Prénom: Saru
Nom: Mizuiro
Surnom : Le coqueret poudreux - La Sandale de paille
Clan: Triade
Age: 33ans
Classe: Le négociateur
Métier: Sandale de paille - Avocat
Orientation sexuelle: Hétérosexuel
Crimes commis:
2 homicides volontaires – Inconnu
Détournement de fonds – Inconnu
Violence sur un témoin protégé par la police – Connu (a subi une thérapie contre la colère)
Outrage à magistrat - Connu (Mise en détention avec sursis de 2mois avec interdiction d'approcher ledit magistrat à moins de 500m)
Description physique: Saru est un jeune homme élancé, fin, possédant néanmoins une carrure assez convenable. 1Mètre 77 pour 70 kilos de muscles, secs et entrainés à divers exercices et arts martiaux japonais, pas à une vieille discipline de rue sans grâce ni souplesse. Car c'est là l'une des caractéristique de Mizuiro, il dégage une certaine classe, un certain aura doublé d'une grâce mitigée, entre une présence forte et masculine et des traits fins et qui pourraient transformer un visage féminin. Son apparente sûreté est confirmé par ses vêtements, choisis avec le plus grand soin pour lui saillir à merveille, sans tomber dans les excès colorés et pétillants. Comme toutes les personnes de sang asiatique, Saru est quasiment imberbe. Son corps est couvert de stigmates de divers combats, allant de la plus infime cicatrice provoquée par une brûlure de cigarette ou un éclat de verre anodin, jusqu'à une grande balafre qui couvre son avant bras droit et dont on dit qu'elle est en fait divisée en trois parties égales, provenant d'altercations différentes. Ses yeux dégagent une folie douce, un peu effrayante pour celui qui se laisse tomber dedans et dieu seul sait que l'on si perd facilement tant le charisme du jeune homme est exacerbé. Ses doigts de pianistes raviront toutes les personnes de la gente féminine, ses mains langoureuses chaudes et pourtant expertes dans le maniement d'objets plus ou moins tranchants ou détonnant. Il ne faut pas se fier à cette impression de vous trouver face à un jeune homme tout à fait abordable, soigneux et compréhensif; ses actions passées sont conséquentes et permettraient de le condamner aussi vite que son talent d'orateur permet de mettre en cabane ses adversaires.
Description mentale: On ne peut imaginer ce qui se trame dans la tête du jeune Mizuiro. Calculateur, parfois un peu froid. Vous le trouverez sûrement toujours bien accompagné, mais la vérité est qu'il est lassé des autres et leurs mensonges qu'il aperçoit immédiatement dans en fixant ses yeux dans les vôtres. Ce regard qui, bien qu'appartenant à un homme pratiquement fœtus aux yeux de ses pairs de la Triade, suinte un certain dédain, une certaine assurance bien placée et une expérience que rien ne laisse voir à travers sa désinvolture. Entouré de monde pourtant si seul, désœuvré dans cette foule où l'hypocrisie règne et est maitresse des lèvres, amantes des mots. Saru préfère de loin la vérité d'autant plus blessante que les autres hommes et femmes sont souvent choqués. Mais, n'allez pas croire qu'il n'a pas de tact et que vos quatre vérités peuvent surgir n'importe quand lors d'une soirée à la faveur d'un verre de trop. Il n'est pas spécialement colérique, bien qu'il se soit plusieurs fois emporter dans le cadre professionnel et avec une certaine intention de nuire pour parasiter le procès qu'il allait perdre. Disons qu'il s'est emporter pour gagner, ce qui a fonctioner, les jurés comprenant cet acte comme dicté par l'affection, inexistante, accordée à son client. Le véritable Saru est bien au contraire, méticuleux et bourré de sang-froid, son esprit inventif et stratégique n'a que très rarement des limites et les situations stressantes ne sont pas un problème majeur, car il n'admet aucune défaillance dans ses plans.
But/Rêves:Servir la Triade et veiller sur Li.
Histoire:
La symbolique d'un revolver, en plastique ou en bel acier, reste la même. On est tous égaux devant un canon scié, quoi qu'on en dise. Celui qui prétend ne pas prier Dieu, ne serait-ce qu'une demi-seconde, lorsqu'il entend le chien de l'enfer aboyer est un fou, ou un sacré menteur. On ne s'habitue pas au souffle de la mort, on dompte le vent de panique qui vient du creux de notre corps, éparpillé ou non la seconde d'après. J'ai passé ma vie à entendre ce déclic et elle n'est pas terminée. Quand je me lève, quand j'avais vingts piges, quand je mourrai, sûrement, j'entendrai le sifflement de la faux, qu'elle soit pour moi ou non.
