
| Sujet: Re: Johanna Beck Mar 8 Juil - 20:53 | |
| *w* Ma Johanna *w*
J'ai rien à redire, j'aime toujours autant le personnage même avec les petits changements *la caline à mort*
pour moi tout va bien par rapport au perso que j'avais proposé je l'aime alors bon =D
*w* Embrasse sa copine folement et va se cacher *w* | |
| | | Don Carissimo Cesaré Dirigeant sans pitié des Italiens
Feuille de personnage Points de vie: (60/60) Munitions: (550/550) Dollars: 430 $ (sur le compte tu peut même pas imaginer ^^)
| Sujet: Re: Johanna Beck Mer 9 Juil - 0:17 | |
| Chiyoko est satisfaite moi j'ai rien à rajouter donc je te semi valide vu que tu appartient aux forces de police Allen dira le dernier mot mais il devrai y avoir aucun problème je pense. | |
| | | Allen Lawson Chef de la police solitaire et négligé
Feuille de personnage Points de vie: (40/50) Munitions: (60/60) Dollars: 60$ (140$)
| Sujet: Re: Johanna Beck Mer 9 Juil - 0:59 | |
| Bien bien, à mon tour donc...
J'avoue qu'il y a eu des changements pas si petit que ça par rapport à la fiche proposée. Mais puisque Chiyoko est d'accord et que ce n'ai pas moi qui propose le personnage...
J'accepte
Les descritpions: rien à en dire... Les compétances et attributs sont plutôt équilibrés... Et pour l'histoire rien à dire... Tout est détaillés, j'ai pas de question, aucun éléments m'a vraiment géné lors de la lecture...!
Donc Fiche VALIDEE!
Et bienvenu! J'aimerai que le Staff instale le " Chase Agency" quelques part sur le forum (S'il n'y a pas d'objection: serai-ce possible de l'instaler assez loin du commisariat? Sachant que c'est une agence de privés ce serai mieu)... PS: J'ajouterai les conditions pour une agence privée dans le poste: "~Quelques petites choses à savoir~"... | |
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| Sujet: Re: Johanna Beck | |
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| | | | Johanna Beck | |
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