Mes ancêtres ne me prédisaient pas à une voie violente, encore moins illégale..ce qu'ils voulaient pour mon éducation , c'était la politique. De la mafia aux sièges du Sénat, il n'y pas que quelques pas dans cette ville.
Qui pouvait le savoir, pourtant ? Je pense que j'ai eu de la chance de ne pas grandir à Chicago et de profiter des clubs de la Nouvelle Orléans; je sais ce que j'ai perdu et tout ce que j'ai gagné, ce sont des kilos de plombs dans l'aile et des sillons encore plus profonds sur mon front. Je suis plus vieux, maintenant, c'est un fait, mais loin d'être rouillé et toujours apte à faire bouffer leur orgueil et leurs couilles en même temps aux jeunes prétentieux qui viendront me faire des avances. La vraie question dans toute la mêlasse de ma vie est : pourquoi ai-je atterri dans la triade ?
Il faut remonter loin, très loin dans ma peau, écumer des océans de poudre et percer des alliages infernaux de calibre plus ou moins lourds dans les mains de mes adversaires, vaincus ou non.
Les esquisses de mes yeux le prouvent, du sang asiatique coule dans les moindres capillaires de mon corps imberbe. Je suis né à la Nouvelle Orléans, dans le quartier français, entre les carnavals, le blues, le jazz et les encens; un vrai concentré de métissage culturel qui ne se lit pas forcément sur mon visage.
Une vie on ne peut plus banal si on ne tient pas compte des allers et venus et mes oncles chez nous.
Mon père, Itchiro, était armurier et ma mère, Amako, restauratrice dans un établissement traditionnel. Mes deux oncles furetaient souvent aux alentours de chez nous et n'en ressortaient que s'ils avaient des paquets enveloppés soigneusement dans des torchons ..autant dire que Itchiro faisait des heures supp'.
Jusqu'à mes 22ans, j'ai étudié le droit, pas toujours dans les mêmes états, pas toujours sérieusement, mais force est de constater que de savoir manier et remonter des revolvers d'une main tout en lisant le code civil de l'autre est une manière honorable de servir le clan. La chance que j'ai eu, est surtout celle d'avoir mon père à mes côtés, pour m'apprendre les sciences liées aux armes. Loin du banal hobby réservé aux fanatiques anticonstitutionnels et autres anarchistes, l'équilibrage d'une arme, le dosage de la poudre et les différents rouages qui composent un revolvers m'étaient contés avec passion lorsque j'allais l'aider dans sa boutique. J'ai servi plus tard à des commandes chez des particuliers et mes talents furent mis à contribution pour diverses réparations. En parallèle, je me passionnais de plus en plus sur des aspects violents de ma vie, les éventuels incidents auxquels j'allai devoir faire face et dont les issues sont souvent incertaines; c'est là que je découvris les arts martiaux et les écoles qui existaient tant bien que mal dans les quartiers de la Big Easy.
Plus que l'aspect violent de ces sports, je découvris les doctrines liées et les codes d'honneur que je n'avais pas estimé jusqu'alors. De l'âge de mes 15ans jusqu'à mes études qui me résignèrent à stopper mes activités physique dans un contexte scolaire, je n'ai cessé de travailler les dérivés en me concentrant tout de même sur l'aspect principal.
J'ai pas mal bourlingué, je dois dire, jusqu'à arriver ici, à Chicago, diplômes divers en poche et la furieuse envie de me tourner les pouces. Pourtant, j'étais loin de me douter ce qui m'arriverai. J'ai toujours été un gamin plus ou moins turbulent, un peu sadique et quelque peu irascible par mon côté hautain. J'ai vite appris que la parole est l'arme la plus redoutable qui soit, si on sait jongler à sa guise avec ses composants, jusqu'à créer des néologismes improbables, mais qui fonctionnent si on sait s'y prendre. Un espèce de gamin passionné d'art et de lecture, loin des sciences et des théories trop compliqués, pourtant sans comprendre comment mon esprit logique, qui aurait pu me servir dans les matières appropriées, m'était d'un grand secours lorsqu'une tâche difficile venait m'être imposée. Après une année entière à découvrir Chicago, décidément bien différente de la Big Easy, et à traîné avec quelques personnes parfois peu recommandables, manipuler quelques esprits errants par mon art du verbiage, j'ai finalement posé mes bagages dans un studio sans prétention et incidemment peu salubre. J'ai décroché un petit job dans divers restaurants, en tant que serveur, loin des constitutions, alinéa, articles et autres formules rhétorique.
Je n'ai jamais été un bambin droit, plutôt un peu sauvage et diablement espiègle.
Les bêtises que l'on fait, ne restent pas en général, mais je ne suis pas des gamins à qui on tape sur les doigts et qui interromps tout de suite les gestes déplacés qui peuvent pousser à enfreindre certaines règles.
J'enfreins des règles, j'en suis conscient..et c'est ça ce qui est palpitant. J'ai atterris dans le Clan d'une manière inintéressante, mais les actes qui suivraient le seraient bien moins.
Après le rituel de passage, je me suis vu proposé une mission, une unique. D'habitude, je suppose que l'on a besoin de plusieurs pour atteindre un seuil respectable de notoriété. Les objectifs étaient simples : Corrompre ou tuer la cible. Qui ? On s'en fiche, non ? Le résultat est que j'ai manipulé la cible pour qu'il fasse ce que la Triade attendait de lui, puis je l'ai tué, caché soigneusement le corps..trop soigneusement, je ne sais plus où je l'ai mis. Aucune trace, si ce n'est une lettre qui expliquait un suicide qu'il avait rédigé, à point nommé. La plupart de mes autres missions reposaient sur mon art rhétorique et les capacités d'adaptation que je pouvais développer. Les réussites permettaient des manœuvres de plus ou moins grande envergure pour les hommes de la Tête de Dragon; des fois, la finalité n'était que le recèle de tableaux volés, certaines fois, des braquages de banques auxquels j'avais participé en extrayant soigneusement les plans de coffres forts, sans bavure
Le jour de ma véritable ascension arriva bientôt. J'avais 26ans et je me voyais nommé au poste prestigieux de Sandale de Paille..7ans avant le drame qui affaiblit le Clan.
Je me souviens nettement de la soirée qui a vu s'éteindre celui que Rai appelait le Soleil, celui qui m'avait tout appris mais que je connaissais si peu. Les policiers, les gyrophares étaient en retard ce soir là. Comme tous les autres, voir Qiu mourir fut une douloureuse expérience, même s'il m'avait soigneusement formé au poste que j'attendais tant pendant 7 années. Cette mise à niveau avait été difficile, mais les plus vieux restèrent là et m'aidèrent tout autant dans ma formation au langage des signe qu'à cerner les obligations d'un tel poste. Malgré tout ce qui nous opposait, nos arrivées respectives en Amérique et nos âges, j'ai vraiment eu l'impression de retrouver une famille, dont Li aurait été une sorte de petite sœur a surveillé, malgré l'ascendant hiérarchique qu'elle avait sur nous 4.
Je ne sais plus vraiment ce qui m'a attiré vers la Triade; je suppose que je voulais faire mes preuves, mettre mes talents à profits, ou d'autres excuses peu apte à être plaidées auprès d'un tribunal. Sortir du sentier ne m'intéresse pas plus que ça, je sais pourtant que je préfère me trouver chez les miens que chez les forces de l'ordre, ou pire, chez les Russes.. de toutes façon, rien ne peut me dire si oui ou non j'ai fais le bon choix..
Attributs: 45 pts, minimum 3 et maximum 8.
Force:6
Vigueur: 5
Agilité: 5
Intelligence: 7
Volonté: 6
Perception:5
Charisme: 6
Chance: 5
[Total = 45 points]
Dévotion envers le clan: 7
Points de vie: 50 (?)
Compétences de classe:
- Armes à Feu
- Langue des signes
- Initiative
- Connaissance des procédures pénales
- Arts Martiaux (Aïkido et quelques notions dérivées)
- Dissimulation d'objet
Inventaire: (950)
Browning GP.35 (150 pts)
X6 Munition x30 – Arme de poing (210)
Gilet pare-balle (100 pts)
Zippo (5 pts)
Holster (5pts)
Silencieux pour Browning GP.35 (30 pts)
Wakizashi (230 pts)
Fusil à canon scié (200 pts)
Comment avez vous connue le forum ? Seymour Mengsk.